Discours du Président de la République du Tadjikistan, Leader de la Nation S. E. M. Emomali Rahmon à la réunion avec des activistes, membres du public et responsables religieux du pays, Kokhi Vahdat
Le 9 mars 2024
Chers compatriotes !
Chers activistes, membres du public et responsables religieux !
Tout d'abord, je félicite sincèrement tout le peuple du Tadjikistan, compatriotes à l’étranger, vous y compris, honorables invités, à l'occasion du mois sacré du Ramadan - le mois de la piété et de la charité, de la miséricorde, du pardon des péchés et de la purification spirituelle. Je souhaite à la famille de chaque résident du pays, la paix, la tranquillité, l'abondance et une vie prospère.
Il convient de noter que la sagesse du jeûne ne réside pas seulement dans une restriction de la nourriture et de la boisson, bien au contraire, ce mois sacré pour les musulmans est un moyen spirituel important pour accomplir des actes de charité, des actes honorables, garder les mains et la parole propres, accorder son pardon, faire preuve de patience et développer d'autres qualités humaines respectables.
Selon les versets du Saint Coran et les hadiths du Prophète, chaque action digne et charitable accomplie au cours de ce mois sacré est magnifiée et récompensée de nombreuses fois, ce qui représente une grande signification sainte.
Par conséquent, le mois de Ramadan est la période la plus propice pour accroitre les bonnes actions envers les orphelins, les personnes en situation de handicap, les personnes à faible revenu et négligées, les malades, les proches.
Dieu dit dans la sourate « Tawbah » (Le repentir), verset 60 : « Les aumônes (sadaqahs) ne sont destinés que pour les pauvres, les indigents, ceux qui y travaillent, ceux dont les coeurs sont à gagner (à l'Islam), l'affranchissement des jougs, ceux qui sont lourdement endettés, dans le sentier de Dieu, et pour le voyageur (en détresse). C'est un décret de Dieu! ».
À la fin de l'année dernière, le Message du Chef de l'État a défini les principales orientations de la politique intérieure et extérieure du Tadjikistan, et en janvier de cette année, lors d'une réunion élargie du Gouvernement du pays relative aux bilans de 2023, les réalisations du peuple du pays ont été analysées en détail et les objectifs pour l’avenir proche ont été identifiées.
Aujourd'hui, je souhaiterais partager mon point de vue sur les processus qui se déroulent dans le monde moderne, y compris concernant le choc des cultures et des civilisations, les désaccords et les conflits religieux, l'expansion sans précédent du terrorisme et de l'extrémisme religieux, la « double politique » à l'égard des groupes extrémistes religieux, qui sont devenus un moyen d'exploitation pour diverses forces intéressées, ainsi que leur impact sur notre société et notre État.
Il y a des sujets que nous devons aborder clairement et ouvertement, discuter des procédés indésirables et les prévenir à l'avenir, afin que des tragédies comme celles des années 1990 ne se reproduisent plus.
C'est pourquoi, à la veille du mois sacré du Ramadan, nous avons décidé de rencontrer des membres du public du pays, des scientifiques et experts, des activistes et des responsables religieux afin d'évoquer des questions liées à la vie sociale, y compris la moralité et l’éducation de notre population, en vue d'identifier les tâches à accomplir pour éliminer certains problèmes et lacunes qui existent dans ce domaine.
Je voudrais vous rappeler que l’éveil de la prise de conscience des valeurs nationales, de la culture et de la haute moralité de notre peuple au cours des plus de 30 ans d'indépendance de notre pays ont eu pour effet bénéfique que des milliers d'entrepreneurs et hommes d'affaires, des personnes généreuses et consciencieuses, soutiennent la politique sociale humaine de l'État et du Gouvernement en accomplissant de nombreuses actions créatives et pieuses.
À ce jour, ils ont contribué à la construction de milliers d'écoles et jardins d'enfants, d'hôpitaux et centres médicaux, de routes et ponts, d'usines, d'entreprises industrielles et ateliers ainsi que d'autres installations socio-économiques. Cela a permis de générer des emplois à des centaines de milliers de résidents à travers le pays, d’aider des familles nécessiteuses, des orphelins et des handicapés 4 à 5 fois par an.
Je voudrais saisir cette occasion pour exprimer ma sincère gratitude envers l'État et le Gouvernement du pays pour leurs initiatives patriotiques et sociales.
C'est la bonté et la charité qui réjouissent le Tout-Puissant. La grâce et les fruits de ces bonnes actions atteignent les sept générations d'une personne et sont enregistrés dans le livre des actes, à la fois pour elle-même ainsi que pour ses ancêtres qui ont éduqué des descendants si vertueux.
Vous êtes témoins du fait qu'en ce jour, des centaines de milliers de nos concitoyens émigrent à l'étranger pour du travail. Bien que souffrant loin de leur famille et de leurs enfants ils contribuent néanmoins à de bonnes actions.
N'est-ce pas une bonne chose ?
De la même manière, la construction d’une école ou comme on l'appelait autrefois, une madrasa, au sein de laquelle plusieurs de nos adolescents qui ne peuvent pas parler accéderont à l'alphabétisation et le savoir, et des jeunes obtiendront des professions et des compétences, ne relève-t-elle pas d’une bonne action ?
Aujourd'hui, nous sommes reconnaissants du fait que, grâce à l'indépendance de l'État, des conditions favorables ont été créées dans toutes les sphères de la vie sociale de notre pays, y compris la liberté de conscience, et que nos citoyens exercent librement leurs pratiques religieuses.
Etions-nous en mesure de nous rendre librement à la mosquée dans les années 1990 ?
Pouvions-nous rendre visite à nos parents et à nos enfants dans d'autres villes et districts sans entrave ?
Est-ce qu'aujourd'hui est différent de cette époque ?
Dans ces années-là, l'une des causes de ces troubles fut notre ingratitude, qui conduisit à des difficultés et des malheurs.
Néanmoins, dans certaines régions, ce même comportement est encore observé à ce jour.
Grâce à ce grand événement historique dans la vie de notre peuple, c'est-à-dire l'indépendance et la liberté, nous avons réussi à faire renaître nos valeurs nationales et religieuses. Nos compatriotes ont eu accès au madhhab de notre religion, à la vie et à l'œuvre des sages, des scientifiques et des écrivains.
L'indépendance de l'État a permis au peuple tadjik éduqué de rééditer et de fournir aux habitants de notre pays les œuvres des grands fils de la nation.
Je répète une fois de plus que tout cela résulte de l'héritage le plus sacré de la vie de notre peuple : l'indépendance, la liberté et la laïcité de notre État, qui a rendu possible l'égalité des chances et des conditions favorables pour que chaque personne puisse vivre sa religion.
Nos compatriotes ont également eu l'occasion de faire renaître les coutumes et traditions nationales, les fêtes religieuses - Navruz et Mehrgon, Tirgon et Sada, les fêtes du Ramadan et du Kurban, en tant que partie intégrante de la culture nationale. Maintenant les vieux tout comme les plus jeunes du pays célèbrent librement et fièrement ces rites qui sont vieux de plus de six mille ans d’histoire.
Au cours des années d'indépendance, le Gouvernement du Tadjikistan a mené à bien de nombreuses activités importantes afin de créer des conditions favorables à la liberté de conscience et à la liberté de religion.
En 2009, la célébration du 1310ème anniversaire du fondateur du tolérant madhhab hanafi, un fils exceptionnel de la nation tadjike, Abuhanifa Numon ibn Sobit, plus connu sous le nom d'Imam Azam, avec la participation de scientifiques et d'experts célèbres du monde islamique et de personnalités reconnues de 55 pays du monde, est devenue un événement important dans la vie spirituelle de notre peuple.
Lorsque j'ai décidé d'organiser un tel événement, certains représentants de l'intelligentsia du pays s'y sont opposés et se sont demandé quel était le but de cela.
Ils n'avaient pas tenu compte d’un fait important, que notre peuple ne connaissait pas son propre madhhab, beaucoup même ne savaient pas à quel madhhab nous appartenions.
Je l'ai vu.
En outre, la célébration de dates associées à la vie et à l'œuvre de personnalités scientifiques et religieuses éminentes telles que Maulana Jalaluddin Balkhi, Abu Ali ibn Sino (Avicenne), Abdurahmon Jami, Muhammad Khujandi, Aburayhon Biruni, Muhammad Ghazali, Nosir Khusrav Kubadiyani, Mir Sayyid Ali Hamadoni et bien d’autres, la publication de nombreux ouvrages moraux et scientifiques des philosophes du passé, la traduction en langue tadjike et la triple édition du Saint Coran, le mettant à la disposition du peuple du Tadjikistan font partie des travaux réalisés en ce sens.
Sur instruction du Chef de l'État, certains des commentaires reconnus du Saint Coran - « Traduction du commentaire de Tabari », « Hidoya » de Burhoniddin Abuhasan ibn Abubakr, « Saheh » de l'Imam Bukhari, « Muqaddima » d'Ibn Khaldun et d'autres œuvres de grands penseurs islamiques - ont été traduits et publiés en langue tadjike.
Nous l'avons fait pour que le peuple tadjik puisse lire et savoir qui étaient nos ancêtres.
Nous avons l'intention de poursuivre ce travail à l'avenir, en publiant notamment des textes du Saint Coran en langue tadjike, afin que ce livre saint soit ainsi disponible dans chaque foyer de notre pays dans le but de maintenir la pureté des fondements religieux dont notre peuple est adepte.
Dès les premiers jours de l'indépendance, le Gouvernement du Tadjikistan a défini les droits et libertés de l'homme et du citoyen comme étant la valeur suprême et pour ce faire, a mis en place des méthodes et des moyens nécessaires dans les structures de l'État.
La création du Comité des affaires religieuses, la rationalisation des traditions, célébrations et rituels auprès du Gouvernement de la République du Tadjikistan, l'Institution d'État « Centre d'études islamiques auprès du Président du pays », l'Institut islamique du Tadjikistan portant le nom d'Imam Azam, l'adoption des lois de la République du Tadjikistan « sur la rationalisation des traditions, célébrations et rituels », « Sur la liberté de conscience et des associations religieuses », « Sur la responsabilité des parents pour l'éducation de leurs enfants », l'enregistrement de 4000 associations religieuses ainsi que l'organisation de voyages collectifs de citoyens pour effectuer le Hajj font partie de ces entreprises.
Aujourd'hui, on dénombre au Tadjikistan une mosquée pour 2 000 habitants, alors que dans d'autres États membres de la Communauté des États indépendants, ce chiffre se situe aux alentours de 3000 à 3500 et dans d'autres pays développés du monde plutôt autour de 5000 à 5500.
Par ailleurs, un centre ismaélien, deux comités pour le développement des centres ismaéliens et 67 organisations religieuses non islamiques opèrent librement dans le pays.
L'annonce faite en 2010 par l'Organisation islamique pour l'Education, les Sciences et la Culture (ISESCO) de désigner Douchanbé comme capitale de la culture islamique est une preuve forte que les Tadjiks ont apporté une contribution précieuse à la préservation du patrimoine religieux, à son enrichissement et à la culture et à l'éducation islamique en général au niveau du monde islamique.
Ce fait témoigne du fait que, même pendant la période de l'indépendance, de nombreuses conditions ont été créées pour que les citoyens du pays puissent exercer leurs droits et libertés religieuses, garantissant ainsi que la liberté de conscience est au niveau adéquat.
Alors pourquoi ne devrions-nous pas être reconnaissants d'avoir notre propre État, un État indépendant de surcroît ?
Aujourd'hui, il y a des peuples à travers le monde qui luttent depuis des centaines d'années pour obtenir leur propre état et qui ont ainsi sacrifié et continuent de sacrifier des millions de vies.
Dans ce cas, je ne dirai qu'une chose : une personne qui est ingrate envers cette terre du Tadjikistan, ingrate envers cette terre paradisiaque de ses ancêtres, sera impuissante.
Seule l'indépendance et le système laïc de notre État ont permis aux représentants de différentes nationalités, aux adeptes de différentes religions et aux madhhabs de notre pays d'exercer librement leurs activités religieuses conformément aux exigences et dispositions de la Constitution du pays et de la législation en vigueur.
L'histoire du nouvel État tadjik et le passage du temps ont prouvé la justesse de notre choix d’un système étatique laïc dans les conditions modernes.
Je n'étais à peine chef de l'État que depuis cinq jours lorsque j'ai été élu lors de la 16e session historique du Conseil suprême, dans l'ancienne ville de Khoudjand, pour assurer la sécurité de l'État tadjik sur la scène mondiale et empêcher son effondrement. C'est précisément la voie et cette forme de gouvernement que j'ai proposée.
L'analyse des mesures prises par le Gouvernement tadjik au cours des 32 dernières années en matière de religion montre que notre État démocratique et laïc prend des mesures constantes pour garantir la liberté de conscience et qu'il s'acquitte dûment de sa tâche historique et de sa mission envers son peuple pieux.
Aujourd'hui, nous sommes libres – une personne dans notre État est libre de pratiquer son culte, de prier, de jeûner, d'aller à la mosquée, d’entreprendre pèlerinage et de réaliser de bonnes actions.
L'État du Tadjikistan a une attitude bienveillante envers toutes les religions et crée des conditions favorables pour leurs adeptes, en particulier pour le développement de la religion sacrée qu’est l'Islam, dont 99% des habitants de notre pays en sont ses adeptes. Il exprime ainsi son respect pour l’ensemble des valeurs humaines.
Nous faisons tout cela en signe de respect pour le travail accompli par nos glorieux ancêtres, sur la voie de la préservation et de l'amélioration des valeurs de la religion sacrée de l'Islam, en la purifiant de toutes sortes de superstitions et de préjugés, en la protégeant de divergence et en renforçant l'essence de notre religion.
Parce que le grand fils de la nation tadjike Abuhanifa Numon ibn Sobit, alias Imam Azam, est le fondateur du plus grand madhhab tolérant dans le monde islamique, le nombre de ses disciples représente près de 60% des musulmans du monde, c'est-à-dire plus de la moitié.
Jugez-en par vous-mêmes, comment ne pas être fiers de ce grand fils de la nation et d'autres grands hommes ? Comment ?
Je vous rappelle que la raison du grand nombre d'adeptes de l'école Hanafi est son rationalisme et sa tolérance ; elle s'adapte aux conditions de chaque époque, y compris l'époque moderne, et place l'homme dans une position très élevée en tant que meilleure création de Dieu.
En effet, à notre époque, les peuples et les nations, grâce à l'étude et à l'inventionsdans la science, les connaissances et la technologie modernes, cherchent à préserver leurs valeurs nationales, acquis culturels et les libertés individuelles sous la protection de leur État indépendant contre la menace de la mondialisation des intérêts et des abus de valeurs.
Dieu a créé l’être humain, il l’a donné l’esprit, les yeux, l’eau, le sol et la terre pour qu’il puisse vivre, profiter de ce monde, travailler avec son esprit, s’adapter au temps, résister aux superstitions, étudier la science, maîtriser une profession, l’artisanat et faire avancer sa vie.
Suivre les rituels de nos ancêtres - l'école Hanafi - est l'un des moyens les plus efficaces de protéger l'espace idéologique de notre société contre les menaces et les dangers dans les conditions modernes.
Abouabdoulla Mohammad Ismail Bukhari, dans les conditions difficiles de la crise de la "science du hadith", parmi des centaines de connaisseurs célèbres des hadiths du Prophète a tenté de rétablir l'ordre et, parmi des centaines de milliers de hadiths fictifs, a présenté au monde islamique 7 mille 250 hadiths authentiques en les retravaillant par des méthodes scientifiques, logiques et historiques.
La science mondiale et tous les musulmans du monde considèrent "Al-Jame-ul-Sahih" de l'Imam Bukhari comme le livre le plus précis après le Livre d'Allah, c'est-à-dire le Saint Coran.
MaulanaJalaluddinBalkhi a élevé la sagesse et l’éthique islamiques à des normes de poésie très élevées, a construit un pont de compréhension et de tolérance à la frontière de trois civilisations - islamique, grecque, et chrétienne - et a initié un dialogue entre les cultures et les civilisations.
La poésie spirituelle (Masnavi) du Maulavi(Roumi),
est, en fait, le Coran dans la langue Pehlavi(persan)!
Ce grand chef-d'œuvre du fils de la nation tadjike, dont l'UNESCO a décidé de célébrer le 800e anniversaire à l'initiative du Tadjikistan, a été publié dans un très grand tirage dans le monde entier et est devenu un livre très lu parmi les nations du monde.
Par la volonté du destin, j’ai visité sa tombe deux fois.
Vous verrez différentes nationalités, peuples et représentants de différentes religions et confessions dans le sanctuaire de Maulana.
Je pense que les œuvres composées par Maulana sont destinées à ces jours et ces nuits ; elles sont écrites pour tous.
Ils servent pour l’unité, la tolérance, la patience, la coopération, la coexistence, l’amitié et la camaraderie.
C’est pourquoi il est aimé de tous.
Le pont spirituel et culturel construit par Maulana a uni différents peuples et nations du monde pendant des siècles, et même aujourd’hui les adeptes de différentes religions - musulmans, chrétiens et juifs - visitent son sanctuaire et honorent son nom et héritage.
Nous sommes fiers que toutes les œuvres de Maulana soient écrites en tadjik.
Cette année, à l’initiative et sur proposition du Tadjikistan, l’UNESCO accueillera la célébration de Maulana, et je pense qu’elle jouera un rôle précieux dans la présentation digne et une meilleure reconnaissance de la langue, de l’histoire et de la culture du peuple tadjik dans l’arène mondiale, ainsi que le renforcement de notre identité nationale.
Mais depuis les années 1990, de nouveaux prêtres, de nouveau hazrats et maulavis sont apparus, qui, avec tous leurs travaux falsifiés et fabriqués, ont voulu conduire notre peuple dans la mauvaise direction.
Si aucune loi n’existe, de nouveaux prophètes comme Cheikh Temur apparaîtront dans chaque village.
Ensuite, chaque domullo commence à imposer son point de vue au peuple, proportionnellement à son intelligence et à sacompétence.
Tous les érudits et grandes figures de notre nation, comme UstadAbouabdoullaRoudaki et Hakim Aboul Qasim Firdawsi, Nasir KhusrawiQubadiani et Abu Ali Ibn Sina (Avicenna), MaulanaJalaluddinBalkhi et Sheikh Saadi Shirazi, Khoja Hafiz Shirazi et Kamal Khujandi, Mirza Abdul QadirBedil, Ahmad Donish et UstadSadriddinAini ont inspiré la réalisation du monde et la vie d’autre monde à travers l’illumination et la connaissance de soi.
Par conséquent, le peuple du Tadjikistan, en particulier les jeunes qui se considèrent comme des musulmans et des adeptes de l'école de pensée Hanafi, a le droit moral d'être fier d'être l'héritier de figures scientifiques et morales universelles.
Chaque personne dans ce pays, chaque adolescent et jeune homme, inextricablement lié à la nation tadjike par des racines historiques, linguistiques, culturelles et spirituelles, devrait fièrement dire que je suis un tadjik, un petit fils et héritier des ancêtresinstruits qui ont rendu un service précieux pour le développement de la science, culture et civilisation humaine, ainsi que la protection de l'authenticité de la religion de l'Islam, et méritent une place digne dans le monde islamique.
Les responsables religieux, expliquez aux gens et inspirez-les, tout d’abord, vous devez vous-même être éduqué et avoir suffisamment de connaissances.
Pourquoi vénérons-nous quelqu’un d’autre ?
Pourquoi faisons-nous propagande en faveur d’autres ?
Je ne comprends pas ce que ce comportement nous donne ?
Pourquoi induisons-nous la nation en erreur ?
Dans quelle langue dois-je l’expliquer ?
Le chef de quel pays du monde pousse consciemment sa nation, son peuple dans le feu ?
Chers participants !
Il convient de noter que, malgré la bonne attitude de l'État à l'égard de toutes les religions et madhabs, en particulier l'Islam, les manifestationsde fanatisme et de superstition, la divergence et l'extrémisme religieux ont été inquiétant ces dernières années, et le non-respect des normes de la Constitution et des lois en vigueur s'est accru.
Nous avons vu, et nous nous souvenons bien, que toutes les tragédies des années 1990 ont survenus par la violation de la Constitution et des lois existantes.
On a tout écrasé. Où cela a-t-il mené ?
À l'anarchie!
Et ce, en dépit du fait que, selon d'éminents étudits des sciences islamiques, la superstition, le fanatisme et l'extrémisme religieux n'ont aucun lien avec les enseignements humanistes de l'Islam.
Les ennemis de la religion islamique soutiennent et financent l’extrémisme religieux par tous les moyens possibles pour semer les graines de la dissension et de la haine, pour créer un sentiment d’islamophobie et de division religieuse au sein de la communauté musulmane pour servir leurs propres fins, y compris pour s'emparer des richesses des pays.
Aujourd’hui, ce n’est un secret pour personne que le centre d’un certain nombre de partis et mouvements terroristes et extrémistes se trouve dans les pays développés du monde.
En outre, la plupart des guerres qui éclatent entre pays sont, d’une manière ou d’une autre, des guerres de religion.
Elles sont perpétrées des mains des ennemis de l’Islam et de la oumma musulmane.
Ces dernières années, l'expansion sans précédent des efforts des superpuissances pour réaliser leurs intérêts, la redistribution du monde, l'armement rapide, le début d'une nouvelle étape de la « guerre froide », l'intensification sans précédent des activités des groupes terroristes et extrémistes, qui ont malheureusement acquis un caractère religieux, la situation complexe qui a surgi à la suite de la pandémie de COVID-19, ainsi que le changement climatique et ses graves conséquences - sécheresse et manque d’eau, pénuries alimentaires et faim rendent la situation mondiale compliquée et imprévisible.
Autrement dit, l’humanité se trouve aujourd’hui dans une période de conflits et confrontations militaires graves, de sécheresse et de pénurie d’eau, de famine, de déclin économique et social et, en général, dans une situation très compliquée de son histoire.
L’histoire de l’humanité traverse des années très sensibles et dangereuses.
C’est pourquoi, dans une telle situation, dans de telles années, où nos vies et les vôtres sont en danger, nous devons éviter des excès.
En raison des facteurs mentionnés, nous avons été témoins ces dernières années de déstabilisation de la vie des populations et de perturbation de la situation sécuritaire des États à cause de la politisation de l'Islam ou de l'influence de l'Islam politique dans plusieurs pays à population musulmane.
Ce n’est secret à personne aujourd'hui d’où sont originées et où ont mené les « révolutions de couleur » et d'autres processus similaires, conçus à l’instar de la guerre civile forcée du Tadjikistan.
La politisation de la religion est un processus artificiel et n’a pas sa place dans les enseignements islamiques.
Puisque la religion de l’Islam n’était pas politique dès le début de son origine et au premier plan l’objectif de ses enseignements est de lire et d’étudier, puis de croire en Dieu et de reconnaître son unité.
Quand nous disons que Dieu est un et unique, pardonnant et miséricordieux, il est nécessaire de l’adorer uniquement, et non quelqu’un et ni rien d’autre.
Dans la situation complexe du monde contemporain, nous avons le devoir de protéger l'indépendance, la liberté et la sécurité de l'État et de la société, tout en respectant les exigences des lois de l'État laïc, de traiter les valeurs religieuses de manière rationnelle, de sauvegarder les valeurs constructives de la religion islamique et d’empêcher la propagation des divergences et de l’extrémisme.
Je crois que la neutralité ou le compromis sur cette question équivaut à détruire notre propre bonheur et celui de nos enfants.
L'ancienne génération du pays et la plupart de ceux qui sont assis dans cette salle savent très bien à quels types d'événements et de tragédies la neutralité conduit, tant pour l'État que pour la nation.
Si l'une des raisons del’implication de la population dans la guerre civile forcée était l'utilisation biaisée des sentiments religieux du peuple, l'autre facteur principal était la neutralité et l'indifférence à l'égard du sort de l'État et de la nation.
J'étais l'un des témoins vivants dans la salle du Parlement de cette époque.
La guerre civile n’aurait pas éclaté au Tadjikistan si de nombreuses personnes n’étaient pas restées neutres.
Quel genre de malheurs cette guerre a-t-elle apporté. Combien de personnes sont mortes.
Plus de 150 000 personnes tuées, un million de réfugiés forcés, plus de 50 000 enfants orphelins, des millions de personnes qui ont perdu leurs proches chers et des milliards de somoni de pertes économiques de cette époque n'ont pas encore été oubliés par le peuple et se font encore sentir dans notre économieet nos vies d'aujourd'hui.
Des dizaines de nouveaux cimetières sont apparus dans le pays voisin de l'Afghanistan à cause des réfugiés tadjiks.
À cette époque, les gens qui vendaient leur foi montaient père contre fils et frère contre frère, et la guerre civile forcée du début des années 90 commençait par les mosquées.
Autrement dit, le moment est venu pour nous de lutter collectivement contre toutes sortes de phénomènes indésirables et dangereux, notamment l'extrémisme et le terrorisme, et de garantir l'État de droit dans le pays.
Considérez par vous-même qu'à l'époque soviétique, il n'y avait que 34 mosquées au Tadjikistan, dont 17 mosquées cathédrales, 15 églises et 2 synagogues.
Il n’y avait ni Hajj, ni Haji, ni Omra, ni Institut islamique, ni un grand nombre de mosquées pour cinq prières et prières du vendredi.
Ceux d’entre vous qui sont adultes le savent.
Cependant, malgré les restrictions aussi strictes de l'époque, il n'était ni un extrémiste, ni un terroriste religieux, ni des conspirations etmachinations religieuses.
Aujourd'hui, le Tadjikistan compte 4000 mosquées, l’Institut islamique, instituts de théologie scientifique, plus de 250000 pèlerins (haji), plus de 400000 pèlerins de la Omra et des milliers de responsables religieux - les diplômés des établissements d'enseignement religieux étrangers et nationaux ont été formés dans l’atmosphèredes libertés d'indépendance.
L'une des plus grandes mosquées de la région a été construite dans la capitale du Tadjikistan.
La construction du nouveau bâtiment moderne de l'Institut islamique du Tadjikistan, doté du plus haut art de l'architecture nationale, avance rapidement.
Cependant, en échange de toutes les mesures mises en œuvre jusqu'à présent et du soutien de l'État et du Gouvernement afin de maintenir la stabilité de la situation religieuse dans le pays, le sectarisme et la superstition, les divergences, l’adhésion aux idées et cultures étrangers, les excès, et les actes terroristes de nature religieuse deviennent un facteur inquiétant et une préoccupation sérieuse.
Je tiens particulièrement à souligner que ce processus ne peut qu'affecter la situation politique, économique, sociale et morale de la République du Tadjikistan, qui est aujourd'hui reconnue dans le monde comme un pays actif qui prend des initiatives créatives pour résoudre les problèmes mondiaux.
Et maintenant nous venons d’effacer de la mémoire le vilain concept de « guerre fratricide » qui a été imposé à notre peuple ancien et civilisé, et nous présentons actuellement le Tadjikistan sur la scène internationale comme un État indépendant, démocratique, légal et laïc, et surtout, en tant que pays actif initiateur et createur, auteur de cinq initiatives au niveau international.
Dans ce contexte, il faut dire que la fête du nouvel an ancestral - Navrouz a également obtenu un statut international à l'initiative du Tadjikistan.
Des plats nationaux tadjiks - oshi pilaf, nos vêtements nationaux, y compris chakan, ont été présentés au monde.
Mais qui nous a connu les années précédentes ?
Alors comment ne pas être reconnaissants pour cet État, cette structure étatique et cette Patrie céleste.
Les pages de l'histoire de l'État national tadjik décrivent des tragédies et des événements difficiles dans la vie du peuple, facilités par la prédominance d'une vision religieuse radicale, le renforcement des préjugés religieux et la politisation des opinions religieuses.
A titre d’exemple, citons le sort de l’État samanide.
Selon les données de l'académicien BobojonGafourov dans le livre «Tadjiks», l'État samanide a été formé sur la base de la connaissance de soi et de l'éveil de la conscience nationale, a existé pendant 124 ans et a été vaincu précisément à cause de radicalisme religieux etl’adhésion aux idées et cultures étrangers.
Les personnalités religieuses qui ont trahi leur identité nationale ont jeté les bases pour soutenir les étrangers qui attentaient la prise de contrôle de l’État-nation tadjik.
À la fin du XXe siècle, alors que le Tadjikistan a obtenu son indépendance, des personnalités religieuses extrémistes vénérant les étrangers, pour s'emparer du pouvoir, ont tenté, sous couvert de slogans islamiques, de détruire le jeune État tadjik, et en imposant une culture étrangère à plonger une fois de plus le peuple tadjik dans la servitude des autres.
Dans des conditions aussi cruciales, un groupe de dirigeants et d’intellectuels ont fait preuve d’indifférence à l’égard du sort futur de leurs enfants et petits-enfants, ce qui a entraîné le pays nouvellement indépendant dans une guerre civile.
Conformément aux conclusions des scientifiques, des experts et des érudits islamiques, au cours des 14 derniers siècles, l’un des moyens éprouvés des acteurs géopolitiques a été la mise en œuvre de programmes « d’islam politique » qu’ils ont utilisés pour atteindretoutes sortes d’objectifsbiaiséset égoïstes.
Nos compatriotes se souviennent bien de la façon dont, avec l'aide d'acteurs géopolitiques, est apparue sur la scène politique l'organisation terroriste et extrémiste « Parti de la Renaissance islamique», dont les activités ont été interdites dans le pays et qui est responsable du déclenchement de la guerre civile forcée. Cela a été fait dans le but de créer un État islamique et d’imposer une culture étrangère à notre peuple.
L'étude et l'analyse de la question montrent que pour le sort futur de la nation tadjike, le facteur de radicalisation de la société et l'adhésion des citoyens aux organisations terroristes à caractère religieux dans les conditions actuelles restent également une menace sérieuse ; si ce processus n’est pas supprimé, cela aura des conséquences indésirables.
Les structures et organes compétents de l'État, sur la base des programmes et autres documents adoptés par l'ONU et des normes législatives, mènent une lutte organisée contre les menaces mentionnées. Le Tadjikistan est reconnu comme un pays actif dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme, en luttant en coopération avec la communauté internationale contre ces phénomènes dangereux.
Malgré cela, il existe des cas où certains de nos citoyens rejoignent des organisations et mouvements terroristes et extrémistes dans certains villes et districts.
La raison principale de cette situation réside avant tout dans le fait que le travail avec le peuple en vue de la formation d’une morale créatrice n’est pas établi au niveau approprié.
Chefs de régions, de villes et de districts, structures locales des ministères de l'éducation et des sciences, de la culture, du travail, des migrations et de l'emploi, comités de la jeunesse et des sports, des femmes et de la famille, des affaires religieuses, rationalisation des traditions, célébrations et rituels, autres agences publiques et sociales, y compris les forces de l'ordre et les tribunaux, considèrent le travail idéologique comme d'une importance secondaire et n'accordent pas l'attention nécessaire à cette question.
Sur la base de l'article 1 de la Constitution, qui a été adoptée non pas par moi, ni par le parlement, mais par le référendum général du peuple du Tadjikistan, la République du Tadjikistan a été déclaréesouveraine, démocratique, fondée sur le droit, laïque, unifiée et État social, avecla liberté de conscience et de croyance, entre autres droits et libertés, dotée de garanties constitutionnelles.
Dans la continuité de ce processus, les lois « Sur la liberté de conscience et d'associations religieuses », « Sur la lutte contre l'extrémisme », « Sur la lutte contre le terrorisme », « Sur la rationalisation des traditions, célébrations et rituels », « Sur la responsabilité des parents pour l'éducation des enfants », le Concept de politique de l'État dans le domaine de la religion et les stratégies nationales de lutte contre l'extrémisme et le terrorisme pour 2016-2020 et 2021-2025ont été adoptés et sont en cours de mise en œuvre.
Mais il convient de souligner que les sujets de la lutte contre l'extrémisme et le terrorisme, y compris les ministères et départements concernés, les organismes chargés des affaires religieuses, de la jeunesse, des femmes et de la famille, les organes exécutifs locaux du pouvoir d'État, les organes d'administration autonome des villages ruraux, ainsi que le public, n’ont pas établi au niveau approprié la mise en œuvre des documents mentionnés conformément à la situation réelle. Cela donne l'impression qu'ils ont oublié l'horreur et la tragédie de la guerre civile des années 90 du siècle dernier.
Beaucoup de gens ont oublié de quoi, d’où et pour quelles raisons et facteurs la guerre a été déclenchée.
A cette époque, il y avait toutes les structures nécessaires.
Il y en avait encore plus qu'aujourd'hui, mais ce n'était qu'un rapport, tout était sur papier.
Bien que les activités de 28 organisations extrémistes et terroristes aient été interdites dans le pays par des décisions de la Cour suprême, il existe encore des cas d'adhésion à de tels partis et mouvements.
Au cours des 10 dernières années, 6680 crimes à caractère extrémiste et terroriste, dont 86 actes terroristes et tentatives terroristes, ont été détectés et enregistrés dans le pays, et 11 cas d'actes terroristes et de tentatives terroristes ont été déjoués.
A cette période, en raison d’une vaste agitation extrémiste à travers les réseaux sociaux et pendant le séjour des citoyens en migration de travail, l'adhésion des jeunes à l'organisation extrémiste et terroriste « État islamique » et à d'autres groupes terroristes, leur mobilisation vers les zones de conflit s'est accrue, soulevant de graves préoccupations du public.
Selon les dernières informations, plus d'un millier de personnes ayant participé à des conflits armés dans des pays étrangers ont été tuées et des milliers d'autres personnes n'ont pas été identifiées.
À cet égard, je voudrais souligner un point supplémentaire.
Les personnes qui reviennent d'études dans des établissements d'enseignement religieux non officiels et douteux de pays étrangers introduisent des idées radicales et hostiles dans l'atmosphère religieuse du Tadjikistan.
Par exemple, les représentants du courant « Salafisme » ont une vision négative sur l'école hanafite et son fondateur, l'Imam Abouhanifa, et une attitude très hostile envers « Ismaélisme », qui est l'école historique d'une partie de la population indigène du pays.
Les partisans de ce courant nient les opinions des représentants d’autres courants (madhabs) et les condamnent comme blasphèmes et, dans ce contexte, intensifient les contradictions interreligieuses entre musulmans.
Il convient de mentionner que la plupart des personnes qui ont rejoint « l'État islamique » et d'autres organisations extrémistes et terroristes sont des adeptes des enseignements du « Salafisme ».
De ce point de vue, par décision de la Cour suprême du Tadjikistan, ce courant a été déclaré extrémiste et terroriste et son activité a été interdite à l'intérieur du pays.
Cependant, depuis 2015, plus de 2300 citoyens du pays ont été impliqués dans ce courant et 1,945 enquêtes pénales ont été ouvertessur ces cas.
Il est préoccupant que certains imams deviennent des adeptes de groupes extrémistes et terroristes et encouragent et promeuvent leurs idées extrêmes auprès des fidèles.
Par exemple, l'imam d'une des « mosquéespour les cinq prières » de la ville de Konibodom, au cours de ses études religieuses à l'étranger, a rejoint le mouvement extrémiste de « Salafisme » et a régulièrement organisé des rassemblements illégaux lors de ses activités dans cette mosquée, et a imposé à un groupe de jeunes de la ville la supériorité du courant« Salafisme » sur le courant de l'Imam Azamen leur donnant des enseignements religieux extrêmes et les a attirés vers ce courant.
L'imam de la mosquée du village de Shodiyona, district de JabborRasoulov, a régulièrement promu et encouragé les idées de l'organisation terroriste « Etat islamique » parmi les fidèles.
En outre, les dirigeants des grandes mosquées centrales des villes et districts de BobojonGafourov et Gouliston(une personne pour chaque), Khoujand(2 personnes) et Konibodom(6 personnes) ont rejoint l'organisation extrémiste et terroriste « Frères musulmans » alors qu'ils étudiaient aux établissements d'enseignement religieux étrangers et, après leur retour dans leur pays, ont régulièrement répandu leurs idées extrémistes parmi les masses.
En plus, les missionnaires de cette organisation extrémiste - plusieurs citoyens de la République arabe d'Égypte, afin de démarrer secrètement leurs activités dans notre pays, sont allés travailler à l'Université nationale et à l'Université internationale des langues du Tadjikistan d’aprèsSotimeUlughzoda en tant que enseignants, ainsi qu'à l'Académie nationale des sciences en tant qu'employés, et, sous prétexte de dispenser une éducation religieuse à des groupes de jeunes, ils ont inculqué leurs idées extrémistes et ont recruté 124 personnes dans l'organisation extrémiste et terroriste des « Frères musulmans ».
Même l'un des imams de la mosquée à Konibodom a brutalement décapité le directeur de l'établissement pénitentiaire alors qu'il exécutait sa peine dans la prison de Khoujand et a tenté de s'évader de la prison.
Ancien imam de la mosquée !
Il y a de nombreux incidents horrifiants.
Ces dernières années, certains citoyens du Tadjikistan ont commis de terribles actes terroristes dans d'autres pays du monde, et cet acte inhumain porte atteinte à la réputation de l'État et de la nation tadjike dans le monde.
Selon les informations disponibles, au cours des trois dernières années, 24 de nos citoyens dans 10 pays du monde ont commis des actes terroristes, notamment en se faisant exploser dans une foule.
Le fait est que le suicide n’est pas un djihade, mais un grand péché contraire aux enseignements et aux exigences de la religion islamique.
Dans la sourate « Baqarah » du Glorieux Coran, verset 95, il est écrit que «ils ne la souhaiteront jamais(mourir), sachant tout le mal qu'ils ont perpétré de leurs mains».
Ces actions sont conçues par des groupes aux intérêts particuliers et des services spéciaux de certains pays qui profitent du manque d'éducation, de l'inexpérience et de l'ignorance d'une partie de notre jeunesse.
Nous sommes conscients des objectifs partiaux des ennemis de la nation tadjike et prenons toutes les mesures nécessaires pour les empêcher.
Les actions mentionnées sont menées dans le but de diffamer la nation tadjike et l'État tadjik.
Dans ce processus, les dirigeants de l'État prennent constamment des mesures pour pardonner les offenses et guider ceux qui ont commis des crimes vers une vie paisible.
Pendant la période d'indépendance, 17 fois des documents d'amnistie ont été adoptés, plus de 170,000 criminels ont été libérés de leur responsabilité pénale et de leurs sanctions.
Toutes ces mesures visaient à assurer la sécurité de la nation et de l’État, la paix et la stabilité absolues et l’unité nationale.
Cela a été fait pour que notre peuple ne traverse plus les moments difficiles qu’il a connus dans les années 90.
En outre, grâce aux initiatives humaines des dirigeants du pays, des modifications et des ajouts ont été apportés à la législation pénale ; il a été établi qu'en cas de refus volontaire des citoyens de participer à des groupes extrémistes et terroristes, ainsi que de cessation de participation accrue à des affrontements armés sur le territoire d'autres pays, ils sont exonérés de toute responsabilité pénale.
Profitant de cette opportunité, au cours des dix dernières années, 1,640 personnes sont rentrées dans leur Patrie et les poursuites pénales engagées contre elles ont été abandonnées.
Rien qu'en 2023, 328 personnes ont profité de cette opportunité, et en deux mois de cette année - 140 citoyens.
Cependant, 4 075 citoyens du pays sont actuellement recherchés pour avoir commis des actes extrémistes et terroristes.
À cet égard, le Bureau du Procureur général et les autres organismes chargés de l'application des lois sont obligés d'intensifier résolument leurs efforts en vue de leur retour dans leur pays natale, ainsi que de fournirdes emplois à ces personnes et citoyens libérés des établissements pénitentiaires.
À cette fin, il est nécessaire de créer un quartier général au sein du Bureau du Procureur général pour examiner les appels des personnes recherchées pour avoir commis des actes extrémistes et terroristes.
Nous appelons une fois de plus ces citoyens à ne pas se laisser tromper par diverses intrigues et à penser à leurs parents, à leurs enfants et à l'autorité de l'État et de la nation.
Ils peuvent retourner dans leur pays en toute confiance et profiter des opportunités offertes par la loi.
Les jeunes doivent comprendre que rejoindre des groupes extrémistes, commettre des actes terroristes et discréditer l’État et la nation a des conséquences décevantes.
Ils doivent choisir le bon chemin dans la vie, exercer leurs activités dans l'intérêt de soi, de la famille, de l'État et de la société, profiter de l'atmosphère paisible du pays et des opportunités offertes par l'État pour la formation professionnelle, la maîtrise des sciences, des connaissances, des métiers et de l'artisanat.
Alors que la plupart des pays islamiques du monde se développent rapidement et, grâce à l’étude des sciences modernes, s’efforcent même de conquérir l’espace, dans notre société, un nombre de citoyens sont de plus en plus attirés par le radicalisme, l’extrémisme et l’enseignement religieux illégal.
Les jeunes des pays islamiques étudient dans les établissements d'enseignement supérieur les plus prestigieux du monde, mais notre peuple est toujours coincé dans sa réflexion sur ce qu'est le bien et ce qu'est le péché, ce qui est permis et ce qui est interdit,comment poser un tapis de prière, comment attacher le turban, le pèlerinage pour le Hajj, la Omra, lefestinà l’honneur du Hajj et visite du haji.
Au cours de la période 2020 à 2023, 680 cas d’enseignement religieux illégal concernant 5 000 étudiants ont été identifiés dans le pays.
Rien qu'en 2023, 300 cas d'enseignement religieux illégal ont été détectés et l'implication de plus de 4 100 personnes a été évitée, ce qui indique une intensification du processus de lavage de cerveau des enfants, des adolescents et des jeunes.
Au cours de cette période, les forces de l'ordre ont engagé des poursuites administratives contre 520 responsables religieux pour de telles violations.
Parallèlement, au cours des dix dernières années, les forces de l'ordre ont identifié 1 320 délits visant à empêcher les parents d'assurer l'éducation secondaire de base de leurs enfants.
J'insiste particulièrement sur le fait que l'enseignement religieux illégal conduit dans de nombreux cas à la formation d'un fanatisme religieux dans l'esprit de l'étudiant et à la commission ultérieure d'actes extrémistes et terroristes.
L'analyse montre que la majorité des personnes impliquées dans des crimes extrémistes et terroristes alors qu'ils étaient adolescents ont été exposées à un enseignement religieux illégal et ont été suspendues des écoles secondaires.
Ainsi, la plupart des membres du groupe terroriste qui, dans la nuit du 6 novembre 2019, ont procédé à une attaque armée de l'avant-poste d'Ishkobod des Troupes frontalières, à la suite de laquelle 6 militaires ont été tués, avaient auparavant reçu l’éducation religieuse illégale dans le pays et à l'étranger.
Lors de cette attaque, l'un des membres de ce groupe criminel - une femme âgée a tué avec un couteau une sentinelle qui la croyait en tant que femme - une mère âgée - et s'était approché de lui sans arme.
Il s'est approché d'elle comme s'il s'agissait de sa mère, pour l'emmener dans un endroit chaud, dans une maison chaude.
Imaginez qu'une femme de 70 ans aurait tué son propre petit-fils.
L'objectif de ce groupe était l'acquisition d'armes et le massacre de civils, notamment dans la ville de Douchanbé.
Il y a aussi l'exécution de plusieurs condamnés à la prison de Vahdat, survenue il y a quelques années en raison de divisions religieuses.
Le Gouvernement du pays est constamment soucieux de créer les conditions permettant de recevoir une éducation religieuse à l'extérieur du pays.
Pour réglementer cette question, l'arrêté gouvernemental du 30 décembre 2011 a adopté la procédure d'obtention d'une telle formation.
Pendant la période de l'indépendance, sous la direction des organes gouvernementaux compétents, des centaines de nos citoyens ont été envoyés dans des établissements d'enseignement religieux à l'étranger.
Malgré cela, 4 mille 150 citoyens, en violation de l'ordre établi, se sont rendus à l'étranger et sont entrés officieusement dans des établissements d'enseignement religieux.
Et ce, malgré le fait que leur certificat ou diplôme n'est pas valable au Tadjikistan.
L'analyse montre que ces citoyens ont succombé à la propagande extrémiste et au lavage de cerveau, parmi lesquels 156 ont été impliqués dans les rangs de partis et mouvements extrémistes et terroristes à l'étranger.
À cet égard, grâce aux efforts du Gouvernement du pays, depuis 2010, près de 4 000 personnes étudiant officieusement à l'étranger ont été renvoyées au Tajikistan, et 205 personnes restent toujours à l'extérieur du pays.
Il est nécessaire que toutes les mesures soient prises pour leur retour complet dans leur Patrie, afin qu'ils puissent bénéficier d'un emploi et d'une éducation.
Grâce à la mise en œuvre de mesures spécifiques au cours des trois dernières années, environ 400 citoyens du pays ont été renvoyés de Syrie et d'Irak, et en 2023, 104 personnes ou 29 familles, dont des femmes, des adolescents et des bébés, ont été renvoyées dans leur Patrie.
L'enseignement religieux illégal conduit également à la fraude, à la divination, à la sorcellerie, à d'autres activités illégales, à des activités médicales privées illégales et, dans ce contexte, à causer des dommages physiques et matériels aux citoyens.
Des cas de traitement illégal de personnes par des membres individuels du clergé ont été identifiés dans un certain nombre de villes et de districts.
Par exemple, un habitant du district de Shahrinav, SattorovSaidmahdikhon, surnommé ”Cheikh Temur”, qui avait déjà été condamné à 7 ans de prison pour fraude et n'avait initialement aucune éducation religieuse, s'étant présenté comme un scientifique dans le domaine de la religion, a eu recours à traitements religieux illégaux, a empêché les enfants de recevoir une éducation générale de base et a pratiqué extorsion de fonds et ainsi a été poursuivi pénalement pour ces actes.
Cet homme, quoi qu'il ait fait, je ne sais pas pourquoi notre peuple se comporte ainsi, "Cheikh Temur" était écrit sur son amulette, vous l'avez probablement vu à la télévision et sur Internet, ils ont dit : "Domullo, lis ce que tu as écrit ici." Il ne sait pas lire son amulette.
L'amulette qu'il a écrite. Il ne peut pas lire ce qu'il a lui-même écrit.
Il raconte : “Mon père écrivait comme ça, j’ai appris de lui.”
Des gens d'autres pays sont venus lui rendre visite, les nôtres faisaient la queue et embrassaient ses chaussures.
Ils ont fait la même chose avec sa voiture.
Ils faisaient la queue pour boire l’eau qu’il utilisait pour se laver les mains.
Qu'est-ce que c'est? De quel genre d’Islam s’agit-il ? Où est-il écrit ?
L'acte le plus odieux dans ce sens est la commission d'actes immoraux par certains soi-disant membres du clergé, ainsi que par les imam-khatibs, abusant des croyances religieuses des citoyens.
Entre 2016 et 2024, 50 cas de tels crimes ont été identifiés dans le pays et les criminels ont ététraduit en justice.
En fait, de tels cas sont nombreux, mais je ne permettrai pas que les actions immorales de telles personnes soient montrées à la télévision.
À l'avenir, nous apporterons des modifications à la loi - tout jeune ou adolescent formé par domullo ou par quelqu'un d'autre et qui commet un meurtre, terrorise, en premier lieu, domullo lui-même doit être traduit en justice.
Ô peuple tadjik! Le Prophète de l'Islam a catégoriquement interdit d'aller chez les clairvoyants et les sorciers et a ordonné : “Quiconque va chez un clairvoyant, ses prières ne seront pas acceptées pendant 40 jours ; s'il croit le clairvoyant, il sera expulsé de la foi… “
Une autre question est de savoir, pourquoi les parents sont si intéressés à recevoir une éducation religieuse, en particulier à l'étranger, alors que selon les documents adoptés non seulement dans notre pays, mais aussi dans la plupart des pays du monde, les certificats de fin d'études des établissements d'enseignement religieux d'autres pays ne sont pas considérés comme valables.
La plupart des parents estiment que, ayant reçu une éducation religieuse, leurs enfants n'ont pas besoin de travailler dans des agences gouvernementales, de devenir mollah ou une figure religieuse; il suffit que les gens les nourrissent et les habillent.
L’adoption de la Loi “Sur la rationalisation des traditions, célébrations et rituels dans la République du Tadjikistan” constitue une étape importante dans la régulation de la vie de la population, en éliminant le fanatisme et les traditions et rituels artificiels et coûteux.
Cette loi a été adoptée sur la base des règles de la charia, des conseils et des consultations de théologiens célèbres du pays, les responsables religieux doivent contribuer à sa mise en œuvre en collaboration avec les agences gouvernementales.
Cependant, il convient de noter qu'il existe encore des cas de non-respect de la procédure de tenue de célébrations et d'événements, notamment les cérémonies religieuses interdites.
Rien qu’entre 2014 et 2023, les forces de l’ordre du pays ont traduit en responsabilité administrative 5 620 personnes pour non-respect des exigences de cette loi.
Dans le même temps, je souligne que la coopération entre les organes gouvernementaux et la population du pays dans la mise en œuvre de la Loi de la République du Tadjikistan “Sur la responsabilité des parents dans l’éducation des enfants” n’est pas non plus établie au niveau approprié.
De 2016 à nos jours, 19 mille 480 personnes, dont 1170 enseignants et 18 mille 310 parents, ont été mises en responsabilité administrative pour non-respect des exigences de cette loi.
Il est alarmant de constater que les violations des exigences de ces lois nationales sont le plus souvent commises par certains responsables gouvernementaux, entrepreneurs, responsables religieux, leurs enfants et leurs proches.
À cet égard, je considère qu'il est approprié, compte tenu de l'expérience accumulée dans ce domaine, d'adopter les lois de la République du Tadjikistan “Sur la rationalisation des traditions, des célébrations et des rituels” et “Sur la responsabilité des parents pour l'éducation des enfants” dans une nouvelle édition qui corréspond aux besoins de notre époque.
Compte tenu de ces situations, il est nécessaire pour toutes les agences et autorités gouvernementales, y compris les chefs de régions, de villes et de districts, les forces de l'ordre, les tribunaux, les comités de travail avec la jeunesse, la religion, les associations religieuses et autres organismes publics, d’effectuer des travaux explicatifs et d'autres moyens efficaces pour prévenir l'extrémisme, la superstition et la violation des restrictions établies par la loi, et prendre des mesures efficaces pour améliorer l'éducation juridique des citoyens.
Nous ne devons pas oublier que nos lois nationales ne sont pas des lois ordinaires, mais qu'elles représentent la réforme spirituelle et sociale du pays et libèrent l'atmosphère idéologique et la vie sociale du peuple de la superstition et du fanatisme.
Si cette loi n'était pas pour le bien du peuple, de nombreux pays proches et lointains à l'étranger, n'auraient pas étudié notre loi et n'auraient pas adopté une telle loi dans leur pays.
Je suis témoin: une famille a amené trois belles-filles chez elle le même jour.
Leur fils a 40 ans et ne peut pas se marier.
Les femmes qui ont atteint l'âge de 30 ans ne peuvent pas se marier.
Car les dépenses pour le mariage étaient très énormes, voire lourdes.
Nous n'irons pas loin, je sais, dans certains pays, vous savez aussi, les responsables religieux.
Les gens vivent jusqu'à un âge avancé, mais meurent sans se marier, sans avoir d'enfants.
De quel genre de vie s'agit-il?
Dieu a créé l’homme pour profiter de ce monde, vivre une vie bénie et laisser un héritage.
Qu’est-ce que l’héritage? Les enfants avant tout.
Je vais vous dire une chose.
Je le dis à tous les habitants du Tadjikistan.
Quand nos enfants naissent, le devoir sacré des parents est d’élever leurs enfants.
Qu'est-ce que cela signifie? Nous devons les alphabétiser, les éduquer aux bonnes manières et à la morale, leur donner la possibilité de maîtriser des métiers, des sciences, d'apprendre des langues.
Regardons notre époque.
Notre madhhab est une madhhab Hanafi et c'est ce qu'il enseigne.
Lorsqu'un enfant reste sans éducation, sans profession, sans métier, mendie dans la rue, commet un crime ou consomme de la drogue, cela signifie qu'il souffre constamment dans la vie.
Notre tâche est de les éduquer, de faire d'eux des maîtres dans les métiers et les arts, de leur enseigner les sciences, afin qu'après vous et moi, ils puissent mener leur propre vie indépendante.
Chers frères, chers compatriotes, responsables religieux respectés, nous étions nous-mêmes des enfants, beaucoup d'entre nous sont des enfants, nous avions des parents, à quel point les adultes ont travaillé dur pour nous.
Ils ne mangeaient pas de pain eux-mêmes, ils le gardaient pour leurs enfants afin qu'ils n'aient pas faim, pieds nus, sans vêtements.
Surtout pour les filles, les mères travaillaient dur pour les élever et les envoyer vers une vie indépendante.
N'est-ce pas? Combien ils ont souffert.
Lorsqu'un enfant est alphabétisé, a un métier, les compétences, et est instruit, il peut trouver un emploi partout dans le monde.
Il trouve son pain et sa vie, il ne souffre pas, il mène une vie heureuse.
C'est la responsabilité des parents.
Lors de mes voyages, je communique avec nos compatriotes.
Il y a des gens qui accusent leurs parents.
Ils disent que mes parents ont agi comme ça dans ma vie, que dois-je faire, Votre Excellence?
Il y a trois personnes handicapées à la maison, en fauteuil roulant, voyez-vous, chaque fille et chaque garçon est handicapé, en dessous de la taille ne fonctionne pas.
Ils ont organisé une berceuse entente (la coutume de fiançailles d'enfant) pour qui, pourleurs proches.
C'est de la cruauté, c'est de la cruauté.
Ce sont des vieux trucs des siècles passés.
Le mari les a abandonnés à la maison et est parti en disant: que ferai-je d'eux, que restera-t-il de moi.
La mère a deux filles et deux fils handicapés dans la famille, mais où sont les parents qui lui ont arrangé une berceuse entente?
Dans de tels cas, les parents sont les premiers responsables.
Regardez le monde islamique, quels progrès il a réalisés.
Ils emmènent leurs enfants dans les universités les plus avancées du monde, enseignent-leur les métiers et l'artisanat, et leurs enfants deviennent des érudits.
Ils volent dans l'espace.
Ne sont-ils pas musulmans ?
Vous savez quel soulagement la loi sur les rituels a apporté, combien d'habitudes difficiles ont été éliminées, la vie de combien de familles s'est améliorée, le nombre de mariages a augmenté.
Distingués participants!
Selon l'analyse des experts, s'éloigner de l'essence de la religion, ne pas comprendre ses valeurs humanistes devient la base d'excès et conduit parfois nos citoyens aux superstitions et à l'extrémisme.
Il existe un dicton courant parmi notre peuple: «Dieu n’a pas créé l’homme pour le jour de la détresse.»
A cet égard, nous devons comprendre que la base de la religion islamique et de l’école Hanafi tolérante qui est d’assurer les meilleures conditions de vie pour nous-mêmes et nos familles, y compris nos enfants qui nous sont donnés et confiés par Dieu, n'a pour but que de leur offrir de bonnes opportunités éducatives afin qu'ils grandissent pour devenir conscients d'eux-mêmes et de Dieu, en décorant leur propre maison et leur lieu de résidence
Dieu dit: «Le meilleur homme est celui qui fait le bien.»
C'est-à-dire pas de gaspillage et d'extravagance, pas d'hypocrites et de frimeurs, pas ceux qui sont allés au Hajj et d'autres personnes, mais ceux dont les bienfaits parviennent à leurs parents et amis, voisins et concitoyens du village, aux orphelins, aux handicapés et autres personnes dans le besoin et qui apportent le bonheur au cœur de ces personnes sont ceux qui sont proches de Dieu.
Merci à ces personnes !
Avant l'indépendance du pays, seules 29 personnes sur les 5 millions d'habitants du Tadjikistan ont complété la cérémonie du Hajj.
Mais au fil des années d'indépendance, malgré le fait que nous soyons confrontés à de graves problèmes économiques dus à la guerre civile imposée et que nous en ressentons encore les conséquences négatives dans nos vies, le processus de pèlerinage des citoyens a eu tendance à s'intensifier.
Seulement en 2023, 63 000 citoyens du pays ont accompli le Hajj et la Omra, et le montant moyen dépensé par eux était supérieur à 1 milliard 200 millions de somoni.
Le montant dépensé par nos citoyens pour le Hajj pendant la période de l’indépendance s’élevait à près de 12 milliards de somoni, ce qui, dans les conditions actuelles, c'est-à-dire à une époque où le processus négatif de déclin économique est observé dans la plupart des pays du monde, et dans près de 80 pays du monde, les gens souffrent du manque de nourriture et de la faim, c'est un montant très important pour notre pays.
Si ce montant était dépensé pour construire des logements, améliorer les conditions de vie et l’éducation des enfants, fourniture de nourriture, de vêtements et de matériel d’éducation de qualité, ainsi qu'un soutien à ceux qui sont dans le besoin ou en quête d'amélioration, les conditions de vie de nombreuses familles seraient améliorées.
Je vous rappelle que nous ne sommes pas opposés à ce que notre peuple accomplisse le Hajj, mais j'insiste sur le fait que ce processus ne doit pas acquérir les caractéristiques du fanatisme, de l'imitation et de la compétition, comme c'est le cas aujourd'hui dans notre pays.
Parce qu'il faut d'abord améliorer nos conditions de vie et celles de nos enfants, s'intéresser aux conditions de nos voisins, soutenir les proches dans le besoin, puis faire l'intention de visiter la maison de Dieu.
Nous devons nous rappeler un point important:dans les conditions où nous n'avons pas une bonne maison, notre lieu de résidence ne répond pas aux exigences, nos enfants ont besoin de vêtements, de livres, de cahiers et d'autres matériels d’éducation, si nous n'avons pas servi nos parents et n'avons pas plu à leur cœur, nous ne connaissons pas la condition de nos proches, notre pèlerinage ne répondra pas aux exigences de l'Islam.
Selon la loi islamique, les garçons et surtout les filles, après avoir atteint l'âge de 9 à 10 ans, doivent avoir leur propre chambre et dormir séparément.
Quelle famille a créé de telles conditions ?
J'ai même chargé la commission de visiter et de voir les maisons et les conditions de vie de ceux qui vont au Hajj, ainsi que la condition de leurs enfants et de leurs familles, afin qu'ils n'aient aucun problème.
Certains vont à la Omra aux dépens de l'argent de leurs enfants, qui sont souvent en migration de travail et ont eux-mêmes de jeunes enfants, contractant même des emprunts et mettant la famille sous le fardeau de la vie.
Ils n'ont pas pitié de leurs femmes et de leurs enfants !
Nos chères mères, sœurs et dames, soyez plus patientes et ne vous livrez pas à l'extravagance. Pourquoi traitez-vous durement votre famille?
Aujourd'hui encore, il y a des gens qui, à leur retour, dépensent deux fois plus d'argent pour l'organisation d'événements de visite dehajji.
En conséquence, en raison de l’accomplissement du Hajj ou de la Omra d’une seule personne, toute la famille souffre de difficultés financières pendant longtemps.
Le Coran déclare à plusieurs reprises que «Allah n'impose à personne un fardeau plus important qu'il n'est capable de le faire.»
Mais c'est précisément à cause de notre ignorance, enclins au fanatisme et à la superstition, que nous organisons des événements très coûteux, ne respectons pas les exigences de la religion et créons des problèmes pour la famille.
Ils vont à la Omra, ils disent que je suis devenu un hajji, mais ils ne savent pas que c'est la discorde.
Certains sont accueillis comme les fiancés et leur baisent les mains.
Où dans la Сharia est-ce écrit?
Le fait est que la Omra n’est pas un Hajj.
Ces enfants sont de 3ème à 4ème années.
Cet exemple est un exemple parmi des milliers, voyez par vous-même.
Peut-être direz-vous que les propos du Chef de l’État sont sans fondement.
Il y a un imam-khatib (chef religieux de la mosquée), il y a un chef de communauté, il y a un chef de district et il y a d'autres forces de l'ordre.
Selon les théologiens, la récompense pour la Omra est inférieure à la récompense pour un mois de jeûne.
Apprenez cela aux gens.
Où dépensez-vous l’argent?
Beaucoup croient que le Hajj ou la Omra purifie leurs péchés, ce qui va au-delà de la logique et de l’essence de la religion.
En particulier, la tendance de nombreuses femmes à se rendre au Hajj est récemment devenue préoccupante, même en emmenant de petits enfants qui n'ont pas la capacité de comprendre la parole divine et ne connaissent pas l'essence de la visite de la maison de Dieu.
Parce que les analyses montrent que la plupart des femmes qui accomplissent le Hajj ou la Omra, après leur retour, afin de se distinguer des autres, portent des vêtements étrangers et deviennent un moyen de sa promotion.
Chers compatriotes, chers participants!
Le Hajj, comme la prière, с'est un moyen d'abstinence et de repentance qui aide une personne à être économe, travailleuse et engagée.
Cette opportunité est offerte à chacun de nous si nous prions cinq fois par jour ou jeûnons une fois par an pendant le mois sacré du Ramadan.
Dieu aime la piété, et il est certainement bon d’être pieux.
Cependant, le sens de la piété ne se limite pas simplement à s'abstenir de nourriture, mais signifie également le fait de s'abstenir de toutes actions laides et immorales, de toute gaspillage et excès, de superstition et de fanatisme, etc.
Ces dernières années, l'incidence du diabète et des maladies cardiovasculaires a augmenté dans le pays, l'une des causes étant l'obésité.
Quelle maladie? Obésité, diabète, maladies cardiaques.
L'obésité – c'est-à-dire manger et consommer trop.
Au lieu de subvenir aux besoins d'un voisin, d'un orphelin handicapé ou d'une famille pauvre.
Nous ne pensons pas que cela entraînera une morbidité.
Lecontentement, s’abstenir de la gourmandise, ne pas être gourmand préserve la santé.
Il existe un remède contre le diabète: le régime.
Il ne faut pas oublier que l’ambition, la vantardise et le narcissisme ne plaîsent pas à Dieu ni aux serviteurs de Dieu !
Après le retour du Hajj, changements de vêtements, grandiloquence de comportement, la tenue des cérémonies liées aux visites auprès des pèlerins – tout cela demontre la divergence, la vantardise, des qualités des gens à se montrer différent dans la société, comme s’ils sont supérieurs aux autres, c’est-à-dire l’ambition.
Il est dit dans le hadith : « Dieu ne regarde pas vos images et vos richesses, mais Dieu regarde vos cœurs et vos actes. »
Vous devez adorer Dieu et le Messager dans votre cœur !
Pas en hidjab, pas en gros turban, pas en longue barbe, pas en longue chemise !
Avec cœur, avec foi !
Devant Dieu, nous tous et vous – tous les serviteurs musulmans – sommes égaux.
Dieu ne demande passi vous êtes un mollah, si vous êtes un noble, qui êtes-vous, êtes-vous un érudit - tout le monde est égal.
As-tu fait le Hajj ou pas ?
Le pèlerin fait le Hajj et reviens, il devient pompeux, tout le monde lui rend visite.
Ici, il y a les élèves de 3e-4e année (photo dans le projecteur en coulisses), le chef de classe rend visite aux enfants avec 20 de ses camarades de classe, ce qui n’est une coutume nulle part, je n’ai lu rien sur cela.
Profitant de cette opportunité, j’en appelle aux dignitaires et aux experts dans le domaine de la religion, aux responsables religieux qui ont le sens de responsabilité devant le peuple, devant Dieu et le Messager, aux employés de l'Académie nationale des sciences et à d'autres connaisseurs qui connaissent bien les questions religieuses, de travailler avec les gens, montrer la bonne religion et les bonnes connaissances afin que les gens puissent distinguer le noir du blanc et le mal du bien.
Dans ce contexte, le Prophète de l’Islam Mohammed a dit : « Quiconque fait quelque chose pour la gloire, et quiconque fait quelque chose par hypocrisie (pour se faire valoir) afin que les gens le respectent, Dieu lui fera honte au Jour de la Résurrection à cause de son hypocrisie, c'est-à-dire son ostentation devant les gens. »
Ce ne sont pas mes paroles, mais celles du Prophète, mentionnées dans des hadiths authentiques.
Expliquez cela au peuple.
C'est votre devoir essentiel.
Quand vous allez dans certaines familles, vous voyez une très mauvaise chose, j'ai vu, j'en suis témoin, qu'ils mettaient un enfant de 3-4 ans dans la place prioritaire autour d’une table.
Votre Altesse, montez, vous êtes l’honorable hadji.
Un homme de 70 ans se trouve à la pire place à la table.
Un homme de 40-50 ans prend une carafe et verse de l'eau dans les mains d'un enfant de 3-4 ans.
Quel est son rang ?
Qu'est-ce que c'est?
Pourquoi n'expliquons-nous pas aux gens ?
Ô peuple, la loi islamique a rendu le Hajj obligatoire une fois sous certaines conditions !
Parce que le Prophète de l’Islam a également fait le Hajj une fois.
Pas dix fois, pas cinq fois, une fois.
Parce que s’il faisait pelerinage 3 ou 4 fois, ce serait le devoir et la communauté musulmane se retrouverait en difficulté.
Quant à laOmra, il faut dire que la Omra n'est pas obligatoire et que celui qui l'accomplit n'est pas un pèlerin (hadji), car en accomplissant la Omra, la personne n’est pas dispensé du Hajj, c'est-à-dire le Hajj obligatoire. Expliquez cela aux gens.
Je réitère que la Omra ne donne pas le statut de pèlerin, elle équivaut à la prière, c'est considéré un pilier de l'Islamcomme la prière, comme on dit, Ahmad est allé à La Mecque et à Médine, le même vieil Ahmad est revenu!(allusion à l’immuabilité de nature humaine)
Il a eu une récompense, il l'a eue pour lui-même.
Il n’a reçu aucun autre titre, c’est le même Ahmad !
Vous vous trompez, mesdames, vous partez en voyage.
Vous n'obtenez qu'une seule récompense. Après tout, jeûnez pendant un mois, priez cinq fois.
Servez vos parents et votre mari.
Gardez vos enfants propres etles nourrissez bien avec la nourriture de qualité.
Il y a deux groupes de personnes qui ne peuvent pas aller au Hajj : premièrement, ceux qui servent leurs parents, en particulier ceux qui ont des parents fragilisés ou en état de dépendance, c'est-à-dire les handicapés, les personnes âgées et les pauvres.
S’ils les servent, obtiennent leurs bénédictions, cela équivaut à la récompense du Hajj.
Nous disons : je veux rendre visite à ma « qibla » (mon pilier).
Qui est la « qibla » ? Le père.
Si la « qibla » est à la maison, pourquoi ne pas la servir ?
D'autres personnes qui pratiquent la charité courante, comme construire des routes et des écoles, transporter de l'eau, construire un pont, c'est-à-dire des actions dont les fruits parviennent à la société, et ces actions sont incluses dans la charité courante.
Accomplir la Omra n'apporte que des récompenses à une personne, et un croyant peut trouver encore plus de récompenses dans son pays grâce à ses bonnes actions.
Est-il bon que nos frères, sœurs, nos enfants, voisins et camarades aient faim et que nous dépensions beaucoup d'argent pour aller à la maison de Dieu ?
Ou bien il n'y a pas de conditions favorables pour les enfants dans notre maison, nous avons des enfants mineurs à la maison et nous n'avons pas encore rempli les devoirs de père et de mère, mais nous allons à la maison de Dieu.
Réparons nos maisons, fournissons à nos enfants des vêtements et de la nourriture de qualité.
Pas avec du pain sec et de l'eau froide.
De tels cas ne sont pas rares dans notre pays.
Pouvons-nous améliorer les conditions de vie de notre peuple avec de tels rites et des cérémonies religieuses accomplies avec de telles difficultés ?
Alors que Dieu a dit que le bonheur des gens est son bonheur.
L'une des figures célèbres de la science et du mysticisme, Khoja Abdullah Ansari, a également bien dit à cet égard :
Gagne le cœur ce qui est un grand pèlerinage (Hajj akbar),
Un cœur vaut mieux que des milliers de Kaaba.
La Kaaba est la création de radieux Khalil (Ibrahim).
Le cœur est un sacré coffre du Grand Segneur.
Gagnez le cœur des gens.
Rendezheureux le cœur d'une personne pauvre et handicapée, d'une famille dépourvue, d'une personne malade.
Faites-le vous-même d'abord, chers mollahs !
Rassemblons l’aumône du jeûne dans un endroit ou un village, si nous réparons et restaurons la maison d'un orphelin, d'une personne handicapée ou d'un sans-abri, ils seront énormément reconnaissants, tout d'abord, votre propre esprit sera élevé.
Cela serait unegrande bienfaisance.
MewlanaBalkhi semble avoir ressenti très tôt ce genre d'habitude de nos excès et a dit qu'il ne faut pas chercher Dieu dans une maison en pierre, une telle recherche de Dieu est une recherche imparfaite, Il est le Seigneur de tout, Il est dans le cœur des gens du monde, connaissez-le à travers votre cœur et dans la position et le statut de l'homme.
Si nous nous exhibons dans notre langage, notre comportement, dans nos actions, si nous portons de longs turbans, faisons pousser de longues barbes, portons des hijabs, mais avons de mauvaises intentions dans notre cœur, alors c'est de vanité et forfanterie.
Il n'y a rien d'autre!
C'est dans le cœur, c'est dans la sincérité et la croyance, ô gens !
L'un des grands personnages de notre passé, Ahmadi Jami, s'est adressé aux chercheurs et aux pèlerins sur le chemin de la maison de Dieu et a souligné que vous devez vous connaître, que l'existence de Dieu est dans votre existence et que Sa place réside dans votre propre position.
Compte tenu du fait que, selon la Sunna du Prophète, la charia islamique a déclaré le Hajj comme une obligation ponctuelle, le Comité de la religion, de réglementation des traditions, célébrations et cérémonies, le Centre d'études islamiques et le Conseil des oulémas sont chargés de préparer dans un délai de deux mois les modalités et procédures de la cérémonie du Hajj pour les citoyens du pays en fonction des conditions actuelles et des capacités financières des résidents du pays.
Il est recommandé au Conseil des oulémas du pays de prendre dans un délai de deux mois une décision pertinente sur cette question au niveau des normes de la charia et conformément à l'école de pensée Hanafi, et de mener des travaux d'explication.
Chers participants!
Il existe actuellement 3 maisons-internats pour personnes âgées et handicapées avec 384 résidents, dont 196 personnes âgées, 4 maisons-internats pour malades mentaux avec 893 résidents, dont 842 handicapés mentaux, 61 écoles-internats(pensionnats), dont 14 écoles-internats républicains et 47 écoles-internats à statut local.
Il y a 7706 étudiants dans les institutions mentionnées, dont 2508 filles, dont 108 sont orphelins au total, 1431 - sans père, 316 - sans mère, 121 abandonnés, 241 sont des enfants de parents atteints de maladies infectieuses qui ne peuvent pas prendre soin d'eux, 42 pères ou mères souffrant de maladies mentales, 67 enfants de parents toxicomanes, 1114 personnes issues de familles pauvres et 3773 enfants handicapés sont sous le patronage permanent et sous la protection matérielle et spirituelle de l'État.
Avec toute cette extravagance et superstition, ces excès et perversions religieuses, cette forfanterie et hypocrisie, cet extrémisme et parfois cette terreur, que nous faisons comme pour l'amour de Dieu, nous oublions un point important : derrière notre mur, dans la maison de notre voisin, dans notre lieu de résidence, dans notre village, district ou province et dans notre pays il y a des habitants qui ont besoin de notre soin et de notre compassion !!!
Où sont passés les enseignements que nos ancêtres ont reçus, où sont passés les domullos(enseignants-savants) qui ont éduqué nos ancêtres dans un esprit si humain ?
Les serviteurs de notre religion ont-ils oublié leur mission originelle ?
Ces mots ne signifient pas que l'État ne peut pas prendre soin des résidents de telles institutions, mais ils exprimés afin deréflechir et trouver le bon chemin dans la vie et les moyens de subsistance, pour éduquer les gens de la société dans un esprit d'humanité, et non dans l'extrémisme et la superstition !!!
C'est la mission des responsables religieux.
Le Prophète de l'Islam dit dans ce cas : « La personne qui prend un orphelin sous sa protection sera avec moi demain, le Jour de la Résurrection. »
Faites ceci.
Nous sommes en train de le faire, l’État le fait.
Mais je vois toujours que, que cela vous plaise ou non, la famille, c'est autre chose.
L'environnement familialest différent.
Même si vous créez les meilleures conditions pour eux, vous le ressentez.
Chers compatriotes !
Tout peuple ou nation dont le comportement montre des signes d’ignorance et de superstition sera privé d’une vie heureuse.
Cela peut être observé dans l'exemple de plusieurs pays du monde dans les conditions actuelles.
Par conséquent, notre peuple doit être conscient et ne pas se laisser tromper par la propagande des ennemis de sa religion et ses coutumes, de sa nation et son madhab.
Nous, peuple du Tadjikistan, avons toujours appartenu aumadhabmodéré et tolérant de l'Imam Abouhanifa, et nous ne permetterons pas que des idées religieuses radicales et extrémistes se propagent parmi la population du pays en utilisant des sentiments religieux.
À cet égard, je voudrais vous rappeler mon opinion, que j'ai exprimée à plusieurs reprises : la superstition est un danger qui constitue une menace sérieuse pour le présent et l'avenir du Tadjikistan et de la région.
Je l'ai dit à maintes reprises, et je le répète aujourd'hui, que la superstition est l'ignorance, l'ignorance n'apporte que le malheur à la nation.
Notre coopération de plus de trente-deux ans avec les pays du monde islamique, en particulier les pays arabes, montre que le recours à la science, l'étude et le développement des sciences mathématiques, naturelles et techniques, l'utilisation des réalisations scientifiques avancées et l'application de la technologie moderne les ont amenés à un développement sans précédent, qui a conduit à la disparition des notions figées et dépassées.
Prenons l'exemple de l'Arabie saoudite, des Émirats arabes unis, du Qatar, du Koweït, du Bahreïn, de la Malaisie et d'autres pays à majorité musulmane, qui se sont développés à une vitesse fulgurante.
Ces pays ont bien compris que la science et l’encouragement de la jeune génération du pays vers les études scientifiques est le seul moyen de sauver l'humanité.
C'est pourquoi ils saisissent toutes les opportunités d'orienter les jeunes vers la science et l'éducation et d'assurer une vie heureuse à leur population.
Prenons l’exemple des événements de ces dernières années.
Lorsque la pandémie de COVID-19 a été déclarée dans le monde, qui a été en mesure de sauver la vie de son peuple, de sa nation et de l'humanité en général ?
Certainement les pays dans lesquels la science, la technologie et la vision scientifique du monde se sont développées, quelle que soit leur attitude à l'égard de la religion, et où le niveau d'éducation et d'alphabétisation de la population est élevé.
Que faisons-nous ?
Lorsque le coronavirus s'est répandu dans le monde, les pays ont pensé à inventer un vaccin, mais nous avions cinq personnes qui priaient pour une personne infectée dans un district, à cause de la superstition et de l'ignorance.
Quatre frères sont morts en une semaine.
Leurs familles ont été laissées sans surveillance et leurs enfants sont devenus orphelins.
Le COVID-19 peut-il être guéri par la prière ?
C'est pourquoi nous devons éduquer nos enfants, éduquer nos scientifiques, éduquer nos inventeurs pour qu'ils n'aient pas besoin des autres.
Ou le cas que vous avez tous entendu, un mollah prétendant être médecin chasse un démon d'une pauvre vieille dame, la bat avec un gourdin jusqu'à ce qu'elle soit écrasée, il prend un couteau, lui coupe le bas de la langue, lui coupe la lèvre, et la vieille dame meurt sur le coup.
Est-ce cela l'Islam ? Qu'est-ce que c'est que ça ?
Tout cela au nom de l’Islam. C'est de l'ignorance.
Ce papier est blanc, n'est-ce pas ?
Vous écrivez dessus avec un stylo ou un crayon.
Tout d'abord, qu'est-ce que le papier ?
Le papier, ce n'est pas de l'écologie, c'est de la chimie.
On le fabrique avec des produits chimiques, on fait du papier pour écrire et lire, n'est-ce pas ?
Que faisons-nous ensuite ?
Ces mollahs qui se disent médecins écrivent des talismans sur du papier, n'est-ce pas ?
Dissolvez-les et buvez-les en deux matins.
Les crayons et le papier contiennent des produits chimiques toxiques.
Nous empoisonnons donc les gens de nos propres mains.
À cet égard, j'insiste sur le fait que l'avenir du Tadjikistan dépend du niveau d'éducation de la population et des progrès de la science et de la technologie, et que tous les membres de la société devraient s'efforcer d'attirer les jeunes vers la science, la connaissance, les professions et l'artisanat.
Les responsables religieux ont également le devoir de guider les jeunes vers l'apprentissage des sciences et des connaissances du monde, en particulier les mathématiques et les matières naturelles et techniques.
L'Imam Ghazali, dans son livre « La renaissance des sciences de la religion » , dit que l'acquisition des sciences nécessaires à la société, telles que la médecine, la comptabilité, etc. est un devoir suffisant.
Posons-nous une fois la question : quelle est notre grande réussite scientifique ?
Qu'avons-nous inventé et qu'avons-nous découvert ?
Que produisons-nous ?
Où sont nos scientifiques et nos inventeurs ?
Qui les élève ?
Nous et vous.
À la maison, dans la famille, à l'école, c'est davantage à nous - les parents - qu'il incombe de le faire.
Jusqu’à quand allons-nous compter sur les autres ?
Jusqu’à quand ?
Jusqu’à quand allons-nous aider les économies d'autres pays ?
Tous ceux qui sont assis dans cette salle, à commencer par moi, portent des vêtements qui viennent de l'étranger.
Même notre robe et turban viennent de l'étranger.
Vous voyez, aujourd'hui, la technologie et les machines, même les drones, ont été inventés pour servir les gens.
Dans les villes les plus développées du monde, les taxis sont sans chauffeur, grâce aux nouvelles technologies.
Où que vous vouliez aller, ce genre de taxi vous emmène.
Il n'a pas de carburant, il fonctionne à l'électricité.
Que faisons-nous ?
Où sont nos ingénieurs et nos scientifiques ?
Pourquoi ne pouvons-nous pas éduquer ?
Même dans le domaine de l'éducation religieuse, nous ne faisons aucun progrès. Les représentants du Tadjikistan remportent la première place dans les concours de lecture du Coran, mais en ce qui concerne l'interprétation et le contenu, ils occupent la dernière place, parce qu'ils récitent le Coran, le récitent bien, mais ne comprennent pas son contenu, ne peuvent pas l'interpréter.
Lorsque nous lisons une ayat ou un hadith, nous devons d'abord en comprendre le sens et l'expliquer aux gens.
Et nous devons savoir où chaque ayat, chaque hadith est récité et à quelle occasion.
Chers compatriotes !
La religion de l'Islam a reconnu le multilinguisme, la diversité de pensée et l'existence de différentes cultures de peuples et de nations.
Par exemple, dans le Saint Coran, ce thème est clairement énoncé dans le 13e ayat de la sourate « Hujurat » :
« Nous vous avons créés d'un homme et d'une femme, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus pour que vous vous connaissiez les uns les autres... ».
En d'autres termes, la volonté de Dieu est que les gens se présentent sous la forme de nations et de tribus et qu'ils se distinguent les uns des autres par leur nationalités, coutumes, langues et cultures, leurs vêtements et d'autres éléments.
Sinon, on ne saura pas à quelle nation, à quel tribu et à quelle nationalité les gens appartiennent.
L’aliénation dans le port des vêtements, c'est-à-dire le port de vêtements étrangers avec le hijab, est un autre problème important pour notre société.
L'aliénation des mœurs et coutumes vestimentaires est une aliénation culturelle qui sape l'indépendance intellectuelle, l'identité nationale et culturelle d'une nation.
Ceux qui portent les vêtements des autres s'affichent.
Ils se croient différents, intelligents et supérieurs aux autres.
Ils ne sont rien, la plupart d'entre eux sont analphabètes.
Il y a d'autres choses à faire.
Aujourd'hui, il y a des groupes qui veulent tout changer sous un même slogan, non pas pour des objectifs islamiques, mais pour réaliser leurs plans mercantiles.
Selon des sources fiables, à l'époque d'Abu Hanifa, de nombreux érudits et experts ont été témoins de l'abus de la religion à des fins politiques, mais aucun n'a eu le courage d'exprimer ouvertement son opposition à l'arbitraire et aux déviations.
Comme nous le voyons aujourd'hui, des groupes extrémistes et aliénés tentent d'atteindre leurs objectifs impurs en utilisant des slogans religieux pour nous éloigner de notre État et de notre nation, de l'origine des Tadjiks et des fondements solides de l'histoire et de la civilisation de nos ancêtres.
Jusqu'à ce que l'Islam n’a pas apporté les vêtements et que toutes les nations et tribus adaptent leur tenue vestimentaire nationale aux conditions islamiques.
En réalité, chaque nation, en raison de son histoire culturelle, a un comportement vestimentaire et des traditions particulières qui reflètent les valeurs matérielles et spirituelles de son passé, et chaque nation est reconnue par sa langue, sa culture et son style vestimentaire.
Par exemple, les Arabes portent leur costume national dans leur propre pays et à l'étranger et en sont fiers.
Il s'agit de leur propre tenue nationale, qui n'a rien d'islamique.
Mais pourquoi les autres ne portent-ils pas notre costume national ?
J'ai dit précédemment que le costume national tadjik, y compris le chakan et l'adras, était devenu mondial.
Ils sontreconnue par la prestigieuse organisation internationale qu'est l'UNESCO.
Nos mères et nos dames tadjikes avaient leur propre style de vêtements nationaux et nous l'ont laissé en héritage, chacun d'entre eux reflétant, par sa beauté et ses couleurs, les normes morales et religieuses de notre ancien peuple.
À cet égard, afin de protéger notre identité et nos valeurs nationales, nous devons empêcher l'importation de vêtements soi-disant religieux qui sont étrangers à nos coutumes et à notre culture.
N'est-il pas préférable d'être éduquée et chaste, au lieu d'imiter les vêtements des autres, de respecter ses parents et son mari?
Chers compatriotes, je l'ai dit mille fois et je le répète.
Le peuple tadjik a plus de 6 000 ans d'histoire, de civilisation et de culture.
La fête deNavrouzAjama plus de 6 000 ans d'histoire.
L'ancienne ville de Sarazme a été étudiée par des érudits du monde entier et l'UNESCO a décidé que cette ancienne ville avait une histoire de plus de cinq mille cinq cents ans.
C'est la preuve de l'ancienneté de la nation tadjike - notre nation, ô peuple!
Ô peuple tadjik, nous sommes des Aryens, nous sommes des Aryens, nous sommes des représentants de la civilisation et de la culture indo-européennes, nous avons le droit de nous habiller de manière moderne, regardez vos visages, regardez les visages des Tadjiks, nous avions une manière belle et sophistiquée de nous habiller.
Quiconque a lu l'histoire du peuple tadjik sait que les Aryens étaient des géants.
Ils étaient grands et avaient de longs visages.
Les découvertes historiques que nous avons dans nos musées et dans le monde, la Forteresse de Cyrus le Grand, Takht-i Sangine, Sarazme, les vêtements anciens, quels vêtements portaient les hommes et femmes.
Après tout, pourquoi devrions-nous être aliénés ?
Pourquoi être ingrat envers notre culture, notre langue, notre histoire et nos coutumes ?
Pourquoi ?
C'est exactement ce que font les ennemis de la nation tadjike.
D'abord, ils vous priveront de vos coutumes et de vos rituels, ensuite ils vous priveront de votre langue et de votre culture, puis l'État et donc la nation disparaîtront, n'oubliez pas, les gens !
Je l'ai dit dans l'un de mes discours et je le répète aujourd'hui : je suis fier d'être d'abord tadjik et ensuite musulman.
LeComité des femmes et de la famille est chargé d'élaborer et de présenter de beaux et divers modèles de vêtements nationaux en collaboration avec des stylistes locaux, conformément aux besoins religieux et moraux de nos femmes, sœurs et mères.
Il est recommandé au Conseil des oulémas du Centre islamique de déterminer son opinion sur cette question dans le cadre des intérêts de l'État tadjik et de la culture nationale, en rendant hommage aux valeurs de l'école de pensée Hanafi.
Chers responsables religieux !
Vous savez très bien qu’être responsable, c’est-à-dire serviteur de la religion, signifie avoir une responsabilité à la fois devant Dieu et devant les hommes.
Une si grande responsabilité exige de chacun de vous que, avant tout, vous soyez vous-même un exemple de la société dans votre discours, votre comportement et votre moralité.
À certaines étapes historiques, l'abus de la religion et des valeurs religieuses par le clergé a conduit à l'émergence d'idées fausses sur son statut et son identité dans l'esprit du peuple.
En conséquence, certains considèrent être mollah ou responsable religieux comme une profession, et ces personnes utilisent leurs devoir de mollah comme moyen de subsistance.
Il faut dire que le devoir de mollah n'est pas une profession, mais un service sincère dans la voie de Dieu pour le peuple, c'est-à-dire afin de recevoir des récompenses.
Par exemple, dans certains pays à majorité musulmane, les responsables religieux attendent leur tour pendant des mois dans les mosquées pour prier en qualité d’imams quelques fois.
Je le répète, non pas pour être payé, mais pour être récompensé.
Ne soyez pas offensé, que font parfois nos mollahs ?
Afin d'augmenter le nombre de fidèles et de ceux qui paient le jeûne ou le frais de l'imamat, ou pour montrer leur supériorité, ils divisent les habitants d'une même zone en plusieurs groupes ce qui est une erreur d’éxiger des frais et de diviser les gens en groupes !
Dans un hadith authentique, il est souligné que « la meilleure chose qu'une personne mange vient par leur travail. »
Du grand-père Adam (agriculteur) à notre Prophète Mohammad, tous les prophètes avaient un métier (bergers, tailleurs, marchands).
Noé était un maître charpentier, Idris était un tailleur, Saleh était un marchand, Dawood était un forgeron et Sulaiman était un vannier.
Tant que vous en avez la force, labourez au moins la terre près de votre jardin, faites au moins pousser des oignons et de l'ail, prenez soin de l'arbre fruitier, votre sang fonctionnera et votre appétit s'améliorera.
Gagnez son pain avec du travail consciencieux et offrir l'aumône du travail honnête est l'essence des enseignements des religions du monde et de l'Islam.
Comme vous le savez, afin d'accroître l'éducation juridique de la population du pays, l'année 2024 a été annoncée comme « Année de l'éducation juridique » dans le Message du Chef de l'Etat.
Le but de cette décision est d'augmenter le niveau d'éducation juridique des citoyens, de promouvoir les valeurs démocratiques et de renforcer la protection des droits de l'homme.
Éduquer les citoyens dans un esprit de respect de la loi et assurer sa suprématie, établir une méthode de coopération efficace entre l'État et les institutions de la société civile en direction de l'éducation juridique des citoyens est l'un des principaux objectifs de « l'Année de l'éducation juridique ».
À cet égard, il est nécessaire que les organismes publics compétents, les structures de la société civile, les membres du public, en particulier les responsables religieux, manifestent la responsabilité directe afin d’élever le niveau d'éducation de la population du pays, notamment par une compréhension approfondie et inconditionnelle des dispositions de l'article premier de la Constitution, selon laquelle la République du Tadjikistan est un État indépendant, démocratique, fondé sur le droit, laïc, unitaire et social, surtout en ce qui concerne le caractère laïc de l'État.
Un serviteur religieux responsable et patriote de son pays, nation et de l'État ne sera jamais neutre dans les bonnes œuvres d'éducation morale de la société, de correction des défauts existants, et contribuera à la prospérité de la Patrie et au développement harmonieux du pays.
Vous savez et comprenez probablement mieux que d'autres que l'amour pour la Patrie est basé sur la foi.
Il est du devoir de votre foi et de votre conscience d'expliquer aux gens, en particulier aux adolescents et aux jeunes, le respect des parents, des aînés, les bonnes manières, en particulier, la culture de la communication et de l'interaction dans la rue et dans les lieux publics, l'étiquette familiale et bien d'autres problèmes sociaux.
Autrement dit, la mosquée, en tant que moyen de foi, devrait jouer un rôle éducatif et moral précieux dans la vie de la société, et pas être un lieu de commérages et de calomnies, un lieu de débats politiques ou fausses déclarations.
Dans le verset 9 de la sourate « Vendredi » du Saint Coran, Dieu a expliqué l’étiquette dans la mosquée d'une manière simple : « Et quand la prière est terminée, dispersez-vous sur le sol (à la recherche de nourriture) et demandez la nourriture de Dieu. ... ».
Un jour, hazrat Omar est arrivé à la mosquée où était assis un groupe de personnes, il leur a ordonné de quitter la mosquée.
Alors il a ajouté : vous attendez-vous à ce que de l’or et de l’argent jaillissent du ciel ?
Levez-vous et occupez-vous de vos affaires !
Autrement dit, travaillez dur.
Rien ne se fait tout seul en restant inactif.
Certains disent que Dieu lui-même donne la nourriture, non, il ne donne pas.
Si vous ne plantez pas de graines, ne travaillez pas, n’utilisez pas la terre, rien ne viendra.
Sans les efforts des agriculteurs l’année dernière, qu’arriverait-il aux marchés maintenant ? Cannibalisme.
Les responsables religieux peuvent et sont obligés de corriger la spiritualité de la société, de prévenir l'immoralité et le crime, l'éclatement des jeunes familles, d'assurer le respect de la loi sur la rationalisation des traditions, célébrations et rituels, de prévenir l'extrémisme des jeunes, les enseignements religieux illégaux et remplir leur foi et leur mission civique dans des conditions extrêmement complexes et de crises d’aujourd’hui pour prévenir l'extrémisme.
Le travail dans ce sens doit être mené de manière à ce que chacun se sente responsable devant la loi et la société de l'extrémisme d'une personne, du chef de la ville et du district au chef de la communauté, en passant par le responsable religieux, les parents et les enseignants.
Vous et moi devrions être reconnaissants d’être les maîtres d’une Patrie prospère et libre, de respirer son air, d’avoir grandi avec le pain, le sel et l’eau de cette terre ancienne et d’élever nos enfants et petits-enfants dans son environnement paisible.
Soyons reconnaissants que vous et moi soyons les compatriotes et les maîtres du pays, soyons reconnaissants d'être membres de toutes les organisations internationales du monde et d'avoir une seule voix parmi les superpuissances mondiales, soyons reconnaissants d'être reconnu sur la scène internationale comme un pays actif, auteur de cinq initiatives à l'échelle mondiale, respecté et reconnu.
Alors, apprécions cette Patrie, cette terre de paradis ancestral, la paix et la tranquillité, la stabilité politique, son pain et son sel, travaillons unis, honnêtement et fidèlement pour une plus grande prospérité de notre cher Tadjikistan et le progrès de notre État indépendant.
Ne laissons pas nos enfants, qui sont notre avenir, nos bénédictions et notre bonheur, devenir les outils des autres et discréditer la nation tadjike civilisée sur la scène mondiale.
Nous devons toujours nous rappeler que seul le personnel de la nouvelle ère, c'est-à-dire les spécialistes qui répondent aux exigences du monde moderne, peut être maître de la Patrie et de l'État, le construire, assurer le développement de l'État et faire progresser la société.
Au cours du troisième millénaire, seuls les États et les nations qui possèdent des sciences et des connaissances avancées ainsi que des technologies modernes peuvent protéger leur existence et assurer leur progrès.
Par conséquent, chacun de nous a un devoir et nous sommes responsables du sort de la Patrie, de l'État et de la nation devant les générations présentes et futures, d'assurer la scolarité et l'éducation, de créer les conditions pour nos enfants afin qu'ils ne restent analphabètes, apprennent les sciences et les connaissances, maîtrisent les métiers et l'artisanat contemporains.
C’est le devoir vital des chers parents, éducateurs, dirigeants de toutes les structures et organismes gouvernementaux, intellectuels, militants, société civile et membres du public, y compris les responsables religieux.
Je le répète encore une fois, personne ne nous enlèvera notre musulmanité et notre culte.
Cependant, il est difficile d’assurer le progrès de l’État, la prospérité de la Patrie et l’amélioration du niveau et de la qualité de vie du peuple uniquement par le culte.
Les exigences de la nouvelle ère sont différentes.
Nous devons lire, apprendre les sciences, développer les sciences exactes et mathématiques, maîtriser les dernières technologies, éduquer le personnel professionel et travailler dur pour que notre vie d'aujourd'hui soit meilleure qu'hier et que notre demain soit meilleur qu'aujourd'hui.
Nous devons élever encore davantage le niveau et la qualité de vie de notrepeuple.
Élevons nos enfants de manière à ce qu'ils nous soutiennent et prennent soin de nous, qu'ils deviennent des connaisseurs, des spécialistes de la nouvelle ère et qu'ils aient de bonnes morales humaines.
Vous et nous donnerons naissance à un enfant et l’élèverons jusqu’à maturité afin qu’il nous soutienne dans notre vieillesse.
Rappelons-nous que les dirigeants des groupes terroristes et extrémistes, qui recrutent nos enfants dans leurs rangs, n'ont pas enduré la douleur de donner naissance et d'élever nos enfants, n'ont pas eu de nuits sans sommeil et ne les ont pas nourris.
Pour cette raison, nos enfants n'ont aucune valeur pour eux, en un instant ils les transforment en terroristes suicides et réalisent leurs objectifs impurs.
Après leur perte, seulsles parents souffrent.
Nous ne devrions pas laisser les noms de nos enfants entrer dans l’histoire de la nation comme terroristes ou extrémistes.
Cela porte atteinte à l’honneur des parents tadjiks et de l’ancienne nation culturelle tadjike.
Alors éduquons nos enfants, apprenons-leur les sciences, encourageons-les lire des livres et aidons-les à obtenir un métier pour qu'ils ne souffrent pas, ne se perdent pas, pour qu’ils aident et prennent soin de leurs parents dans leur vie future.
C'est pour cette raison que nous avons accepté cette question au niveau de la Constitution, qui stipule qu'à un âge avancé des parents, l'enfant est obligé, responsable de prendre soin d'eux.
Nous devons protéger l'union et la solidarité, la paix et la stabilité de la société et notre unité nationale, qui sont notre saut national contre les dangers des temps modernes, comme la prunelle de nos yeux, car notre pouvoir est dans l'union, le patriotisme et notre travail dévoué pour le bien de la prospérité de la Patrie et du développement de notre État.
Chers jeunes, qui possédez aujourd'hui et demain du Tadjikistan indépendant !
Je fais appel à vous et souligne que vous protégez l'indépendance et la liberté, ce qui est le meilleur bien pour la nation tadjike épris de liberté !
Aimez cette Patrie céleste, protégez-la fidèlement comme le trésor de nos ancêtres !
Soyez fier d'être Tadjik, car nos ancêtres –éminents fils de la nation tadjike, ont apporté une grande contribution au développement de la culture et de la civilisation humaines et ont éclairé le chemin du monde vers la coexistence et la solidarité.
Soyez prêts à protéger cette terre sainte afin que nos honorables mères et sœurs puissent mener une vie paisible.
Prouvez que vous êtes les descendants de Cyrus le Grand et Moukanna, Spitamen etDevachtitch, Temourmalik et Vose et des milliers de fils courageux de cette Patrie !
J'ai confiance en l'honneur, l'intelligence, la force intellectuelle et physique, le sens élevé de l'indépendance et de l’aspiration à la liberté, le patriotisme, le courage et la vaillance de chacun de vous.
Chers compatriotes !
J'ai souligné à plusieurs reprises, et je le répéterai encore aujourd'hui, qu'il faut être sage, vigilant et prudent dans la vie, ne pas se laisser tromper par les objectifs égoïstes des groupes d'intérêt.
N'oubliez pas que personne ne pense à améliorer notrePatrie, notre foyer et notre famille.
Nous devons nous-mêmes construire, améliorer la Patrie de nos ancêtres et léguer aux générations futures un État civilisé et développé!
Je sais que nous avons encore des centaines de problèmes et de lacunes.
Nous construisons un État maintenant !
Tout comme un jeune couple qui se marie et est séparé de ses parents, notre État n’est pas sans problèmes.
Cependant, je suis convaincu que nous avons le pouvoir de surmonter toutes les lacunes et tous les problèmes existants.
Nous avons surmonté ensemble les problèmes les plus difficiles durant les années de la guerre civile et avons atteint ces bons jours, alors que certains disaient que nous allions disparaître de la carte politique du monde, mais cela n’a pas eu lieu, c'est-à-dire leurs mauvaises pensées n’ont pas abouti.
Contrairement aux souhaits et aux plans des ennemis de la nation, nous avons été ressuscités, nous avons sauvé notre État de la destruction et notre nation du danger de désintégration et l’avons bien récupéré.
Les jours ne sont pas loin où vous et moi construirons une vie meilleure et écrirons notre nom dans les pages de l’histoire de la nation avec des lettres d’or.
Parce que notre peuple – le fier peuple du Tadjikistan – a le pouvoir et la force de construire une vie encore plus heureuse et tranquille !
Une fois de plus, je félicite tout le noble peuple du Tadjikistan et nos compatriotes à l'étranger à l'occasion de l'arrivée du mois béni du Ramadan.
Je souhaite à tout le peuple du Tadjikistan santé, paix et stabilité, un foyer prospère, grâce et bonheurs, et à vous tous - estimés participants - bonne chance et succès dans la voie de protéger l'indépendance et la liberté de la Patrie et de sauvegarderles valeursessentielles nationales et religieuses.
Tout le meilleur !
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Speech by the President of the Republic of Tajikistan, Leader of the Nation, His Excellency Emomali Rahmon at a meeting with activists of society and religious workers of the country, Vahdat Palace (Palace of Unity)
March 9, 2024
Dear compatriots!
Dear activists, representatives of society and religious workers!
At the outset, I would like to sincerely congratulate all the meeting attendees and the entire people of the country on the occasion of the start of the Holy Ramadan - the month of piety and benevolence, charity, forgiveness of sins and spiritual purification, I wish peace, tranquility, abundance and prosperous life to every resident’s family of the country.
It should be said that the wisdom of piety and fasting is not limited only to refraining from eating and drinking, but this blessed month is considered as an important means of faith for Muslims to do good deeds, pleasant actions, to keep hands and tongue clean, to make concessions and forgiveness, to be patient and tolerant and to have other good human trait qualities.
According to the Holy Quran and the Prophet’s Hadiths, every good deed and action performed in this holy month is better and greater than in other months and has more rewards.
Hence, Ramadan is the best month to expand charitable activities for orphans and the disabled, poor and homeless families, the needy and helpless people and relatives.
In surah "At-Tawbah", ayat 60, Allah says: “Alms-tax is only for the poor and the needy, for those employed to administer it, for those whose hearts are attracted ˹to the faith˺, for ˹freeing˺ slaves, for those in debt, for Allah’s cause, and for ˹needy˺ travellers. ˹This is˺ an obligation from Allah".
At the end of 2023, we have evaluated the main directions of domestic and foreign policy of Tajikistan during the annual Address of the Head of State, and in January 2024 at the Government’s expanded meeting there were analyzed achievements of our people and identified tasks for the near future.
Today I would like to express my opinion on the continued processes in the contemporary world, including a clash between cultures and civilizations, religious differences and conflicts, the unprecedented spread of religious terrorism and extremism, "double standards policies" towards religious extremist groups that have become a means of exploiting various interests, as well as their influence on our society and the state.
There are issues on which we need to openly express our opinion, to discuss undesirable processes and prevent them from erupting into any other tragedy like the one that happened in the 1990s.
In this respect, we decided to meet with representatives of the country's society, scholars and scientists, activists and religious workers on the eve of the Holy Ramadan and discuss issues related to social life, including morality and enlightenment of our country’s people and identify the tasks to overcome some problems and shortcomings existing in this direction.
I would like to recall that during more than thirty years of our country’s independence thousands of entrepreneurs and businessmen, generous individuals and respected people of our society with deep understanding of our national values, culture and ethics, have supported social policy of the state and the Government and implemented many beneficial and constructive initiatives.
So far, they have contructed thousands of schools and kindergartens, hospitals and health facilities, roads and bridges, factories, industrial enterprises and other economic and social services, provided hundreds of thousands of the country's residents with jobs, helped low-income families, orphans and disabled people four or five times a year and currently are executing many pious deeds.
Availing myself of this opportunity, I would like to express to all of them sincere appreciation of the state and the Government for their patriotic and humanitarian actions.
This is the charity and good deeds that lead to God's blessing, their rewards and fruits reach the seven descendants of a man and are recorded in the deeds of both themselves and their ancestors who raised such well-doer children.
As You can see, today hundreds of thousands of our citizens travel abroad for labor migration, how they suffer away from their families and children and in addition, they contribute to charitable activities.
Isn't that well-doer?
Or to construct a school or as it used to be called in the past “a madrasa”, how many of our and your children will acquire literacy and knowledge, and adolescents and youth will get professions and skills, isn’t this a commendable work?
Today we are grateful that thanks to the blessing of state independence, harmonious and favorable conditions have been created in all spheres of our country’s social life, including favorable conditions have been created in the direction of conscience freedom and today our citizens freely fulfill their religious precepts.
Could we freely go to the mosque in the 1990s?
Could we freely visit our relatives and children in other cities and districts?
Is today different from those days?
One of the causes of instability in those years was our ingratitude, which led to hardships.
However, the same behavior is still observed in some regions.
Thanks to a great milestone event in our people’s life, i.e., independence and freedom, we were able to revive our national and religious values, and our people thoroughly familiarized themselves with the ancestral religion, with wise elders and great figures of science and literature of the past.
State independence allowed us, the civilized Tajik nation, to republish our great people’s works and make them accessible to the country’s nation.
I reiterate that all this is the benefit of the most sacred blessing of our people's life - our state’s independence, freedom and secularity, which has created equal opportunities and a free and harmonious religious environment for followers of all religions.
Our nation also had the opportunity to revive national customs and religious rituals and holidays - Nowruz and Mehrgon, Tirgon and Sada, Ramadan and Kurban holidays as part of the national culture, with the aim to proudly celebrate them with free participation of country’s young and old citizens and with a history of more than six thousand years of the Tajik nation.
During the independence years, the Government of Tajikistan has done significant work to create favorable conditions for ensuring freedom of conscience and religion.
In 2009, the celebration of the 1310th anniversary of the founder of the Hanafi tolerant madhab, Abu Hanifa Nu’man ibn Sabit (known as Imami Azam) with the participation of famous scholars and figures from 55 countries was an important event in the spiritual life of our people.
When I decided to hold such an event, some of the country's intellectuals were against it, saying what purpose we are pursuing by organizing it.
They did not consider the important issue that our people do not know their madhab and madhab elders, even many did not know what madhab we belonged to.
I felt that.
Also glorification of influential scientific and religious figures, such as Mawlana Jalaluddin Balkhi, Abu Ali Ibn Sina (Avicenna), Abdurrahmani Jomi, Muhammad Khujandi, Abu Rayhan Beruni, Muhammad Ghazali, Nasir Khusrawi Qubadiani, Mir Sayyid Ali Hamadani and others, publication of many moral and scientific works of the great scholars of the past, translation of the Holy Quran into Tajik, its three times publication and desimination to the people are among the efforts made in this direction.
As directed by the Head of State, some of the most authoritative interpretations of the Holy Quran - "Translation of Tabari Commentary", "Al-Hidaya" by Burhanuddin Abu Hasan ibn Abu Bakr, "Sahih al Bukhari" by Imam Bukhari, "Muqaddimah" by Ibn Khaldun and other works of great Islamic thinkers have been translated and published in Tajik.
We did this so that the Tajik people could read and know who our ancestors were.
We have decided to continue such actions, including the publication of the Holy Quran into Tajik, so that this holy book can be found in every home in the country with the aim to preserve the religious identity of our people.
Since the first days of independence, Tajikistan has treated human and civil rights and freedoms as the supreme value and developed the necessary methods and tools for their realization in the state structure.
The establishment of the Committee on Religion, Regulation of Traditions and Ceremonies under the Government, the Center for Islamic Studies under the President, the Islamic Institute of Tajikistan named after Imami Azam, the adoption of the laws "On the regulation of traditions, celebrations and ceremonies", "On Freedom of Conscience and Religious Associations", "On the responsibility of parents in the education and upbringing of children", the registration of 4,000 religious associations, i.e. mosques, and the organization of pilgrimage of citizens to Hajj and Umrah are among the most important efforts of the country.
Today in Tajikistan one mosque falls within every 2,000 citizens, whereas in the Commonwealth of Independent States this figure constitutes 3,000-3,500 and in other developed countries of the world this figure is 5,000-5,500.
Meanwhile, there are freely operating one Ismaili center, two Ismaili prayerhouse development committees and 67 non-Islamic religious organizations in the country.
Declaring Dushanbe as the capital of Islamic culture in 2010 by the Islamic World Organization for Education, Science and Culture (ISESCO) is a clear evidance that Tajiks have made a valuable contribution to the preservation of religious heritage, its enrichment and, in general, Islamic culture and education at the level of the Islamic world.
This fact also shows that during the independence period, many opportunities have been created for our citizens to realize their religious rights and freedoms, and freedom of conscience has been ensured at the necessary level.
So how can we not be grateful for our independence and sovereignty?
Today there exist nations in the modern world that have been struggling for centuries to acquire a state, and millions of sacrifices have been and are being made in this way.
In this connection, I will say only one thing: “an individual living in Tajikistan, who is ungrateful to this paradise-like land of his ancestors, will be humiliated”.
Only our State’s independence and secular system allowed various peoples and followers of different religions and madhabs to freely carry out their religious activities within the provisions of the country's Constitution and current legislation.
The history of the new Tajik statehood and the elapsed time have proved the correctness of choosing a secular state system in modern conditions.
I have been the Head of State for only five days when I was elected to this position at the historic 16th session of the Supreme Council in the ancient Khujand city to ensure the security of the Tajik state on the global stage and to prevent the collapse of the Tajik state. This is the way and the structure of government, which I suggested.
The analysis and review of actions taken by the Government of Tajikistan for more than 32 years concerning religion is a sign that our democratic and secular state is taking decisive steps to ensure freedom of conscience and fulfills its mission and historical duty to believers at the necessary level.
Today we are free - you obey, celebrate divine service, pray, fast, go to the mosque, visit to Ka’ba for worship, do good deeds, you are free.
Tajikistan treats all religions well and has created favorable religious conditions for their followers, especially for the Islam religion development, in which 99 percent of the country's residents believe, not only created favorable conditions, but also appreciates its constructive and humanitarian values.
We have carried out these actions as a continuation of the work done by our respectable ancestors on the way of protecting and improving the religious and moral values of Islam, purifying it from all kinds of superstition and fanaticism, protecting it from division and preserving the authenticity of our religion.
Since the intelligent son of the Tajik nation Abu Hanifa Nu’man ibn Sabit, or Imami Azam, is the founder of the largest tolerant madhab of Islam, the number of followers of which is almost 60 percent of the world's Muslims, i.e., more than half of Islam believers.
Tell yourself now, how can we not be proud of this great son of the nation and other great men? How?
I would like to remind you that the reason for the great number of followers of the Hanafi School is its reasonableness and tolerance; it adapts to the conditions of every era, including the modern era, and places man in a very high position as the best creature of Allah.
In fact, in modern times, peoples and nations under the protection of their independent state try to protect their national values, cultural achievements and individual freedoms from the threat of globalization of interests and abuse of values by studying and inventing modern science, knowledge, and technologies.
God created humanity, gave him mind, eyes, water, soil and earth at his disposal to live, enjoy this world, use his mind, adapt to the times, do not follow superstition, study science, acquire a profession, study crafts and keep on living your life.
Following our ancestors’ rituals, the Hanafi madhab is one of the most effective means of protecting the ideological space of our society from threats and dangers in modern conditions.
In the severe conditions of the crisis of "Hadith studies", among hundreds of famous researchers of the Prophet's hadiths, Abu Abdullah Muhammad Ismail Bukhari by processing scientific, logical and historical methods review them and presented to the Islamic world 7250 authentic hadiths from among hundreds of thousands of fabricated hadiths.
The world science and all Muslims of the world consider "Al-Jame-ul-Sahih" of Imami Bukhari as the most authentic book after the Holy Quran.
Mawlana Jalaluddin Balkhi raised Islamic wisdom and ethics to very high poetry standards, built an understanding and tolerance bridge on three civilizations’ border - Islamic, Greek and Christian, and initiated a dialogue between cultures and civilizations.
The spiritual poetry (Masnawi) of Mawlavi (Rumi),
is, in fact, the Quran in the Pehlavi (Persian language)!
This great masterpiece of the Tajik nation’s son, which UNESCO celebrated its 800th anniversary on the initiative of Tajikistan, has been published in many countries in recent decades and has become a widely read book among the nations of the world.
By the will of fate, I visited his tomb twice.
You will see various nationalities, peoples, and representatives of different religions and madhabs in Mawlana's shrine.
I think Mawlana’s works are intended for these days; they are written for all.
They advocate for unity, tolerance, patience, cooperation, coexistence and friendship.
That is why all love him.
The spiritual and cultural bridge built by Mawlana has united different peoples and nations of the world over the centuries and even today followers of different religions - Muslims, Christians, Jews - visit his shrine, and still respect his name and works.
We are proud that all of Mawlana's works are written in Tajik.
This year, based on Tajikistan’s initiative and proposal, UNESCO will celebrate Mawlana, and I think it will play a valuable role in the worthy representation and better recognition of the language, history and culture of the Tajik people in the world.
But since the 1990s, new priests, new Hazrats and mawlavis appeared, who with all their falcificated and fabricated works wanted to mislead our people.
If there would not exist any laws, new prophets, as Sheikh Temur would appear in every village.
Then every mullah, according to his intelligence and literacy, will start imposing his views on people.
All our nation’s scholars and great figures, such as Abu Abdullah Rudaki and Hakim Abul Qasim Firdawsi, Nasir Khusrawi Qubadiani and Abu Ali ibn Sina (Avicena), Mawlana Jalaluddin Balkhi and Saadi Shirazi, Hafiz Sherozi and Kamoli Khujandi, Mirza Abdul Qadir Bedil, Ahmad Donish and Sadriddin Ayni have explained the world and future life through enlightenment and self-discovery.
It is therefore, Tajikistan citizens, especially the youth who consider themselves Muslims and followers of the intellectual Hanafi madhab, have the moral right to be proud of being the heirs of universal spiritual and moral figures.
Every individual of this land, every adolescent and youth who is inextricably linked to the Tajik nation and people with historical, linguistic, cultural and spiritual roots, should proudly say that “I am Tajik, the grandson and heir of a cultural ancestor, who have rendered a valuable service for the development of science and culture and human civilization, as well as the protection of the authenticity of Islam, and deserve a worthy place in the Islamic world”.
Religious workers, explain to people and inspire them, first and foremost, you yourself must be educated and must have enough knowledge.
Why do we give priority to other cultures?
Why do we agitate and propagandize other people so much?
I don't understand, what does this behavior give us?
Why do we mislead the nation?
In what language should I explain?
Which leader would deliberately push his nation and people into the disaster?
Dear participants!
It should be noted that, despite the State’s upright attitude towards all religions and madhabs, especially Islam, we witnessing the increase in disturbing manifestations of fanaticism and superstition, divisiveness and religious extremism in recent years, as well as non-compliance with the Constitution norms and current laws.
We witnessed and well remember that all the 90s tragedies were caused by violation of the Constitution and existing laws.
We crushed everyone. What did it lead to?
It led to Anarchy - power vacuum!
This is despite the fact that, according to prominent Islamic science scholars, superstition, fanaticism and religious extremism have no connection with the Islam humanism teachings.
The Islam religion enemies support and finance religious extremism by every possible means to sow the seeds of dissension and hatred, to create a sense of Islamophobia and religious division among the Muslim community and to achieve their selfish goals, one of which is to obtain the rich wealth of countries.
Today it is no secret for anyone that the centers of a number of terrorist and extremist parties and movements are located in the developed countries.
Moreover, most of the wars taking place between countries are religious wars in one or another way.
They involve the Islam and the Muslim Ummah enemies.
In recent years, the unprecedented expansion of superpowers' efforts to realize their interests, re-distribution of the world, accelerated armament, the start of the Cold War’s new stage, the unprecedented intensification of terrorist and extremist activities, which, unfortunately, have acquired a religious character, difficult situation that has developed after the COVID–19 pandemic, as well as climate change and its severe consequences – drought and water shortages, food deficits and hunger make the situation in the world complicated and unpredictable.
That is, today humanity is in a period of serious military clashes, droughts, water shortages, hunger, socio-economic recession and, in general, in a very difficult situation in its history.
Human history experiences a potentially sensitive and dangerous years.
That is why in such a situation and in such years, when our and your lives are in danger, we should not exaggerate.
Because of the previously mentioned factors, we have lately witnessed destabilization of people's lives and disruption of the security situation of states through the politicization of Islam or political Islam influence in a number of countries with Muslim populations.
"Color revolutions" and other processes similar to them, which were envisaged as the forced civil war in Tajikistan, where they originated and what they led to, are not secret for anyone today.
Religion politicization is an artificial process that has no place in Islamic teachings.
Because Islam has not been political since its birth, and the first step of its teaching is reading and studying, then believing in and recognizing the singleness of God.
When we say “God is the Oneness and Compassionate and Merciful”, it is only Him we must worship, not anyone or anything else.
In the complex contemporary world, it is our duty to protect our state and society independence, freedom and security, treat religious values rationally, protect the Islamic religion constructive values and prevent the spread of dissent and extremism, while observing the requirements of the secular state laws.
I believe that neutrality or compromise in this issue is equal to destroying our own and our children’s happiness.
Since the elder generation of the country and the majority of those sitting in this hall are well aware that to what events and tragedies neutrality leads for both the state and the nation.
If one of the reasons for the imposed Civil War was the prejudiced use of people's religious feelings, the other major factor was neutrality and indifference to the state and the nation’s fate.
I was one of the witnesses in the parliament hall at that time.
The Civil War would not have started in Tajikistan if most people had not remained neutral.
What misfortunes had brought this war? How many people have been killed?
More than 150 000 killed, one million forced refugees, more than 50 000 orphans, millions of people who lost their loved ones, and billions of somoni economic losses of those days are still not forgotten by our people and are still felt in our today’s economy and life.
Dozens of new cemeteries have appeared in the neighboring country of Afghanistan from among Tajik refugees.
In those days, people who sold their faith, turned father against son and brother against brother, and the imposed civil war of the early 90s started from the mosques.
That is, the time has come for us to fight all kinds of undesirable and dangerous phenomena, including extremism and terrorism, and to ensure the supremacy of the law in the country.
Remind yourself that Tajikistan had only 34 mosques, including 17 public mosques, 15 churches and 2 synagogues during the Soviet period.
There was no pilgrimage, no pilgrims, no umrah, no Islamic Institute, and a large number of mosques for fivefold prayers.
The elders among you know this fact.
However, despite such strict limitations of that time, there was neither an extremist, nor a religious terrorist, nor a religious incitement or conspiracy.
There are 4,000 mosques, Islamic institutes, and scientific theological institutions in Tajikistan so far, more than 250,000 pilgrims, over 400,000 Umrah pilgrims and thousands of religious workers are graduates of foreign and domestic religious educational institutions who received their education in freedom independence atmosphere.
One of the largest mosques in the region has been built in Tajikistan’s capital city.
Construction of a new modern building of the Islamic Institute of Tajikistan with high art of national architecture is continued at a rapid pace.
However, in exchange for all the measures taken so far, as well as the support and patronage of the state and government to maintain stable religious situation in the country, fanaticism and superstition, splittism, alienation and wastefulness, extremism and terrorist acts of a religious nature are becoming an alarming factor and a serious problem.
I would like to emphasize that this process will not remain without influence on Tajikistan’s political, economic, social and spiritual situation, which today is globally recognized as an initiator and champion country in solving global problems.
We have now removed from our consciousness and memory the immoral name of "fratricidal war", which was imposed on our ancient, cultural and civilizational nation, and we now presenting Tajikistan in the international arena as an independent, democratic, law-based and secular country, and most importantly, as a proactive and creative country and the author of five international initiatives.
I should also say that our ancient holiday - Nowruz also received the international status on the initiative of Tajikistan.
Tajik national dishes - oshi palav, our national clothes, including Chakan, were introduced to the world.
But who recognized us in previous years?
So how can we be ungrateful for this state, this state structure and this paradise-like Motherland?
Heavy tragedies and events have been recorded in the history of Tajik statehood, the main factor of which was the predominance of extremist religious ideology, fanaticism and politicization of religious views.
Let us take, for instance, the Samanid state’s destiny.
According to academician Bobodzhon Gafurov in his book "Tajiks", the Samanid State was formed on the basis of self-knowledge and awakening of national consciousness, lasted 124 years and was defeated precisely as a result of religious extremism and xenophily.
Religious figures, who betrayed their national essence, laid the foundation for strangers with the goal of seizing the Tajik national state.
In the late twentieth century, after gaining Tajikistan's independence, extremist religious figures, at the same time xenophiles, tried to destroy and remove the young Tajik state under the cover of Islamic slogans to seize power, and once again, by imposing alien culture, drag the Tajik people to subordination by others.
Under such crucial conditions, a group of leaders and intellectuals showed indifference to their children and grandchildren’s future fate, which served to dragging the newly independent country into civil war.
According to the conclusions of scientists, experts and specialists in Islamic studies, over the past 14 centuries, one of the proven means of geopolitical players has been implementing "political Islam" programs, which were used by them to implement all kinds of self-serving goals.
Our compatriots well remember how the terrorist and extremist organization "Islamic Renaissance Party", whose activities were banned in the country, appeared on the political arena with the help of geopolitical players and was the major cause of the civil war outbreak.
This was done with the aim of creating an Islamic state and imposing an alien culture on our people.
The study and analysis of the issue shows that for the future fate of the Tajik nation, the factor of society radicalization and citizens’ linking up with terrorist organizations of a religious nature in the current conditions also remain a serious threat, and will have undesirable consequences in case of being not prevented.
The relevant structures and bodies of the State are engaged in an organized struggle against these threats based on programmes and other documents and legislation adopted by the United Nations. Tajikistan is recognized as an active country in combating terrorism and extremism and is fighting against these dangerous phenomena in cooperation with the international community.
Despite this, cases of joining terrorist and extremist movements in some cities and areas by some of our citizens have been observed.
The main reason for this situation, first of all, is that work with the people in direction of the formation of creative morality is not established at the proper level.
The heads of provinces, cities and districts, local structures of the ministries of education and science, culture, labor, migration and employment, committees on youth and sports, women and family affairs, on religion, regulation of traditions, celebrations and ceremonies, other relevant state and public structures, including law enforcement agencies and courts, consider ideological work as secondary matter and do not pay necessary attention to this issue.
On the basis of Article 1 of the Constitution, the Republic of Tajikistan, which was adopted not by my will, not by Parliament’s wishes, but by the voice of the entire people of Tajikistan, was declared a sovereign, democratic, law-based, secular state, and freedom of conscience and religion, along with other rights and freedoms, is ensured by constitutional guarantees.
In continuation of this process, laws "On freedom of conscience and religious associations", "On combating extremism", "On combating terrorism", "On regulation of traditions, celebrations and ceremonies", "On the responsibility of parents for education and upbringing of children", as well as the Concept of state policy in religion sphere and national strategies on countering extremism and terrorism 2016-2020 and 2021-2025 were adopted and implemented.
However, it should be emphasized that the subjects of confronting extremism and terrorism, including the relevant ministries and departments, comittees on religion, youth, women and family affairs, local executive bodies of state power, villages and rural executive authorities, as well as the public, have not established implementation of the aforesaid documents at the appropriate level in lieu with the real situation. It gives the impression that they have forgotten the horror and tragedy of the civil war of the 90s.
Many have forgotten how the war began, where, for what reasons and factors.
Meanwhile, in those days there functioned all the necessary structures.
Even more structures functioned than today, but there was only a report mostly on paper.
Despite the ban on the activities of 28 extremist and terrorist organizations in the country by the Supreme Court decisions, there are still cases of joining such parties and movements.
During the last 10 years, 6,680 crimes of extremist and terrorist nature were detected and registered in the country, including 86 terrorist acts and attempts, 11 cases of which were prevented.
At this time, as a result of active extremist propaganda through social networks and during a period of citizens’ labor migration, increased the number of young people joining the extremist-terrorist organization Islamic State and other terrorist groups, and their transfer to other regions has increased, which causes serious concern in society.
According to operational data, out of those individuals, who took part in armed conflicts in foreign countries, more than a thousand people were killed and thousands of others went missing.
In this regard, I want to emphasize one more point.
People, who studied in unofficial and doubtful educational institutions, introduce radical and hostile ideas into Tajikistan’s religious atmosphere.
Thus, the Salafiya movement representatives have a negative attitude towards the Khanafi Madhab and its founder Imam Abuhanifa, and are experiencing hostility towards the Ismaili Madhab, which is historically part of beliefs of the country's indigenous population.
The followers of this movement deny the ideas of other madhabs’ representatives and proclaim them as infidels, and inflame inter-madhab disagreement on this ground.
It should be noted that the majority of people, who have joined the “Islamic State” and other extremist and terrorist organizations, are the “Salafiya” teaching followers.
Given the previously mentioned, this movement was declared extremist and terrorist group by decision of the Supreme Court of Tajikistan and its activities were banned in the country.
Despite this, in the period from 2015 to the date, more than 2300 citizens of the country joined this movement, 1945 criminal investigations were initiated on these facts.
Unfortunately, some imam-khatibs become followers of extremist and terrorist groups advocate their radical ideas among believers.
Thus, the imam of one of Kanibadam’s mosques, during his religious training abroad, joined the “Salafiya” extremist movement, during his activities in this mosque regularly organized illegal gatherings, convinced city’s youth about the “Salafiya” movement superiority compared to the Imami Azam Madhab and involved them to this movement.
The imam of the mosque in Shodi village of Dzhabbor Rasulov district regularly advocated and agitated the ideas of the “Islamic State” terrorist organization among praying people.
Moreover, the chief khatibs of the mosques of Bobojon Gafurov and Guliston (one person each) districts, Khujand (two persons) and Kanibadam (six persons) cities joined the “Muslim Brotherhood” extremist and terrorist organization while studying in foreign religious educational establishments and after returning to their homeland, regularly spread their extremist views to the public.
Similarly, the preachers of this extremist organization, several citizens of the Arab Republic of Egypt, with the aim of implementing their covert activities in our country, joined the Tajik National University and the Sotim Ulugzoda International University of Foreign Languages of Tajikistan as teachers and at the National Academy of Sciences of Tajikistan as staff members, imposed their extremist views on a youth group under the pretext of providing religious education, attracted 124 people to the “Muslim Brotherhood” extremist organization.
Even one of the imam-khatibs of Kanibadam mosque, while serving his sentence in prison in Khujand city, mercilessly, brutally beheaded the head of the correctional institution and tried to escape from the prison.
A former mosque’s imam-khatib.
This is quite horrible.
Over the recent years, the number of terrorist acts by some Tajikistan citizens in other countries of the world has increased; these inhuman acts harm the Tajik state and the Tajik nation reputation on the global stage.
According to reports, over the past three years, 24 of our citizens in 10 countries around the world have committed terrorist acts, including by explosion in a crowd of people.
Meanwhile, suicide is not jihad, but a great transgression that contradicts teachings and demands of Islamic religion.
In Surah Baqarah of the Holy Quran, the 95th ayat says: ".... and do not let your own hands throw you into destruction by withholding ".
These actions are being designed by concerned groups and special services in some countries that take advantage of the little enlightenment, inexperience and ignorance of some of our young people.
We are aware of the selfish goals of the Tajik nation enemies and are taking all necessary measures to prevent them.
These actions are being implemented with the aim to demolish the Tajik people and the Tajik state.
In this process, the state leadership constantly takes measures to forgive misconduct and instruct the perpetrators of the crime for a peaceful life.
During independence period, amnesty documents were adopted 17 times, more than 170 thousand criminals were released from criminal liability and punishment.
All these steps were designed to ensure the nation and the state’s security, absolute peace and stability, and national unity.
This was done to ensure that our people would no longer experience the perilous times of the 1990s.
In addition, thanks to the humane initiatives of the country's leadership, amendments and additions have been made to criminal legislation, and it stipulates that in case of citizens’ voluntarily refusal from participation in extremist and terrorist groups, as well as cessation of further involvement in armed hostilities in the territory of other countries, they will be exempted from criminal liability.
Using this opportunity over the last ten years, 1,640 people have returned to their homeland and criminal cases against them have been terminated.
57 citizens used this opportunity only within two months of this year.
In 2023 alone, 328 people uzed this opportunity and 140 citizens utilized this possibility during two months of the current year.
However, authorities for committing extremist and terrorist acts currently want 4,075 citizens.
In this respect, the Prosecutor General's Office and other law enforcement agencies are obliged to decisively intensify their efforts on returning them to their homeland, as well as to ensure the employment of such persons and citizens released from correctional institutions.
To that end, a headquarter within the Prosecutor General's Office for considering wanted individuals for committing extremist and terrorist acts must be established.
We reiterate our appeal for these citizens do not allow themselves be deceived by various intrigues and think about their parents, children and the authority of the nation-state.
They can return to their homeland with confidence and take advantage of the opportunities provided for by law.
Young people should become concious that joining extremist groups, committing terrorist acts and discrediting the state and the nation have adverse consequences.
They must choose the correct path on life, carry out their activities for the family, state and society interests, and take advantage of our country’s peaceful atmosphere and the opportunities provided by the state for vocational training, mastering science, knowledge, professions and crafts.
While most of the Islamic countries of the world are rapidly developing by studying modern sciences, even seek to conquer space, involvement of some citizens in radicalism, extremism and illicit religious education is growing in our society.
Youth from Islamic countries are attending the most prestigious higher educational institutions in the world, but our people are still stuck in thinking about what is goodness and what is sin, what is allowed, what is forbidden, the Hajj pilgrimage, the umrah, eating in honor of the Hajji and visiting the Hajji.
680 cases of illegal religious education of 5,000 students were detected in the country from 2020 to 2023.
In 2023 alone, there were detected 300 cases of illegal religious education and prevented the involvement of more than 4,100 people, which indicates the intensification of brainwashing of children, adolescents and youth.
During this period, law enforcement agencies attracted 520 religious figures to administrative responsibility for such violations.
Meanwhile, over the past 10 years, law enforcement authorities have revealed 1,320 crimes of parents preventing their children from receiving a basic secondary education.
I especially emphasize that illegal religious education in many cases leads to religious fanaticism transformation in student’s conciousness and its subsequent commission of extremist and terrorist acts.
The analysis shows that most of individuals involved in extremist and terrorist crimes during their adolescence were covered by illegal religious education and suspended from study in middle schools.
For instanse, most of terrorist group members that undertook an armed invasion into the “Ishqobod” border post of the Border Troops on the night of November 6, 2019, killing 6 soldiers, had previously obtained illegal religious teaching in the country and abroad.
During this attack, one of the members of this criminal group - an elderly woman with a knife – carried off a sentry who believed her as a woman, like an elderly mother that she approached him without a weapon.
He approached her, as if to his mother, to take her to a warm place, to a warm house.
Imagine a 70-year-old woman allegedly murdered her own grandson.
The purpose of this group was to acquire weapons and mass murder of civilians, including in Dushanbe city.
Also the murder of several convicts in Vahdat prison, which occurred several years ago because of religious strife.
The government of the country is constantly taking measures to create conditions for religious education abroad.
The procedure for receiving such education is regulated by Government Decree of 30 December 2011.
During the period of independence, hundreds of our citizens were sent to religious educational institutions in foreign countries in accordance with the instructions of the relevant government bodies.
However, 4 thousand 150 citizens by neglecting the established order went to foreign countries and entered religious educational institutions unofficially.
This is despite the fact that their certificate or diploma is not valid in Tajikistan.
Analyzes show that these citizens are vulnerable to extremist agitation and brainwashing, and 156 of them have joined extremist and terrorist parties and movements abroad.
In connection with this, thanks to the efforts of the Government of the country, since 2010, almost 4,000 people engaged in non-formal religious education abroad have been returned to their homeland, and 205 people are remaining abroad.
It is necessary to take all measures to ensure their complete return to their homeland, providing them with work and education.
Because of the implementation of specific measures over the past three years, about 400 citizens of the country returned to their homeland from Syria and Iraq, and in 2023 - 104 people, that is, 29 families consisting of women, teenagers and young children.
Illegal religious teaching leads to fraud, fortune telling and witchcraft, other illegal actions, illegal private medical activities and, in connection with this, causing material and physical damage to citizens.
In a number of cities and regions, there have been identified cases of illegal medical treatment by some religious workers.
For example, a resident of the Shahrinav district, Sattorov Saidmahdikhon, also known as “Sheikh Temur”, who had previously served 7 years of prison for fraud, having no religious literacy, introduced himself as a religious scholar engaged in illegal religious treatment, obstruction of children from receiving basic general education and extortion. For these actions, he was charged with criminal liability.
What did this man do? I don’t know why our people are like this, a talisman written by “Sheikh Temur” - you watched it on TV and on the Internet, they gave it to him to read. What did you write here, he can't read his own talisman.
He himself cannot read the amulet he wrote, the letters he wrote.
He says this is how my father wrote and this is how I learned.
People even came from other republics. Our people stood in line and kissed his shoes.
They stood in line and drank the water he used to wash his hands.
What is this? What kind of Islam is this? Where does it come from?
The most disgusting act here is the involvement of some so-called clerics as well as imams in immoral activities using the religious beliefs of citizens.
In the period 2016-2024, there have been identified more than 50 cases of such crimes in the country and the perpetrators were brought to justice.
In fact, there are many such cases, but I will not allow the immoral actions of such people to be shown on television.
In the future, we will make changes to the law - every young person or teenager who is taught by a cleric or someone else and engages in murder and terror, first of all, the same cleric must be held accountable before the law.
People of Tajikistan! The Prophet of Islam strictly forbade going to fortune tellers and sorcerers and said: “Whoever goes to a fortune teller, his prayers will not be accepted for 40 days, and if he believes what the fortune teller says, he will leave the faith. .."
Another question is why parents are so interested in receiving religious education, especially abroad, while according to legislation adopted not only in our country, but also in most countries of the world, certificates of graduation from religious educational institutions of other countries are invalid.
Most parents are of the opinion that by studying Islamic science, their child will not necessarily work in government agencies, become a mullah or a religious figure; it is enough that people will feed him.
The adoption of the Law “On the regulation of traditions, holidays and rituals in the Republic of Tajikistan” is considered an important step in regulating people’s lives, eliminating misconceptions, artificial and expensive rituals.
This law was adopted on the basis of Sharia rules, consultations of famous religious scientists of the country, and religious leaders should contribute to its implementation along with government authorities.
However, it should be said that cases of non-compliance with the procedure for holding celebrations and rituals, in particular prohibited religious ceremonies, have not yet disappeared.
During the period 2014-2023 alone, the country’s law enforcement agencies brought 5,620 people to administrative liability for failure to comply with the requirements of this law.
At the same time, I emphasize that the cooperation of government authorities and the country’s society in the implementation of the Law of the Republic of Tajikistan “On the responsibility of parents in the education and upbringing of children” is also not at the proper level.
From 2016 to the present day, 19 thousand 480 people have been brought to administrative liability for failure to comply with the requirements of this law, including 1170 teachers and 18 thousand 310 parents.
It is a cause for concern that mostly some civil servants, entrepreneurs, religious workers, their children and relatives, commit violations of the requirements of the mentioned national laws.
Therefore, I consider it appropriate to adopt the laws of the Republic of Tajikistan "On the regulation of traditions and celebrations" and "On the responsibility of parents in the education and upbringing of children" in new edition taking into account the experience gained in this area.
Taking into account these situations, all government structures and bodies, including heads of regions, cities and districts, law enforcement agencies, courts, youth and religion committees, religious associations and other public organizations, need to carry out awareness-raising work and other effective ways to prevent extremism, misconceptions and violations of the limits established by law, as well as take effective measures to improve the legal education of citizens.
We must not forget that our national laws are not ordinary laws, but a spiritual and social reform of the country, freeing the ideological atmosphere and social life of the people from misconceptions and fanaticism.
If this law were not for the benefit of the people, many countries near and far would not have studied the law of ours and would not have adopted such a law in their countries.
I am a witness that three brides were brought to one family on one day.
His son is 40 years old and cannot get married.
Girls who have reached the age of 30 cannot get married.
Because the costs of the wedding were very expensive.
We won’t go far, I know, in some countries, you also know, religious leaders.
People live to old age, but die without getting married or having children.
What kind of life is this?
God created man to enjoy this world, to live a blessed life, to leave a legacy.
What is inheritance? This is primarily a Child.
I will tell you one thing.
I say to all the people of Tajikistan.
When we have a child, one of the sacred responsibilities of parents is to raise the child.
We must make them literate, educate them in good manners and morality, and give them the opportunity to master professions, master science, learn languages.
Let us look at the modern time.
Our madhhab, the Hanafi madhhab, teaches the same thing.
When a child remains uneducated, without a profession, without a craft, begs on the street, commits a crime or uses drugs, it means that he constantly suffers in life.
Our task is to educate them, to make them masters of professions and arts, to teach them sciences, so that after us they can lead their own independent lives.
Dear brothers, dear compatriots, respected religious figures, we ourselves were children, many of us are children, we had parents, how our parents tried for us.
They did not eat bread in their own stomach, leaving it for their children so that they would not be hungry, barefoot and without clothes.
Especially for girls, mothers worked hard to raise them and send them off into independent life.
Is not it? How much they suffered.
When a child is literate, he has a profession, craft, science, he can find work anywhere in the world.
He finds his bread and life, he does not suffer, and he lives a blissful life.
This is the responsibility of the parents.
During my travels, I communicate with our compatriots.
There are people who are angry with their parents.
They say my parents did the same thing in life, what should I do, Your Excellency?
In his house there are three disabled children, in wheelchairs, you know, all the girls and boys are disabled.
He made matchmaking to his relatives.
This is cruelty.
This is old stuff from past centuries.
The husband left them, saying that what I will do with them.
The mother has two disabled daughters and two disabled sons in her family, but where are parents who made matchmaking her.
In such cases, the parents are primarily to blame.
Look at the Islamic world, what progress it has made.
They take their children to the world's leading universities; teach them the arts, and their children become knowledgable.
They are flying into space.
Are they are not Muslims?
You know what relief the regulatory law brought, how many immoral habits were eliminated, how many families improved, how many marriages increased.
According to experts, a retreat from the essence of religion and a lack of understanding of its humanistic values by citizens becomes the basis for excesses, and sometimes misconceptions and extremes.
There is a common saying among our people: “God did not create man for the day of trouble.”
Therefore, we must understand that the essence of Islam and the tolerant Hanafi sect is to provide the best living conditions for our families and ourselves, including our children, who are the gift of God to us, and provide them with good living conditions, educational opportunities, upbringing them in a spirit of self-conscious and self-awareness, make our homes and places of residence beautiful.
God says, “The best man is the one who is generous.”
That is, not spendthrifts, hypocrites, people who completed pilgrimage and other people, but those whose benefits reach their relatives and friends, neighbors and fellow villagers, orphans, disabled people and other needy people and bring joy to the hearts of such people, are people close to God.
Thanks to such people!
In the pre-independence period, only 29 people out of Tajikistan's population of 5 million performed the Hajj ceremony.
Dear participants!
However, during the time of independence, despite the fact that we faced serious economic problems as a result of the imposed civil war and still feel its negative consequences in our lives, the process of pilgrimage of citizens to Mecca began to increase.
The amount spent by our citizens on the Hajj during the period of independence amounted to almost 12 billion somoni, which in today’s conditions, that is, at a time when the negative process of economic decline is observed in most countries of the world, and in almost 80 countries of the world people suffer from a lack of food and hunger, for our country this is considered a very large amount.
If this amount were spent on building housing, improving the living conditions and education of children, providing quality food, clothing and school supplies, and supporting those in need or for amenities, the living conditions of many families would be improved.
I remind you that we are not against our people performing the Hajj, but I emphasize that this process should not take on the character of fanaticism, imitation and competition, as is happening in our country today.
Because we must first improve the living conditions of our children, and ourselves support our neighbors and relatives in need, and then complete the pilgimage.
We must remember one important point: in conditions where we do not have a comfortable home, our children need clothes, books, notebooks and other reading materials, we haven’t served the parents and did not make their hearts happy, and we have not taken care of them and do not know the condition of our loved ones, our pilgrimage will not meet the requirements of Islam.
According to Islamic law, boys and especially girls, after reaching 9-10 years of age, must have their own room and sleep separately.
In what family are such conditions created?
I even instructed the commission to go and see those who are going to Hajj, their homes, the living conditions of their children, their families, so that there are no problems.
Some go to Umrah at the expense of the money of their children, who are often in labor migration and have small children themselves, even taking out loans and putting the family under the burden of life.
They do not feel sorry for their wives and children!
Our dear mothers, sisters and ladies, be patient and do not allow yourself to be wasteful. Why are you cruel to your family?
Even now, there are people who spend twice as much money on organizing a ceremony after returning from a pilgrimage.
As a result, due to the Hajj or Umrah of one person, the entire family experiences financial difficulties for a long time.
The Qur'an repeatedly states that "Allah does not burden anyone more than he is capable of."
However, it is because of our ignorance, prone to fanaticism and misconception, that we perform such expensive ceremonies, do not follow the requirements of religion and create problems for the family.
They go to the Umrah saying that I have become a Hajji, but they do not know that this is discrimination.
Some are greeted as the bride and groom and kiss their hands.
Where is this in Islamic Sharia?
The fact is that Umrah is not Hajj.
These are children in grades 3-4.
This example is one of thousands, see for yourself.
Again, do not say that the words of the Head of State are unfounded.
There are religious workers, heads of the communities and districts and there are other law enforcement agencies in those communities.
According to theologians, the reward for the Umrah is less than the reward for fasting for a month.
Teach this to people.
Where are you going to spend that much?
Many believe that Hajj or Umrah purifies their sins, which is an understanding that goes beyond the logic and essence of religion.
In particular, the recent trend of women going on Hajj, even taking with them small children, who do not have the ability to understand the divine word and do not know the essence of visiting the House of God, has become a cause for concern.
Because analyzes show that most women who perform Hajj or Umrah, after returning home, in order to distinguish themselves from others, put on alien clothings and become a means of promoting it.
Dear compatriots, distinguished participants!
Hajj, like prayer, is a means of piety and repentance that helps a person to be a prudent, attentive and perfect person.
This opportunity is available to each of us if we pray five times a day or fast once a year during the holy month of Ramadan.
God loves divinity, and being righteous is certainly good.
However, the meaning of faithfulness is not limited to just abstaining from food, but also means abstaining from all immoral actions, extravagance, misconception and fanaticism.
In recent years, the incidence of diabetes and cardiovascular diseases has been increasing in the country, one of the causes of which is obesity.
What disease? Obesity, diabetes, heart disease.
Obesity – that is, eating and consuming too much.
Instead of supporting a neighbor, a disabled orphan or a poor family.
We do not think this will lead to illness.
You have to be content, do not be gluttony and greedy. This keeps you healthy.
There is a cure for diabetes – eat sparingly.
We should not forget that boastfulness and putting oneself above others does not please either God or God’s servants!
After returning from the Hajj, the change in the clothes and behavior, convening various pilgrimage ceremonies, it is discord; self-display and showing off in society as if I am superior to others.
The hadith says: “God does not look at your appearances and your possessions, but God looks at your hearts and your actions.”
You need to worship God and the Prophet in your heart!
Not in a hijab, not in a big turban, not in a long beard, not in a long kaftan!
With heart, with faith!
We are all equal before God.
God does not ask, wheather are you a mullah, or you are a nobleman, or a scientist – all are equal.
Have you performed Hajj or not?
Today one has returned from pilgrimage, you see him boasting and everyone else is greeting him.
Here are pupils of 3-4 grades (in the photo behind the scenes), the class teacher togeather with 20 schoolchildren visiting their classmate upon returning from pilgrimage, which is unacceptable, I haven’t seen it anywhere.
Taking this opportunity, I appeal to leaders and specialists in the field of religion, religious workers who have a sense of responsibility before the people, God and the Messenger, employees of the National Academy of Sciences and other relevant scientists to work with people, show the truthful religion and knowledge so that people can distinguish black from white and harm from benefit.
In this context, the Prophet of Islam Muhammad said: “Whoever does something for the sake of glory, and whoever does something out of hypocrisy (exposing himself) so that people respect him, God will punish him because of his hypocrisy, that is showing off before people will put him to shame on the Day of Resurrection.”
These are not my words, but the words of the Prophet, which are mentioned in reliable hadiths.
You have to explain these to people.
This is your soul's duty.
There is an awkward situation in some families. I personaly was witnessed when a 3-4 year old child was regarded as most distinguished guest in the house saying that he is an Excellency and he is Hajji.
A 70-year-old man on contrary is sitting at the bottom of the door.
A 40-50-year-old man goes and pours water into the hands of a 3-4-year-old child.
What is his rank?
What is this?
Why don't we explain to people?
O people, Islamic law has made Hajj obligatory once under certain conditions!
Because the Prophet of Islam also once performed the Hajj.
Not ten times, not five times, but once.
Because if they visited 3-4 times, it would be obligatory and the Muslim community would be in trouble.
Regarding Umrah, it should be said that Umrah is not obligatory and the person performing Umrah is not a pilgrim, because when performing Umrah, the Hajj, that is, the obligatory Hajj, is not considered complete. Explain this to people.
Let me emphasize once again that Umra does not give the status of a pilgrim, it is equated to prayer, because along with prayer it is a pillar of Islam, as they say, Ahmad went to Mecca and Medina, came back the same old Ahmad!
He got the Sawab (reward), he got it for himself.
He did not receive any other title, he is the same Ahmed!
You are mistaken, dear ladies, you are going on a pilgrimage as if on a journey.
You only receive one reward. After all, fast for a month, pray five times.
Serve your parents and husband.
Keep your children clean and tidy; feed them with quality food.
There are two groups of people who may not go to Hajj: firstly, people who serve their parents, in particular, people who have caring parents, that is, the disabled, the elderly and the poor.
They take care of them; receive their good prayers, which is equal to the reward of Hajj.
We say - let me visit my Qiblah.
Who is Qiblah? Father
If the Qiblah is at home, why not take care of and be kind to him?
Second, people who do ongoing charity, such as building roads and schools, lay a water supply, building a bridge, that is, actions that benefit the society, and these actions are included in ongoing charity.
Performing Umrah brings only rewards to a person, and a believer can find even more rewards in his homeland with his good deeds.
Is it right that our brother, sister, children or neighbors are hungry and we spend a lot of money to go to God's house?
Or there are no favorable conditions for children in our house, we have minor children at home and we have not fulfilled our parenting duties yet, but we are going to pilgrimage.
Let's repair our house, provide our children with quality clothes and food.
Such cases are not uncommon in our country.
Can we improve the living conditions of our people with such rituals and religiosity and conducting religious ceremonies with such difficulties?
Moreover, God said that a person’s happiness is his happiness.
One of the famous figures of science and mysticism, Khoja Abdullahi Ansari, said well on this matter:
Дил ба даст овар, ки ҳаҷҷи акбар аст,
Аз ҳазорон Каъба як дил беҳтар аст.
Каъба бунёди Халили озар аст,
Дил гузаргоҳи Ҷалили акбар аст.
(Meaning: The Kaaba is a building constructed by Azar’s son, Khalil Ibrahim. Almighty Allah looks at the heart. Therefore, destroying one heart is worse than destroying a thousand Kaabas).
Win people's hearts.
Win the heart of a poor and disabled person, a bereaved family, a sick person.
Do it yourself first, dear religious workers!
Let's collect the donation of Zakat al-Fitr and repair and restore the house of an orphan, a disabled person or a homeless person with it, how grateful they will be, first of all, your own spirit will be lifted.
What a good thing this is.
Mawlana Balkhi seems to have sensed this habit of our excesses very early on and said that one should not seek God in a house of stone; such a search for God is an imperfect search. He is in the hearts of the people of the world; know Him through the doors of the heart in the status of a person.
If we brag about our language, our behavior, our actions, if we wear long kaftans, grow long beards, wear hijabs, but have bad intentions - this is boasting.
There is nothing more!
It is about the heart, it's about sincerity and faith, people!
One of the great men of our past, Ahmadi Jomi, addressed pilgrims on the way to pilgrimage and emphasized that you must know that God's existence is in your existence and His status is in your own status.
Taking into account that, according to the Sunnah of the Prophet, the Islamic Sharia declared the Hajj a one-time obligation, the Committee on Religion, Regulation of Traditions and Celebrations, the Center for Islamic Research and the Council of Scholars is given order, that depending on the current conditions and financial capabilities of residents, within two months to prepare the procedure for the implementation Hajj ceremonies for citizens of the country.
The country's Council of Ulema is recommended to make an appropriate decision on this issue within two months at the level of Sharia norms and in accordance with the Hanafi school of thought and carry out explanatory work.
Distinguished participants!
Currently, there are operating 3 boarding houses for the elderly and the disabled with 384 residents, including 196 elderly people, 4 boarding houses for the mentally ill with 893 residents, including 842 mentally disabled people, 61 boarding schools, including 14 republican boarding schools and 47 boarding schools with local status.
There are 7706 students reside in the mentioned institutions, including 2508 girls, of whom 108 are total orphans, 1431 are without a father, 316 are without a mother, 121 are orphans, 241 are children of parents with infectious diseases who cannot take care of them, 42 father or mother with a mental illness, 67 children of drug addict parents, 1114 people from poor families and 3773 children with limited opportunities are under permanent patronage and material and spiritual care of the state.
With all this wastefulness and misconception, excesses and perversions in religion, entertainment and hypocrisy, extremism, and sometimes terror, which we do as if for the sake of God, we forget one important point: behind our wall, in a neighbor’s house, in our place of residence, in our village, district or region and in our country there are people who need our love and compassion!!!
Where did the teaching that our ancestors received, dissappered, where did the teachers who raised our ancestors in such a human spirit go?
Have the servants of our religion forgotten their novel mission?
These words do not mean that the state cannot take care of the residents of such institutions, but to think and find the right way in life and livelihood, to educate people in the spirit of humanity, not extremism and misconception!!!
This is the real mission of religious workers.
The Prophet of Islam says in this case: "The person who takes an orphan under his protection will be with me on the Day of Judgment."
You can accomplish these deeds.
We are doing it, the state does it.
Nevertheless, I always see that whether you like it or not, family is something else.
The family environment is different.
You can feel the difference even though you create the best conditions for them.
Dear compatriots!
Any people and nation whose behavior shows signs of ignorance and superstition will be deprived of a happy life.
This can be observed in the example of a number of countries in the world in today's conditions.
Therefore, our people must be conscious and not be deceived by the propaganda of the enemies of their religion, nationality and creed.
We, the people of Tajikistan, have always belonged to the moderate and tolerant sect of Imam Abu Hanifa and do not allow radical religious and extremist ideas to spread among the people of the country using religious feelings.
In this regard, I would like to recall my opinion, which I have already expressed many times: superstition is a danger that poses a serious threat to the present and future of Tajikistan and the region.
I have said many times and will repeat today that superstition is ignorance; ignorance only brings misfortune to a nation.
Our more than thirty-two years of cooperation with the countries of the Islamic world, especially with the Arab countries, shows that the turn to science, the study and development of mathematical, natural and technical sciences, the use of advanced scientific achievements and the use of modern technologies have brought them to unprecedented development and led to the elimination of established and outdated ideas.
As an example, let us take the speed of development of countries with a Muslim majority using the example of Saudi Arabia, the United Arab Emirates, Qatar, Kuwait, Bahrain, Malaysia and others.
They understood well that the only saving factor for humanity is science and the involvement of the country’s younger generation in scientific pursuits.
For this reason, they use every opportunity to guide young people into science and education and provide a happy life for their residents.
On the other hand, take the events of the last few years.
When the COVID-19 pandemic erupted in the world, who was able to save the lives of their people and humanity in general?
Of course, the countries in which science, technology and the scientific worldview developed, regardless of their attitude to religion, as well as the level of education and literacy of the population of these countries came to the fore.
What are we doing?
When the coronavirus spread throughout the world, countries began to think about inventing a vaccine, but in our country, due to superstition and ignorance, in one of the regions five people prayed for one infected person.
Four siblings died in one week.
Their families were left homeless, their children were left orphans.
Can COVID-19 be cured by prayer?
This is why we must raise our children, raise our scientists, and raise inventors so that they do not need others.
Or the case that you all heard, the mullah, who was a doctor, seemed to exorcise a demon from a poor old woman, beat her with a stick until she was crushed, he took a household knife, cut her lower tongue and lip, and the old woman died immediately.
Is this Islam? Is this a Muslim? What is this?
All in the name of Islam. This is ignorance.
This paper is white, isn't it?
You write on it with a pen or pencil.
Firstly, what is paper?
Paper is not an environmental material, it is chemistry.
They prepare it with chemicals and make paper for writing and reading, right?
What do we do next?
Those mullahs who call themselves doctors write amulets on paper and give them as gifts, right?
Drink this amulet for two mornings.
Both pencils and paper contain toxic chemicals.
That is, we poison people with our own hands.
In this regard, I emphasize that the future of Tajikistan depends on the level of education of the people and the progress of science and technology, and attracting young people to science, knowledge, professions and crafts should be the focus of attention of all members of society.
Religious officials are also required to guide young people towards the study of worldly sciences and knowledge, especially mathematics, science and engineering subjects.
Imam Ghazali in his book “Revival of the Science of Religion” says that the requirement of sciences necessary for society, such as medicine, accounting, etc., is a sufficient duty.
Let's ask ourselves one question: what is our highest scientific achievement?
What have we invented and what have we discovered?
What do we produce?
Who are our scientists and inventors?
Who raises them?
We and you
At home, in the family, at school, it depends more on us – parents.
How long will we rely on others?
How long will we continue to help the economies of other countries?
Everyone sitting in this room, starting with me, has all their clothes from abroad.
Even our turbans and kaftans are imported.
You see, today technologies and machines, even drones, have been invented to serve people.
Taxis in most developed cities of the world are unmanned, with new technologies, without a driver.
Wherever you order it, it will go.
It has no fuel, it runs on electricity.
What are we doing?
Where are our engineers and scientists?
Why can't we teach?
Even in religious education we have no progress; representatives of Tajikistan take first places in competitions for reading the Quran, but in interpretation and content they take last places, because they read well, but do not understand its meaning, cannot interpret it.
When we read a verse or a hadith, we should first understand its meaning and explain it to the people.
Moreover, we need to know where each verse, each hadith is read, and on what occasion it is read.
Dear compatriots!
The religion of Islam has recognized multilingualism, diversity of thought and the existence of different cultures of peoples and nations.
For example, in the Holy Quran this topic is clearly stated in the 13th verse of Surah Hujurat:
“O humanity! Indeed, We created you from a male and a female, and made you into peoples and tribes so that you may ˹get to˺ know one another....”
In other words, it is the will of the Lord that people should be in the form of nations and tribes and differ from each other by nationality, customs, language and culture, their own clothing and other elements.
Otherwise, it will remain unknown to which people, tribe and nationality people belong.
Alienism in clothing, that is, wearing foreign clothes with false names and hijab, is another important problem in our society.
Alienation of manners and customs in clothing is a cultural alienation that undermines the intellectual independence and national and cultural identity of a nation.
Those who wear strange clothes show off.
They think they are different, intelligent, and superior to others.
Most of them are illiterate.
There are other things to do.
Today there are groups that want to change everything under one slogan, not for the sake of Islamic goals, but to realize their preconceived plans.
According to reliable sources, during the time of Abu Hanifa, many scholars witnessed the misuse of religion for political purposes, but no one had the courage to openly express their disagreement with the arbitrariness and deviations.
As we see today, extremist and xenophobic groups are trying to achieve their unclean goals, using religious slogans to alienate us from our state and nation, from the origin of the Tajiks and the strong foundations of the history and civilization of our ancestors.
Until Islam brought clothing and all peoples and tribes adapted their national clothing to Islamic conditions.
The reality is that every nation, by virtue of its cultural history, has distinct dressing behaviors and traditions that reflect the material and spiritual values of its past and every nation is recognized by its language, culture and dress style.
For example, Arabs wear their national dress both within their own countries and abroad and take pride in their national dress.
It is their own national dress, not Islamic dress.
But why don't others wear our national clothes?
Earlier I said that Tajik national clothes, including Chakan and Adras, have become global.
Recognized by the prestigious international organization UNESCO.
Our mothers and ladies - Tajiks had their own style of national clothing and left it to us as a legacy, each of them, along with beauty and color, reflected the moral and religious norms of our ancient people.
In this regard, in order to protect identity and national values, we must prevent the import of so-called religious clothing that is alien to our customs and culture.
Isn't it better to be educated and chaste and respect your parents and husband instead of imitating other people's clothes?
Dear compatriots, I have said this a thousand times and I will repeat it again.
The Tajik people have more than 6,000 years of history, civilization and culture.
The celebration of Nowruz has more than 6,000 years of history.
The ancient city of Sarazm was studied by world-class scientists from all over the world, UNESCO decided that this ancient city has a history of more than five and a half thousand years.
This is proof of the antiquity of the Tajik nation - our nation and you, the people!
O Tajik people, we are Aryans, we are representatives of Indo-European civilization and culture, we have the right to dress in a modern way, look at your faces, look at the faces of Tajiks, we had a beautiful and advanced way of dressing.
Anyone who has read the history of the Tajik people knows that the Aryan people were giants.
They were tall and had long faces.
Historical findings that are in our museums and in the world, from the Great Cyrus Fortress, the Stone Throne, from Sarazm, ancient clothing, what kind of men's and women's clothing they had.
After all, why should we be alienated?
Why should we be ungrateful towards our culture, language, history and customs?
Why?
This is exactly what the enemies of the Tajik nation are doing.
First they will take away your customs and rituals, then they will take away your language and culture, then the state will disappear and therefore the nation, don't forget people!
I said in one of my speeches and I say it today: I am proud that I am first a Tajik and then a Muslim.
The Committee of Women and Family Affairs is tasked to develop and present beautiful and diverse designs of national clothes in cooperation with domestic designers in accordance with the religious and moral needs of our women, sisters and mothers.
It is recommended to the Council of Scholars of the Islamic Center to define its opinion on this issue within the framework of the interests of the Tajik state and national culture, paying tribute to the values of the Hanafi school of thought.
Respected religious figures!
You are fully aware that to be a servant is to be a servant of religion, and therefore to be responsible to both God and people.
Given the immense responsibility you bear, every one of you is required to set an example for society through your speech, behavior, and morals.
During specific historical periods, religious figures' misuse of religion and religious principles gave rise to false perceptions about their status and personalities among the populace.
As such, some people see the role of mullah or religious worker as a profession and depend on that to make their living.
It should be noted that being a mullah is not a profession but a genuine service to the people for God’s sake with the hope of receiving rewards.
For instance, in certain countries with a Muslim majority, religious workers queue up in mosques for months to lead the prayer (to be the Imam) several times with the sole intention of getting rewards.
Again, not to get paid, but merely to get rewards.
No offense, but what do our mullahs do sometimes?
They split up the people of the same area into several groups either to increase the number of worshipers of the prayers led by them and those who pay for fasting or the “Imam fee” or to demonstrate their superiority, while taking the “Imam fee” from people and dividing them into groups is wrong!
It is emphasized in an authentic hadith that “Nobody has ever eaten a better meal than that which one has earned by working with one's own hands.” (Sahih Bukhari, volume 3, book 34, number 286: Sales and Trade)
All prophets, from Grandfather Adam (who was a farmer) to our Honorable Prophet Muhammad (peace be upon them), had livelihoods and employments (a shepherd, a tailor, a merchant).
The jobs of our Honorable Prophets (peace be upon them) were carpenters (Noah), tailors (Idris), merchants (Saleh), blacksmiths (David), and basket makers (Suleiman).
If you have the strength to at least plow the land near your yard, cultivate greenery, and tend to the fruit trees, your blood will function properly and your appetite will improve.
The core of Islamic and global religious teachings is eating a loaf of bread made with halal labor and giving charity from the harvest of halal labor.
As you are aware, the year 2024 was declared the "Year of Legal Education" in the Message of the Head of State in order to increase the legal education of the population.
The purpose of this decision is to increase the level of legal education among citizens, promote democratic values, and strengthen the protection of human rights.
One of the main objectives of the "Year of Legal Education» is to instill in citizens a sense of respect for the law, ensure its supremacy, and establish a method of effective cooperation between the state and civil society institutions in the direction of legal education.
In this regard, it is essential that the relevant state bodies, civil society structures, and public representatives, especially religious leaders, take direct responsibility for raising the level of education of the population, including a thorough and unconditional understanding of the provisions of Article 1 of the Constitution, according to which “The Republic of Tajikistan shall be a sovereign, democratic, law-based, secular, and unitary state," especially with regard to the secular nature of the state.
A responsible religious figure, a lover of the motherland, the people, and the state will never be heedless when it comes to good deeds in educating society morally, fixing the existing shortcomings, and contributing to the well-being of the motherland and the overall development of the country.
You probably know and understand better than others that "hubbul-watan," or love of motherland, comes from faith."
Your faith and conscience oblige you to teach people, especially teenagers and youth, respect for parents and elders, good manners, and morals, especially a communication and social interaction culture in public spaces, family etiquette, and other numerous social issues.
In other words, a mosque, as a means of faith, should play a valuable educational and moral role in society, not a place of gossip and slander, a place of political discussion, or a place of misleading people.
The etiquette of going to the mosque is clearly explained in Surah "Friday" verse 10 of the Holy Qur'an: «And when the prayer has been concluded, disperse within the land and seek from the bounty of Allah, and remember Allah often that you may succeed.".
A group of people were sitting in the mosque one day when Umar (RA) arrived and ordered them to leave the mosque.
Then he added, "Do you expect gold and silver to fall from heaven?"
Stand up and pursue your livelihood!
In other words, put in an effort and work hard.
Nothing happens by itself if you sit back.
Some say that God Himself gives; no, He doesn't.
Nothing will get done if the seed is not sown, the effort and hard work are not put in, and the land is not used.
If not for the efforts of farmers last year, what would happen to markets now? Cannibalism.
In today's extremely difficult and critical conditions, religious figures can and must fulfill their religious duty and civil mission to correct the spirituality of society, prevent immorality and crime, prevent youth extremism and illegal religious teachings, young marriage disintegration, and contribute to the enforcement of the Law about Streamlining of Traditions, Celebrations, and Ceremonies in the Republic of Tajikistan.
In this regard, work should be done in a way that makes everyone feel accountable for the extremism of one individual. From the head of a city and district to the head of a community and area, a religious figure, as well as parents and teachers, must feel responsible before the law and society.
We should be grateful that we live in a prosperous and free country, that we were raised on the bread, salt, and water of this old land, and that we have raised our children and grandchildren in its peaceful surroundings.
Let us be thankful that we own the state, and our state is a member of all international organizations in the world, and even among the world's superpowers, we have a vote. Let us be thankful that we are recognized and respected in the international arena as an active country and the author of five global initiatives.
Therefore, let us appreciate this homeland, this land of ancestral paradise, peace and tranquility, political stability, and its bread and salt. Let us work hard together with integrity and dedication for the sake of the even greater prosperity of our country and the progress of our independent state.
We must not allow our children, who are our future and further blessing and happiness, to become a tool in the hands of others and to bring shame to the civilized Tajik nation on the world stage.
We should always remember that only modern professionals who meet the requirements of the modern world can own the country, ensure the development of the state, and advance society.
In the third millennium, only states and nations that possess advanced knowledge and modern technology can preserve their existence and move forward.
Therefore, each of us has an obligation and responsibility to present and future generations, to the destiny of the motherland, the state, and the nation, to put forth education, to create conditions for our children not to remain illiterate, to learn science and knowledge, and to master modern professions and crafts.
Therefore, each of us is obliged and responsible for the fate of our present and future generations, our motherland, our state, and our nation. We must focus on education, create favorable conditions for our children not to remain illiterate, and learn modern science and crafts.
It is the life duty of dear parents, educators, leaders of all state structures and bodies, intellectuals, activists, civil society, and the public, including religious leaders.
I emphasize that nobody is eliminating our Muslim beliefs or our way of praying.
However, it is challenging to ensure the advancement of the state, the enhancement of the country, and the rise in the quality and standard of people's lives alone through worship.
The modern era has distinct requirements.
To improve our lives and make our future better than it is today, we must study, develop exact and mathematical sciences, master the latest techniques and technologies, educate human resources, and work hard.
We must further improve the quality of life and standard of living of our people.
To educate our children so that they will grow up to be our future caregivers, become well-educated and literate, capable professionals in the modern era, and represent all human integrity and manners.
To help us in our later years, we bear children and raise them.
It is important to keep in mind that the leaders of the terrorist and extremist organizations that enlist your and our children have not experienced the pain of giving birth or raising our children, nor the suffering of wakefulness and feeding them.
Given this, they see nothing worthwhile in our children, at one point turning them into suicidal terrorists in pursuit of their nefarious goals.
The parents endure alone after their loss.
We should not allow our children to be remembered as terrorists or radicals in the history of the country.
This is a blemish on the dignity of Tajik parents and the ancient and civilized Tajik nation.
Therefore, let us educate our children, teach them the sciences, and help them become professionals so that they do not suffer and get lost and so that they can help and care for their parents in their later stages of life.
Especially for this reason, we have accepted the question at the level of the Constitution, which states that the child is obliged, responsible, and accountable to take care of their parents when they reach old age.
As the apple of our eye, we must protect our union and solidarity, the peace and stability of society, and our national unity from the threats of the modern world.
We must defend our union and solidarity, the peace and stability of society, and our national unity, which represent our country's strength in the face of today's threats, as our unity, patriotism, and loyal labor work for the prosperity of the Motherland and the development of our state are what make us strong.
Dear young people, today and tomorrow, owners of independent Tajikistan!
I address you and emphasize that you must defend independence and freedom, which are the most precious gifts for the freedom-loving Tajik people!
Love this heavenly homeland; keep it faithfully as a pledge of our ancestors!
Be proud to be Tajik since our ancestors, the adopted children of the Tajik nation, made a great contribution to the development of human culture and civilization and illuminated the path to coexistence and solidarity for the whole world.
You should be proud to be Tajik since our ancestors—the distinguished generation of Tajik people—made significant contributions to the advancement of human culture and civilization and paved the way for global harmony and coexistence.
Be always ready to defend this holy land so that our honorable mothers and sisters can live a peaceful life in this holy land.
Prove that you are a descendant of Kurush Kabir and Mukanna, Spitamen and Devashtich, Temurmalik and Vose, and thousands of brave children of this homeland!
I have complete faith in each of you—in your honor, intelligence, physical and mental potential, strong sense of independence and freedom, patriotism, courage, and bravery.
Dear countrymen!
I have repeatedly emphasized, and I reiterate it today, that one must be clever and self-aware in life so as not to be deceived by the self-serving goals of profit-seeking groups.
Never forget that nobody considers enhancing our homeland.
We ourselves must build and improve the homeland of our ancestors and leave as a legacy to future generations a civilized and developed state!
We must build the country of our ancestors, improve it, and leave as a legacy a developed and civilized state for future generations!
I am aware that there are countless more problems and deficiencies currently.
We just started building a country.
Just as a young couple recently got married, our state has many problems right now.
However, I can state with confidence that we can overcome any existing shortcomings and problems.
Together, we survived the hardest periods of the Civil War and arrived at these prosperous times, while some have predicted that we will vanish off from the political map of the globe, but we have not; in other words, they have failed.
Despite the wishes and plans of the nation's enemies, we emerged again, rescuing our country from destruction and our nation from being on the verge of disintegration.
The days are not far off when we will create an even better life for ourselves, and our names will appear in gilded letters on the pages of the history of this country.
Since our people, the proud people of Tajikistan, have the strength and ability to create an even more prosperous and peaceful life!
I extend my congratulations to all the honorable people of Tajikistan and my fellow countrymen overseas on the commencement of the holy month of Ramadan.
I wish all the people of Tajikistan health, peace and stability, grace, and blessings, and all of you, distinguished present, good luck and success in preserving the motherland's independence and freedom as well as the high national and religious values.
I send my best wishes for health, peace, stability, a cozy home, grace, and blessings to every Tajik citizen. I also wish you all, distinguished present, luck and success in preserving the motherland's independence and freedom, as well as high national and religious ideals.
Thank you!
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REDE DES PRÄSIDENTEN DER REPUBLIK TADSCHIKISTAN,
S.E. EMOMALI RAHMONBEI TREFFEN MIT AKTIVISTEN, VERTRETERN DER GESELLSCHAFT UND RELIGIÖSEN PERSÖNLICHKEITEN TADSCHIKISTANS
9. März 2024
Sehr geehrte Mitbürgerinnen und Mitbürger,
Sehr geehrte Aktivisten,
Vertreter der Öffentlichkeit und religiöse Würdenträger!
Zunächst gratuliere ich allen Bürgern Tadschikistans, den ausländischen Landsleuten, einschließlich Ihnen, verehrte Anwesende, herzlich zum heiligen Monat Ramadan - dem Monat der Frömmigkeit und Nächstenliebe, der Barmherzigkeit, der Vergebung der Sünden und der Reinigung der Seele - und wünsche allen Bewohnern des Landes und ihren Familien Frieden, Ruhe, Wohlstand und ein erfülltes Leben.
Es sei darauf hingewiesen, dass die Weisheit des Fastens nicht nur in der Einschränkung des Essens und Trinkens besteht, sondern dass dieser heilige Monat für die Muslime ein wichtiges geistiges Mittel ist, um wohltätige und ehrenvolle Taten zu vollbringen, sich beim Tun und beim Äußern rein zu halten, zu vergeben, Geduld zu zeigen und andere würdige menschliche Eigenschaften zu erlangen.
Gemäß den Ayat des Heiligen Korans und den Hadithen des Propheten wird jede ehrenhafte Tat, jede wohltätige Geste in diesem heiligen Monat um ein Vielfaches aufgewertet und hat eine enorme Bedeutung.
Daher ist der Monat Ramadan die beste Gelegenheit, Waisen und Behinderten, einkommensschwachen und vernachlässigten Familien, Bedürftigen und Kranken Gutes zu tun.
Der Allah sagt in der Sure At-Tauba (die Reue), Ayat 60: „Wahrlich, die Almosen sind nur für die Armen und Bedürftigen und für die mit der Verwaltung (der Almosen) Beauftragten und für die, deren Herzen gewonnen werden sollen, für die (Befreiung von) Sklaven und für die Schuldner, für die Sache Allahs und für den Sohn des Weges; (dies ist) eine Vorschrift von Allah“.
Die wichtigsten Richtlinien der Innen- und Außenpolitik Tadschikistans wurden in der Jahresbotschaft des Staatsoberhauptes im vergangenen Dezember vorgestellt, und im Januar dieses Jahres wurden auf einer großen Regierungssitzung die Jahresbilanz für 2023 eingehend untersucht und Aufgaben für die Zukunft festgelegt.
Heute möchte ich über die Prozesse sprechen, die sich in der heutigen Welt passieren, einschließlich des Aufeinanderprallens von Kulturen und Zivilisationen, religiöser Meinungsverschiedenheiten und Konflikte, der beispiellosen Ausbreitung von Terrorismus und religiösem Extremismus, der zweigleisigen Politik gegenüber extremistischen religiösen Gruppen, die zu einem Instrument für verschiedene Interessen geworden sind, und ihrer Auswirkungen auf unsere Gesellschaft und unseren Staat.
Es gibt Themen, über die wir heute offen sprechen müssen. Wir müssen über inakzeptable Prozesse und möglicheVorkehrungen sprechen, um zu verhindern, dass sich eine Katastrophe wie in den 1990er Jahren nicht wiederholt.
Deshalb haben wir beschlossen, am Vorabend des heiligen Fastenmonats uns mit Vertretern der Öffentlichkeit des Landes, mit Wissenschaftlern und Experten, mit Aktivisten und religiösen Persönlichkeiten zu treffen, um die Fragen des gesellschaftlichen Lebens, einschließlich der Erziehung, der Wertvorstellungen und Sitten der Bevölkerung zu erörtern und Aufgaben zur Beseitigung bestimmter Probleme und Unzulänglichkeiten in dieser Richtung festzulegen.
Ich möchte daran erinnern, dass das Ergebnis der Verwirklichung der nationalen Werte, der Kultur und der hohen Moral unseres Volkes in der mehr als dreißigjährigen Unabhängigkeit darin besteht, dass Tausende von Unternehmern und Geschäftsleuten, großzügige würdenvolle Menschen, die humane Sozialpolitik des Staates und der Regierung unterstützen, indem sie viele konstruktive und fromme Taten vollbringen.
Sie haben bis heute Tausende von Schulen und Kindergärten, Krankenhäuser und medizinische Zentren, Straßen und Brücken, Fabriken,Industriebetriebe und Werkstätten, auchsoziale und wirtschaftliche Einrichtungen gebaut, für Hunderttausenden von Einwohnern Beschäftigungsmöglichkeiten geschaffen. Sie helfen jedes Jahr vier- bis fünfmal den bedürftigen Familien, Waisen und Behinderten und setzen auch heute ihre frommen Taten fort.
Bei dieser Gelegenheit möchte ich auch dem Staat und der Regierung für ihre patriotischen und humanitären Initiativen meinen aufrichtigen Dank aussprechen.Dies ist ein Werk der Gutherzigkeit und Nächstenliebe, das dem Allerhöchsten wohlgefällig ist. Die Gnade und die Früchte dieser guten Taten erreichen sieben Nachkommen eines Menschen und werden im Tagebuch der Taten sowohl von ihm selbst als auch von seinen Vorfahren aufgezeichnet, weil sie einen solchen tugendhaften Menschen großgezogen haben.
Schauen Sie sich die Hunderttausende unserer Mitbürger an, die heute als Arbeitsmigranten ins Ausland gehen, getrennt und weit weg von ihren lieben Familien und Kinder. Und sie setzen sich für wohltätige Zwecke ein. Ist das nicht eine gesegnete Tat?
Oder nehmen wir den Bau einer Schule, wie man sie früher nannte, einer Medrese, als Beispiel, in der unsere Kinder, das Lesen und Schreiben lernen, in der unsere Jugendliche und Erwachsene eine handwerkliche Ausbildung odereine berufliche Qualifikation erwerben. Ist das nicht ein lobenswertes Werk?
Heute sind wir froh, dass die staatliche Unabhängigkeit in allen Bereichen des gesellschaftlichen Lebens unseres Landes günstige Voraussetzungen geschaffen hat. Das gilt auch für die Glaubens- und Gewissensfreiheit, welche es ermöglicht, dass unsere Mitbürger heute ihre religiösen Pflichten frei ausüben können.
Konnten wir in den 90er Jahren ungehindert Moscheen besuchen?Konnten wir damals ungehindert in andere Städte und Bezirke reisen, um unsere Kinder und Verwandten zu besuchen? Gibt es einen Unterschied zwischen heute und damals?
Eine der Ursachen für die Unruhen und Konflikte jener Zeit war unsere Undankbarkeit, die am Ende zu Unglück und Elend führte. Leider lässt sich das gleiche Verhalten auch heute in manchen Bereichen beobachten.
Dank der Unabhängigkeit-dieses großen historischen Ereignisses ist es uns gelungen, die nationalen und religiösen Werte wiederzubeleben und unseren Landsleuten die Möglichkeit zu geben, sich mit ihrer Glaubensrichtung (Madhhab), dem Leben und TätigkeitihrerGelehrten, Wissenschaftler und Literaten vertraut zu machen.
Die staatliche Unabhängigkeit hat der zivilisierten tadschikischen Nation die Möglichkeit gegeben, die Werke ihrer großen Söhne neu herauszugeben und der Bevölkerung zugänglich zu machen.
Ich wiederhole noch einmal, dass all dies dem heiligsten Reichtum in der Geschichte unseres Volkes zu verdanken ist - der Unabhängigkeit, der Freiheit und dem Säkularismus unseres Staates, der für alle Tadschiken und Tadschikinnen gleiche Chancen und günstige Bedingungen für die Ausübung der Religion bietet.
Unsere Landsleute hatten auch die Möglichkeit, die nationalen Sitten und Gebräuche, die religiösen Feiertage - Navruz und Mehrgon, Tirgon und Sada, Ramadan und Kurbon - als festen Bestandteil der nationalen Kultur wiederzubeleben, die heute von Jung und Alt im Lande frei und feierlich mit Stolz auf die mehr als sechstausendjährige Geschichte begangen werden.
In den Jahren der Unabhängigkeit hat die Regierung Tadschikistans viele wichtige Schritte unternommen, um günstige Bedingungen für die Gewissens- und Religionsfreiheit zu schaffen.
Ein wichtiges Ereignis im Leben unseres Volkes war 2009 die Feier des 1310. Geburtstages des Gründers der toleranten hanafitischen Rechtsschule und eines herausragenden Sohnes der tadschikischen Nation, Abū HanīfaNuʿmānibnThābit, bekannt als Imam Azam. An den Feierlichkeiten nahmen namhafte Gelehrte der islamischen Welt und anerkannte Persönlichkeiten teil.
Als ich beschloss, eine solche Veranstaltung zu organisieren, haben einige Intellektuelle des Landes Einwände gegen den Zweck erhoben, den wir damit verfolgten.
Sie übersahen ein wichtiges Problem: Unser Volk kennt wenig über seine Religion, seinen Pir und Schutzheiligen. Viele wissen wahrscheinlich nicht einmal, welcher Religionsrichtung wir überhaupt angehören.Das habe ich zur Kenntnis genommen.
Wir feiern auch Tage, die mit dem Leben und Wirken bedeutender Persönlichkeiten aus Wissenschaft und Religion verbunden sind. Dabei geht es um MavlonoJaloliddinBalkhi, AbualiibnSino, Abdurahmon Jami, Muhammad Khujandi, AburaikhonBeruni, Muhammad Ghazoli, NosirKhusrawKubodiyoni, Mir Sayyid Ali Hamadoni und andere. Die Veröffentlichung wissenschaftlicher Werke von diesen Denkern der Vergangenheit, die dreimalige Übersetzung und Herausgabe des Heiligen Korans in die tadschikische Sprache und die Bereitstellung für die Bevölkerung gehören zu den Maßnahmen, die in dieser Richtung durchgeführt wurden.
Auf Anweisung des Staatschefs wurden einige der anerkannten Koranauslegungen, wie die "Übersetzung des Tabari-Kommentars", "Hidoya" von BurhoniddinAbuhasanibnAbubakr, "Saheh" von Imam Bukhori, "Muqaddima" von Ibn Khaldun, und andere Werke großer islamischer Denker und Theologen ins Tadschikische übersetzt und veröffentlicht.Wir haben dies getan, damit das tadschikische Volk lesen und wissen kann, wer unsere Vorfahren waren.
Wir beabsichtigen, diese Initiative auch in Zukunft fortzusetzen und die Texte des Heiligen Korans in tadschikischer Sprache zu veröffentlichen, damit dasHeilige Buch in jeder Familie zur Verfügung steht, um die Reinheit der Grundlagen dieser Religion zu bewahren, zu der auch unser Volk angehört.
Seit den ersten Unabhängigkeitstagen betrachtet die Regierung Tadschikistans die Rechte und Freiheiten der Menschen und Bürgerals höchsten Wert und hat in den staatlichen Strukturen diefür ihre Verwirklichung erforderlichen Maßnahmen getroffen.
Gründung eines Komitees für religiöse Angelegenheiten, Ordnung der Traditionen, Feste und Riten bei der Regierung der Republik Tadschikistan, einer staatlichen Institution "Zentrum für islamische Studien beim Präsidenten des Landes", eines nach Imom Azam benannten Islamischen Instituts Tadschikistans sind einige dieser Institutionen. Die Verabschiedung der Gesetze der Republik Tadschikistan "Über die Ordnung der Traditionen, Feste und Riten", "Über Gewissensfreiheit und religiöse Vereinigungen", "Über die Verantwortung der Eltern für die Erziehung und Bildung der Kinder", die Registrierung von 4.000 religiösen Vereinigungen und Moscheen. Die Organisierung gemeinsamer Pilgerreisen für tadschikische Bürger gehören ebenfalls dazu.
Heute kommt in Tadschikistan auf jede(n) 2.000 Bürger(in) eine Moschee, während diese Zahl in anderen Mitgliedstaaten der Gemeinschaft Unabhängiger Staaten bei 3.000-3.500 und in den anderen entwickelten Ländern der Welt bei 5.000-5.500 liegt.
Darüber hinaus, gibt es ein Zentrum der Ismailiten, zwei Komitees für die Entwicklung ismailitischer Zentren und 67 nichtislamische religiöse Organisationen, die im Land frei tätig sind.
Die Ernennung Duschanbes zur Hauptstadt der islamischen Kultur durch die Islamische Organisation für Bildung, Wissenschaft und Kultur (ISESCO) im Jahr 2010 ist ein klarer Beweis dafür, dass die Tadschiken einen wertvollen Beitrag zur Bewahrung und Bereicherung des religiösen Erbes und der islamischen Kultur und Bildung im Allgemeinen in der islamischen Welt leisten.
Dies ist ein Beweis dafür, dass auch in der Zeit der Unabhängigkeit viele Bedingungen geschaffen wurden, damit die Bürger des Landes ihre religiösen Rechte und Freiheiten ausüben können und die Gewissensfreiheit auf einem angemessenen Niveau gewährleistet wird.
Man fragt sich, warum sollte man nicht dankbar sein, dass wir unseren eigenen, unabhängigen Staat haben?
In der heutigen Welt gibt es Nationen, die seit Jahrhunderten für ihre Unabhängigkeit kämpfen und dabei Millionen von Menschen verloren haben und noch immer Opfer bringen.
Ich möchte hier nur Folgendes hinzufügen: Wenn jemand in Tadschikistan seinem Land und seiner historischen Heimat gegenüber undankbar ist, sollte man ihn bedauern.
Nur die Unabhängigkeit und das säkulare System unseres Staates haben es den Vertretern der verschiedenen Nationalitäten, den Angehörigen der verschiedenen Religionen und Richtungen in unserem Land ermöglicht, ihre religiösen Aktivitäten im Rahmen der Bestimmungen der Verfassung des Landes und der geltenden Gesetze frei auszuüben.
Die Geschichte des neuen tadschikischen Staates und die Zeit haben die Richtigkeit unserer Entscheidung für ein säkulares Staatssystem unter modernen Bedingungen bewiesen.
Fünf Tage, nachdem ich auf der historischen 16. Sitzung des Obersten Rates in Chudschand zum Staatsoberhaupt gewählt worden war, schlug ich diesen Weg und diese Staatsform vor, um die Existenz des tadschikischen Staates auf der internationalen Bühne zu sichern und den Zerfall der tadschikischen Nation zu verhindern.
Wenn man die Schritte der tadschikischen Regierung in Bezug auf die Religion in den letzten 32 Jahren bewertet, wird deutlich, dass unser demokratischer und säkularer Staat ständig Schritte unternimmt, um die Gewissensfreiheit zu gewährleisten, und dass er seine historische Aufgabe und Mission in angemessener Weise erfüllt.
Heute sind wir frei. Ob wir beten oder fasten wollen, ob wir in die Moschee gehen oder eine Pilgerfahrt unternehmen wollen, ob wir wohltätige Arbeit leisten wollen, wir haben die Auswahl, das zu tun, was wir wollen.
Die Regierung Tadschikistans steht allen Religionen freundlich gegenüber und schafft günstige Bedingungen für deren Anhänger, insbesondere für die Entwicklung des heiligen Islam, dem 99 Prozent der Einwohner des Landes angehören. Damit bringt sie ihre Achtung vor den schöpferischen und menschlichen Werten der Menschheit zum Ausdruck.
Wir tun dies als Zeichen des Respektes für Beiträge, die unsere glorreichen Vorfahren auf dem Weg der Verteidigung und Verbesserung der Werte des heiligen Islam geleistet haben, um ihn von allen Arten von Vorurteilen zu reinigen und das Wesen unserer Religion zu stärken.
Da der große Sohn der tadschikischen Nation, Abū Hanīfa, bekannt als Imam Azam, der Gründer der größten toleranten Madhab in der Welt des Islam ist, beträgt die Zahl seiner Anhänger fast 60 Prozent der Muslime in der Welt, d.h. mehr als die Hälfte der Gläubigen der islamischen Religion.
Sagen Sie uns, warum wir nicht auf diese großen Söhne der Nation und andere berühmte Persönlichkeitenstolz sein dürfen?
Ich möchte Sie daran erinnern, dass die Hanafi-Madhhab viele Anhänger hat, weil sie die Toleranz über alles stellt, die jeder Epoche, auch der modernen, förderlich ist, und weil sie den Menschen als das höchste Geschöpf Gottes betrachtet.
In der Tat sind die Völker und Nationen unserer Zeit bestrebt, ihre nationalen Werte, ihre kulturellen Errungenschaften und ihre Freiheiten durch Erfindungen und die Entwicklung von Wissenschaft, Technik und Technologie unter dem Schutz ihres Staates zu bewahren und sie so vor der Bedrohung durch die Globalisierung der Interessen und den Missbrauch der Werte zu schützen.
Gott schuf den Menschen, gab ihm Verstand, Augen, Wasser, Erde und Acker, damit er lebe, diese Welt genieße, seinen Verstand benutze, sich der Zeit anpasse, keinem Aberglauben folge, die Wissenschaften erlerne, einen Beruf erlerne, die Künste erlerne und mit seinem Leben weitermache.
Eines der wirksamsten Mittel, um die geistige Atmosphäre unserer Gesellschaft vor den Bedrohungen und Gefahren der modernen Welt zu bewahren, ist die Befolgung des hanafitischen Glaubens.
Abu Abdullo Muhammad Ismail Bukhori hat unter den schwierigen Bedingungen der Krise der "Hadithen-Lehre" zusammen mit Hunderten von berühmten Kennern und Kommentatoren der Hadithe des Propheten deren Reinigung begonnen und aus Hunderttausenden von überlieferten Hadithen der islamischen Welt 7.250 authentischen Hadithen mit wissenschaftlichen, logischen und historischen Methoden überarbeitet angeboten.
Das Buch "Al jome'as-sahih" von Imom al-Bukhari wird von der Weltwissenschaft und allen Muslimen weltweit als das beste Buch nach dem heiligen Koran, dem Buch Gottes, anerkannt.
MawlanaJalaliddinBalkhi erhob die Weisheit und Moral des Islam auf eine hohe poetische Ebene und baute an der Grenze zwischen drei Zivilisationen - der islamischen, der griechischen und der christlichen - eine Brücke des gegenseitigen Verständnisses und der Toleranz, indem er einen Dialog zwischen den Kulturen und Zivilisationen schuf.
МаснавиимаънавииМавлавӣ,
ҲастҚуръондарзабонипаҳлавӣ.
Übersetzung:
(Die spirituelle Lehre von Mawlawi,
ist ein Koran in Pahlavi-Sprache).
Dieses Meisterwerk des Sohnes der tadschikischen Nation, dessen 800-Jahr-Feier auf Initiative Tadschikistans von der UNESCO unterstützt wurde, ist in den letzten Jahrzehnten in verschiedenen Ländern in großer Auflage erschienen und zu einem der meistgelesenen Bücher der Welt geworden.
Das Schicksal wollte es, dass ich zweimal zu Mawlanas Grab pilgerte. Ich habe die Tragweite seines Bekenntnisses aus erster Hand erfahren.Welche Nationalitäten und Völker, welche Vertreter verschiedener Religionen und Glaubensrichtungen trifft man im Schrein des Mawlana?
Ich bin der Meinung, dass die Werke, die Mawlana geschaffen hat, für die heutige Zeit gedacht sind, dass sie für alle Menschen geschrieben wurden.
Sie dienen der Einheit, der Toleranz, der Geduld, der Zusammenarbeit, der Koexistenz, der Freundschaft und der Kameradschaft.
Deshalb wird er von allen verehrt.
Nach Jahrhunderten verbindet die von Mawlana geschaffene geistliche und kulturelle Brücke die Nationen und Völker der Welt. Heute wie damals besuchen Anhänger verschiedener Religionen - Muslime, Christen und Juden - sein Grab und ehren seinen Namen und sein Lebenswerk.
Wir sind stolz darauf, dass alle Werke von Mawlana auf Tadschikisch geschrieben sind.
Dieses Jahr wird auf Initiative und Antrag Tadschikistans das Mawlana-Jubiläum in der UNESCO-Organisation gefeiert, was meiner Meinung nach eine wichtige Rolle für eine würdige Darstellung der tadschikischen Sprache und Kultur in der Welt sowie für die Stärkung unserer nationalen Identität spielen wird.
Doch seit den 1990er Jahren sind neue Geistliche, neue Mawlanas erschienen, die mit all ihren erfundenen und voreingenommenen Fällen unser Volk auf den falschen Weg führen wollten.
Gäbe es keine Bestimmungen durch Gesetze, würden in jedem unserer Dörfer neue Propheten wie Sheikh Temur auftauchen.
Dann würde jeder Domullah (Geistlicher) beginnen, den Leuten entsprechend seiner Intelligenz und Gelehrsamkeit seine Ansichten aufzuzwingen.
All die bedeutenden Söhne unserer Nation wie AbuabdulloRudaki, Hakim Abulkosim Firdausi, NosirKhusrawiQubodiyoni, AbualiibnSino, MavlonoJaloliddinBalkhi, Scheich Saadi Shirozi, ChodschaHofizSchirozi, KamolChudschandi, MirzoAbdulkodirBedil, Ahmad Donisch und UstodSadriddinAini riefen in ihren Schriften dazu auf, die Welt, das Diesseits und die Zukunft durch Erleuchtung und Selbsterkenntnis zu begreifen.
Daher habendie Menschen in Tadschikistan, insbesondere die Jugendlichen und jungen Erwachsenen, die sich als Muslime und Anhänger der toleranten hanafitischen Glaubensrichtung bekennen, ein moralisches Recht darauf, stolz darauf zu sein, dass sie die Erben der Schöpfung weltberühmter Wissenschaftler und Denker sind.
Jeder Einwohner dieses Landes, jeder junge Mensch, der durch seine historischen, sprachlichen und moralischen Wurzeln untrennbar mit seinem Volk verbunden ist, sollte mit Stolz verkünden: "Ich bin ein Tadschike, ein Enkel großer Vorfahren, ein Nachfolger unserer hochgebildeten Vorfahren, die einen unschätzbaren Dienst für die Entwicklung der Wissenschaft, der Kultur und der menschlichen Zivilisation sowie für den Schutz der heiligen Religion des Islam geleistet haben und einen würdigen Platz in der islamischen Welt einnehmen.
Ich wende mich an die Vertreter der Religion:Bringt ihr das alles den Menschen bei.Ihr müsst vor allem selbst über die Kenntnisse verfügen und gut ausgebildet sein. Ich frage mich, warum wir uns heute auf dem Weg einer Entfremdung befinden?
Warum propagieren wir so sehr fremde Kulturen? Ich verstehe nicht, was uns das bringen soll.Warum führen wir die Nation in die Irre?
In welcher Sprache soll ich das erklären?Welcher Staatschef der Welt führt seine Nation, sein Volk absichtlich ins Unglück?
Sehr geehrte Damen und Herren,
es ist festzustellen, dass trotz der wohlwollenden Haltung des Staates gegenüber allen Religionen und Glaubensrichtungen, insbesondere gegenüber dem heiligen Islam, in den letzten Jahren eine alarmierende Zunahme der Handlungen von Personen mit Vorurteilen zu verzeichnen ist, die versuchen, religiöse Unterschiede einzuführen und auf dieser Grundlage die Normen der Verfassung und der geltenden Gesetze zu missachten.
Wir waren Zeugen der schrecklichen Zeiten und erinnern uns noch gut daran, dass alle Tragödien der 90er Jahre durch die Verletzung der Verfassung und der bestehenden Gesetze verursacht wurden.Alles wurde damals mit Füßen getreten. Wohin hat das geführt?Zur Anarchie und Gesetzlosigkeit!
Dies geschieht zu einer Zeit, in der Vorurteile, Fanatismus und religiöser Extremismus nach den Lehren namhafter Gelehrter der islamischen Welt nichts mit den humanistischen Lehren des Islam zu tun haben.
Die Feinde des Islam säen die Saat der Feindschaft und des Hasses, schüren anti-islamische Gefühle und Madhhab-Unterschiede in muslimischen Kreisen, um ihre schmutzigen Ziele zu erreichen, von denen eines der Zugang zu den natürlichen Reichtümern der Länder ist.Sie unterstützen und finanzieren den religiösen Extremismus auf unterschiedliche Weise.
Es ist heute kein Geheimnis mehr, dass sich die Zentren einer Reihe von terroristischen und extremistischen Parteien und Bewegungen in den entwickelten Ländern der Welt befinden.
Außerdem sind die meisten Kriege zwischen Ländern auf die eine oder andere Weise Religionskriege.
Die Feinde des Islam und der muslimischen Umma haben ihre Hände im Spiel.
In den letzten Jahren haben die Bemühungen der Supermächte, ihre Ziele zu erreichen, die Welt neu zu teilen, die beschleunigte Aufrüstung anzustreben, eine neue Phase des Kalten Krieges zu beginnen, zu beobachten. Darüber hinaus, machen die beispiellose Ausbreitung terroristischer und extremistischer Gruppen, die religiöse Züge annehmen, sowie die komplexe durch die Pandemie Covid-19 bedingte Situation, der Klimawandel und seine schwerwiegenden Folgendie Lage in der Welt kompliziert und unvorhersehbar.
Die Menschheit befindet sich heute in einer Phase verschärfter Konflikte, gefährdet durch die Dürre, Wasserknappheit, Klimawandel, Hungersnot und den sozioökonomischen Niedergang. Sie befindet sich also in einer äußerst schwierigen Phase ihrer Geschichte.
Die Menschheit lebt in sehr sensiblen und gefährlichen Jahren.
Deshalb sollten wir in einer solchen Situation, in diesen Jahren, in denen unser auf dem Spiel steht, nicht übertreiben.
Als Folge der oben genannten Faktoren konnten wir in den letzten Jahren beobachten, dass eine Reihe von muslimischen Ländern durch die Politisierung des Islam zur Instabilität und zur Gefährdung der Sicherheit der Staaten in der Welt beiträgt.
"Farbenrevolutionen" und ähnliche Phänomene wie der aufgezwungene Bürgerkrieg in Tadschikistan sind kein Geheimnis, woher sie kommen und wohin sie führen.
Die Politisierung der Religion ist ein künstlicher Prozess und hat mit der Religion des Islam nichts zu tun.
Da die Religion des Islam von Anfang an unpolitisch war, besteht die Grundlage ihrer Lehren darin, erst Gott zu studieren, dann ihn zu verehren und seine Einheit anzuerkennen.
Wenn wir sagen, dass Gott der Einzige ist, der vergibt und barmherzig ist, dann ist es notwendig, nur ihn anzubeten, nicht irgendjemanden oder irgendetwas anderes.
Im komplexen Umfeld der modernen Welt sind wir verpflichtet, religiöse Werte vernünftig zu handhaben, um die Unabhängigkeit, Freiheit und Sicherheit von Staat und Gesellschaft zu schützen und die Anforderungen der Gesetze eines säkularen Staates zu erfüllen. Wir sind auch verpflichtet, die schöpferischen Werte des Islam zu schützen und gleichzeitig die Ausbreitung von religiösem Unfrieden und Extremismus zu verhindern.
Ich glaube, dass Gleichgültigkeit und Resignation das eigene Glück und das unserer Kinder gefährden.
Denn die ältere Generation und die Mehrheit der Anwesenden in diesem Saal erinnern sich noch gut daran, wohin die Gleichgültigkeit führen kann - in eine Tragödie für den Staat und die ganze Nation.
Wenn die rücksichtslose Ausbeutung der religiösen Gefühle des Volkes einer der Gründe für die Verwicklung des Volkes in den aufgezwungenen Bürgerkrieg(in Tadschikistan) war, so war der andere Hauptfaktor die Gleichgültigkeit gegenüber dem Schicksal des Staates und der Nation.
Ich war einer der lebenden Zeugen im damaligen Parlamentssaal.
In Tadschikistan hätte es keinen Bürgerkrieg gegeben, wenn viele Menschen nicht in einer neutralen, gleichgültigen Position wären.
Was für ein Unheil hat dieser Krieg gebracht? Wie viele Menschen starben?
Die Menschen werden nie vergessen, dass der Bürgerkrieg 150.000 Tote, eine Million Zwangsflüchtlinge, mehr als 50.000 Waisen mit sich brachte. Millionen Menschen verloren ihre Verwandte und Freunde Die wirtschaftliche Folgen beliefen sich auf Milliarden Somoni, die bis heute noch unsere Wirtschaft und unser Leben beeinflussen.
Im Nachbarland Afghanistan entstanden damals durch tadschikische Flüchtlinge Dutzende neuer Friedhöfe.
Damals hetzten Menschen, die ihren Glauben im Spiel setzten, Vater kämpfte gegen den eigenen Sohn, Bruder gegen Bruder.Der Bürgerkrieg Anfang der 90er Jahre in Tadschikistan begann in den Moscheen.
Dies bedeutet, dass es an der Zeit ist, gemeinsam gegen jede Form von Extremismus und Terrorismus vorzugehen und die Rechtsstaatlichkeit im Land zu gewährleisten.
Stellen Sie sich vor: Zu Sowjetzeiten gab es in Tadschikistan 34 Moscheen, davon 17 Kathedralmoscheen, 15 Kirchen und zwei Synagogen.
Es gab keine Pilgerfahrt (Hadsch), keinen Hadschi, kein islamisches Institut, nur wenige Gebetshäuser und Freitagsmoscheen.
Diejenigen unter Ihnen, die zu den Erwachsenen gehören, können sich daran erinnern.
Trotz der damaligen strengen Restriktionen gab es keinen religiösen Extremismus und Terrorismus und keine religiösen Konflikte.
Heute gibt es in Tadschikistan etwa 4.000 Moscheen, islamische Institute, religiös-wissenschaftliche Einrichtungen, mehr als 250.000 Pilger und mehr als 4.000 Umra-Pilger. Tausende religiöse Persönlichkeiten, die Absolventen in- und ausländischer Institutionenüben ihre Tätigkeit in einer freien Atmosphäre aus.
In der Hauptstadt Tadschikistans wurde eine der größten Moscheen der Region errichtet und der Bau eines neuen modernen Gebäudes für das Islamische Institut Tadschikistans wird unter Berücksichtigung der hohen nationalen Architektur beschleunigt vorangetrieben.
Trotz aller bisher ergriffenen Maßnahmen und der umfassenden Unterstützung des Staates und der Regierung zur Normalisierung der religiösen Situation im Land geben die Ausbreitung religiöser Zwietracht, die Verehrung derfremden Kulturen, extremistische und terroristische Aktionen Anlass zu ernster Sorge.
Ich möchte besonders betonen, dass dieser Prozess unweigerlich das politische, wirtschaftliche, soziale und moralische Ansehen der Republik Tadschikistan beeinflussen wird, die heute in der Welt als ein Land anerkannt ist, das kreative Initiativen ergreift und zur Lösung globaler Probleme beiträgt.
Und das passiert in einer Zeit, in der wir gerade den abscheulichen Begriff "Bruderkrieg", der unserem alten und zivilisierten Volk aufgezwungen wurde, aus unserem Gedächtnis gelöscht haben und nun Tadschikistan auf der internationalen Bühne als einen unabhängigen, demokratischen, rechtlichen und weltlichen Staat vertreten und sich als ein Land präsentiert, das konstruktive Initiativen ergreift und Urheber von fünf Initiativen auf internationaler Ebene ist.
Auf Initiative Tadschikistans wurde auch das traditionelle Neujahrsfest „Navruz“ als ein internationales Fest anerkannt.
Tadschikische Nationalgerichte - Oshi-Palaw, Tschakan - unsere Nationaltracht - wurden der Welt vorgestellt.
Dabei fragen wir uns, wie bekannt wir in der Vergangenheit waren.
Wie können wir nicht dankbar sein für diesen Staat, diese Staatsordnung, diese Heimat?
Die Geschichte des tadschikischen Staates ist geprägt von Tragödien und schwierigen Ereignissen im Leben des Volkes, die durch das Vorherrschen einer feindseligen religiösen Weltanschauung, die Verstärkung religiöser Vorurteile und die Politisierung religiöser Ansichten begünstigt wurden.
Nehmen wir als Beispiel das Schicksal des Samanidenstaates.
Der Akademiker BobodschonGafurov schreibt in seinem Buch "Tadschiken", dass der Samanidenstaat auf der Grundlage der Selbsterkenntnis und des erwachenden Nationalbewusstseins gegründet wurde, über 124 Jahre bestand und gerade wegen des religiösen Extremismus und der Verehrung fremder Werte unterging.
Religiöse Persönlichkeiten, die ihr nationales Wesen verrieten, legten den Grundstein dafür, dass Fremde den tadschikischen Nationalstaat vereinnahmen konnten.
Als Tadschikistan am Ende des 20. Jahrhunderts seine Unabhängigkeit erlangte, versuchten religiöse Extremisten, die ausländische Werte verehrten, unter dem Deckmantel islamischer Parolen den jungen tadschikischen Staat zu zerstören und zu vernichten und das tadschikische Volk durch das Aufzwingen einer fremden Kultur erneut zu unterwerfen, um die Macht an sich zu reißen.
Unter diesen folgenschweren Bedingungen zeigte eine Gruppe von Führern und Intellektuellen Gleichgültigkeit gegenüber dem zukünftigen Schicksal ihrer Kinder und Enkel, was dazu führte, dass das gerade unabhängig gewordene Land in einen Bürgerkrieg hineingezogen wurde.
Nach den Schlussfolgerungen von Gelehrten, Experten und Islamwissenschaftlern war eines der bewährten Instrumente der geopolitischen Akteure in den letzten 14 Jahrhunderten die Umsetzung von Programmen des "politischen Islam", die sie für alle möglichen eigennützigen Zwecke eingesetzt haben.
Unsere Landsleute erinnern sich noch gut daran, wie mit Hilfe der geopolitischen Akteure die terroristische und extremistische Organisation "Partei der Islamischen Wiedergeburt", deren Aktivitäten im Land verboten waren, auf der politischen Bühne erschien und für den Ausbruch des Bürgerkrieges verantwortlich war. Dies geschah mit dem Ziel, einen islamischen Staat zu errichten und unserem Volk eine fremde Kultur aufzuzwingen.
Das Studium dieses Themas zeig, dass ein Faktor der Radikalisierung der Gesellschaft und der Beitritt von Bürgern zu terroristischen Organisationen religiösen Charakters in den heutigen Realien eine Bedrohung für die Zukunft der tadschikischen Nation darstellt, und wird schwere Folgen haben, wenn er nicht verhindert wird.
Die zuständigen staatlichen Strukturen und Organe führen einen organisierten Kampf gegen diese Bedrohungen auf der Grundlage der von den UN verabschiedeten Programme und anderer Rechtsnormen. Tadschikistan ist als aktives Land im Kampf gegen Terrorismus und Extremismus anerkannt und kämpft in Zusammenarbeit mit der internationalen Gemeinschaft gegen diese gefährliche Bedrohung.
Der Hauptgrund für diese Situation besteht vor allem darin, dass die Arbeit mit der Bevölkerung zur Bildung einer kreativen Wertevorstellung nicht richtig organisiert ist.
Vorsitzende der Regionen, Städte und Bezirke, die lokalen Strukturen der Ministerien für Bildung und Wissenschaft, Kultur, Arbeit, Migration und Beschäftigung, die Ausschüsse für Jugend und Sport, für Frauen und Familie, für religiöse Angelegenheiten und für die Regelung nationaler Traditionen, Feste und Rituale sowie andere relevante staatliche und öffentliche Strukturen, einschließlich der Strafverfolgungsbehörden und Gerichte, betrachten die ideologische Arbeit bedauerlicherweise als zweitrangig und schenken ihr nicht die notwendige Aufmerksamkeit.
Gemäß Artikel 1 der Verfassung ist Tadschikistan ein souveräner, demokratischer, rechtsstaatlicher, säkularer, einheitlicher und sozialer Staat, in dem die Gewissens- und Religionsfreiheit zusammen mit anderen Rechten und Freiheiten verfassungsmäßig garantiert sind.
In Fortsetzung dieses Prozesses wurden die Gesetze "Über die Freiheit des Gewissens und der religiösen Vereinigungen", "Über die Bekämpfung des Extremismus", "Über die Bekämpfung des Terrorismus", "Über die Ordnung der Traditionen, Feste und Rituale", "Über die Verantwortung der Eltern für die Erziehung der Kinder" sowie das Konzept der staatlichen Religionspolitik und die nationalen Strategien zur Bekämpfung von Extremismus und Terrorismus für die Jahre 2016-2020 und 2021-2025 verabschiedet und werden derzeit umgesetzt.
Es muss jedoch betont werden, dass die an der Bekämpfung von Extremismus und Terrorismus beteiligten Akteure, einschließlich der zuständigen Ministerien und Ämter, der Religions-, Jugend-, Frauen- und Familienbehörden, der lokalen Exekutivorgane der Staatsmacht, der lokalen Selbstverwaltung und der Öffentlichkeit, die oben genannten Dokumente nicht ordnungsgemäß und entsprechend der tatsächlichen Situation umgesetzt haben; es scheint, als hätten sie die Schrecken und die Tragödie des Bürgerkriegs der 1990er Jahre längst vergessen.
Viele Menschen haben vergessen, was, wo und warum der Krieg begonnen hat.Damals gab es alle notwendigen Strukturen.Es waren sogar noch mehrInstrumenten als heute, aber alles funktionierte für die Berichterstattung, alles war nur auf dem Papier.
Obwohl die Aktivitäten von 28 extremistischen und terroristischen Organisationen im Land durch Entscheidungen des Obersten Gerichtshofes verboten wurden, gibt es immer noch Fälle, in denen sich solche Parteien und Bewegungen zusammenschließen.
In den letzten 10 Jahren wurden im Land 6.680 Straftaten extremistischer und terroristischer Art aufgedeckt und registriert, darunter 86 terroristische Handlungen und Versuche, und 11 terroristische Handlungen und Versuche wurden verhindert.
In diesem Zeitraum ist die Zahl der jungen Menschen, die sich der extremistisch-terroristischen Organisation Islamischer Staat und anderen terroristischen Gruppierungen anschlossen und durch die aktive extremistische Propaganda über soziale Netzwerke und durch die Arbeitsmigranten gestiegen, was in der Gesellschaft große Besorgnis hervorruft.
Operationellen Daten zufolge sind mehr als 1.000 Personen, die an bewaffneten Konflikten im Ausland teilgenommen haben, getötet worden, und Tausende werden vermisst.
In diesem Zusammenhang möchte ich einen weiteren Punkt hervorheben.
Personen, die an Bildungseinrichtungen studiert haben, und zwar an inoffiziellen und fragwürdigen Einrichtungen, bringen radikale und feindliche Ideen in die religiöse Atmosphäre Tadschikistans ein.
Vertreter der Salafiya-Bewegung beispielsweise stehen der hanafitischenMadhhab und ihrem Gründer, Abū HanīfaNuʿmānibnThābit, ablehnend gegenüber und sind der ismailitischenMadhhab, die historisch zur Religion eines Teils der indigenen Bevölkerung des Landes gehört, feindlich gesinnt.
Die Anhänger dieser Strömung lehnen die Ideen der Vertreter anderer Madhhabs ab und erklären sie zu Ungläubigen, was die Meinungsverschiedenheiten zwischen den Madhhabs weiter anheizt.
Es sei darauf hingewiesen, dass die meisten Personen, die sich dem Islamischen Staat und anderen extremistischen und terroristischen Organisationen angeschlossen haben, Anhänger des Salafismus sind.
Aus diesem Grund wurde diese Strömung vom Obersten Gerichtshof Tadschikistans als extremistisch und terroristisch eingestuft und ihre Aktivitäten im Land verboten.
Dennoch haben sich von 2015 bis heute mehr als 2.300 Bürger des Landes dieser Bewegung angeschlossen und 1.945 Strafverfahren wurden in diesem Zusammenhang eingeleitet.
Leider schließen sich einige Imame extremistischen und terroristischen Gruppen an und verbreiten ihre radikalen Ideen unter den Gläubigen.
So schloss sich der Imam einer Freitagsmoschee in Kanibadam während seiner religiösen Ausbildung im Ausland der extremistischen Salafiya-Bewegung an und organisierte während seiner Tätigkeit in dieser Moschee regelmäßig illegale Treffen, überzeugte die Jugendlichen der Stadt von der Überlegenheit der Salafiya-Bewegung gegenüber der Madhhab des Imom Azam und zog sie in diese Bewegung.
Der Imam der Moschee in der Gemeinde SchodiJabbor im Bezirk Rasulov betrieb regelmäßig Propaganda für die Terrororganisation "Islamischer Staat" und warb unter den Gläubigen für deren Ideen.
Darüber hinaus haben sich die leitenden Khatibs der Kathedralenmoscheen in den Städten und Bezirken BobodschononGafurov und Guliston (je eine Person), Chudschand (zwei Personen) und Kanibadam (sechs Personen) während ihres Studiums an ausländischen religiösen Bildungseinrichtungen der extremistischen und terroristischen Organisation der Muslimbruderschaft angeschlossen und nach ihrer Rückkehr in ihre Heimat regelmäßig ihre extremistischen Ansichten in der Öffentlichkeit verbreitet.
Darüber hinaus haben die Prediger dieser extremistischen Organisation, mehrere Bürger der Arabischen Republik Ägypten, ihre Aktivitäten heimlich in unserem Land ausgeübt. Sie schlichen sich als Lehrkräfte an der Nationalen Universität von Tadschikistan und der SotimUlugzoda Universität für Fremdsprachen und arbeiteten sogar an der Nationalen Akademie der Wissenschaften unter dem Deckmantel von Religionslehrern. Sie setzten ihre extremistischen Ansichten durch und rekrutierten 124 Personen für extremistische Gruppen.
Sogar einer der Imame der Konibodom-Moschee enthauptete während seiner Haftstrafe im Chudschand-Gefängnis brutal den Gefängnisdirektor und versuchte, aus dem Gefängnis auszubrechen.
Er war immerhin ein ehemaliger Imam der Moschee.Das war ein schrecklicher Vorfall.
In den letzten Jahren hat die Zahl der terroristischen Handlungen, die von einigen tadschikischen Bürgern in anderen Ländern der Welt begangen wurden, zugenommen; diese unmenschlichen Handlungen schaden dem Ansehen des tadschikischen Staates und der tadschikischen Nation in der Weltöffentlichkeit.
Nach den verfügbaren Daten haben in den letzten drei Jahren 24 unserer Bürger in 10 Ländern Terroranschläge verübt, indem sie sich unter anderem in Menschenmengen in die Luft sprengten.
Dabei ist Selbstmord kein Dschihad, sondern eine große Sünde, die den Lehren und Forderungen der islamischen Religion widerspricht.
In der Sure Baqarah des Heiligen Koran heißt es im 95. Ayat: ".... und vernichtet euch nicht mit euren eigenen Händen".
Diese Aktionen werden von Interessengruppen und speziellen Diensten in einigen Ländern ausgeheckt, die den Mangel an Aufklärung, die Unerfahrenheit und die Unwissenheit unserer Jugend ausnutzen.
Wir sind uns der selbstsüchtigen Ziele der Feinde der tadschikischen Nation bewusst und ergreifen alle notwendigen Maßnahmen, um sie zu verhindern.
Diese Aktionen zielen darauf ab, das tadschikische Volk und den tadschikischen Staat zu diffamieren.
In diesem Prozess ergreift die Staatsführung ständig Maßnahmen, um Straftaten zu vergeben und die Täter zu einem friedlichen Leben zu bewegen.
Seit der Unabhängigkeit wurden 17 Amnestiegesetze verabschiedet und mehr als 170.000 Straftäter von ihrer strafrechtlichen Verantwortung und Bestrafung befreit.
Darüber hinaus wurden dank der humanen Initiativen der Staatsführung Änderungen und Ergänzungen des Strafgesetzbuches vorgenommen und festgelegt, dass Bürger, die sich freiwillig von extremistischen und terroristischen Gruppierungen lossagen und sich nicht mehr an bewaffneten Auseinandersetzungen auf dem Territorium anderer Länder beteiligen, von der strafrechtlichen Verantwortung befreit werden.
Auf diese Weise sind in den letzten 10 Jahren 1.640 Personen in ihre Heimatländer zurückgekehrt und die Strafverfahren gegen sie wurden eingestellt.Im Jahr 2023 haben bereits 328 Personen von dieser Möglichkeit Gebrauch gemacht, in den ersten beiden Monaten dieses Jahres waren es 140 Personen.
Dennoch werden derzeit 4.075 Personen wegen extremistischer und terroristischer Straftaten gesucht.
In diesem Zusammenhang sollensich die Generalstaatsanwaltschaft und andere Strafverfolgungsbehörden für die Rückführung dieser Personen in die Heimat und die Bereitstellung der Beschäftigungsmöglichkeiten, sowie für diese und der aus der Haft entlassenen Bürger einsetzen.
Zu diesem Zweck ist es notwendig, bei der Generalstaatsanwaltschaft eine Stelle einzurichten, die sich mit Personen befasst, die wegen extremistischer und terroristischer Straftaten gesucht werden.
Wir appellieren noch einmal an diese Bürger, sich nicht von den verschiedenen Intrigen täuschen zu lassen und an ihre Eltern, ihre Kinder und die Autorität des Staates und der Nation zu denken.
Sie können mit Zuversicht in ihre Heimat zurückkehren und die Möglichkeiten nutzen, die ihnen das Gesetz bietet.
Junge Menschen müssen erkennen, dass es unangenehme Konsequenzen hat, sich extremistischen Gruppen anzuschließen, terroristische Handlungen zu begehen und Staat und Nation in Misskredit zu diffamieren.
Sie sollen den richtigen Lebensweg wählen, ihre Tätigkeiten im Interesse der Familie, des Staates und der Gesellschaft ausüben, die friedliche Atmosphäre des Landes und die vom Staat gebotenen Möglichkeiten der Berufsausbildung, der Wissenschaft, des Wissens, der Berufe und des Handwerks nutzen.
Während sich die meisten islamischen Länder der Welt schnell entwickeln und sogar danach streben, den Weltraum zu erobern, indem sie die modernen Wissenschaften erlernen, wächst in unserer Gesellschaft die Zuneigung mancher Bürger für Radikalismus, Extremismus und illegale religiöse Erziehung.
Junge Menschen aus islamischen Ländern studieren an den renommiertesten Universitäten der Welt, aber unser Volk ist immer noch in der Frage gefangen, was gut und was sündhaft ist, was erlaubt und was verboten ist. Sie sind am Überlegen, einen Hadsch zu machen oder lieber eine Umrah und fühlen sich verpflichtet, Festessen zu Ehren des Pilgers zu organisieren.
Zwischen 2020 und 2023 wurden im Land 680 Fälle von illegalem Religionsunterricht bei 5.000 Schülern festgestellt.
Allein im Jahr 2023 wurden 300 Fälle von illegalem Religionsunterricht aufgedeckt und die Beteiligung von mehr als 4.100 Personen verhindert, was auf eine Intensivierung der Gehirnwäsche von Kindern, Jugendlichen und jungen Erwachsenen hindeutet.
In diesem Zeitraum haben die Strafverfolgungsbehörden 520 religiöse Persönlichkeiten wegen solcher Verstöße zur Verantwortung gezogen.
In den letzten 10 Jahren haben die Strafverfolgungsbehörden 1.320 Straftaten von Eltern aufgedeckt, die ihre Kinder daran hinderten, eine grundlegende Sekundarschulbildung zu erhalten.
Ich möchte besonders darauf hinweisen, dass illegaler Religionsunterricht in vielen Fällen dazu führt, dass der Schüler religiösen Fanatismus entwickelt und sich dem Terrorismus anschließt.
Die Analyse zeigt, dass die meisten Personen, die als Jugendliche in extremistische und terroristische Straftaten verwickelt waren, an illegalem Religionsunterricht teilgenommen hatten und von weiterführenden Schulen ausgeschlossen worden waren.
So hatten beispielsweise die meisten Mitglieder der Terrorgruppe, die in der Nacht des 6. November 2019 den bewaffneten Angriff auf die Grenzsoldaten am Außenposten „Ishkobod“ verübte, bei dem sechs Soldaten getötet wurden, zuvor im In- und Ausland illegalen Religionsunterricht erhalten.
Bei diesem Angriff tötete ein Mitglied dieser kriminellen Gruppe, eine ältere Frau mit einem Messer, einen Wachposten, der sie für eine Frau, eine alte Mutter, hielt, weil sie sich ihm ohne Waffe genähert hatte.
Er (der Grenzschutzbeamte) kam, um der Greisin einen warmen Platz anzubieten, sie in ein warmes Haus zu begleiten.
Stellen Sie sich eine 70-jährige Frau vor, die angeblich ihren eigenen Enkel tötet.
Ziel dieser Gruppe war es, Waffen zu beschaffen und Zivilisten zu massakrieren, auch in der Stadt Duschanbe.
Auch die Hinrichtung von mehreren Häftlingen im Gefängnis von Wahdat, die vor einigen Jahren aufgrund von religiösen Spaltungen durchgeführt wurde, ist zu erwähnen.
Die Regierung ist ständig bemüht, die Bedingungen für den Religionsunterricht außerhalb des Landes zu schaffen.
Um diese Frage rechtlich zu regeln, wurde durch einen Regierungsbeschluss vom 30. Dezember 2011 ein Verfahren für die Erteilung von Religionsunterricht eingeführt.
Während der Zeit der Unabhängigkeit wurden Hunderte unserer Bürger auf Anweisung der zuständigen staatlichen Stellen in religiöse Bildungseinrichtungen im Ausland geschickt.
Dennoch sind 4.150 Bürger ins Ausland gereist und haben sich inoffiziell in religiöse Bildungseinrichtungen eingeschrieben, ohne das festgelegte Verfahren einzuhalten.
Dies, obwohl ihre Zeugnisse oder Diplome in Tadschikistan keine Gültigkeit haben.
Untersuchungen zeigen, dass diese Bürger der extremistischen Propaganda und Gehirnwäsche erlegen sind. 156 von ihnen wurden ins Ausland gelockt, um sich extremistischen und terroristischen Parteien und Bewegungen anzuschließen.
In diesem Zusammenhang konnten dank der Bemühungen der Regierung seit 2010 fast 4.000 Personen, die inoffiziell im Ausland studieren, in die Heimatzurückgeführt wurden, während sich 205 noch im Ausland aufhalten.
Es ist wichtig, dass alle Maßnahmen ergriffen werden, um ihre vollständige Rückkehr zu gewährleisten und ihnen die Möglichkeit zu geben, zu arbeiten und eine Ausbildung zu absolvieren.
Dank konkreter Maßnahmen konnten in den letzten drei Jahren rund 400 unserer Staatsangehörigen aus Syrien und dem Irak in ihre Heimat zurückkehren, davon 104 Personen, d.h. 29 Familien, bestehend aus Frauen, Jugendlichen und Kleinkindern, im Jahr 2023.
Illegaler Religionsunterricht führt auch zu Betrug, Wahrsagerei, Hexerei, anderen illegalen Handlungen, illegaler privater ärztlicher Tätigkeit und in diesem Zusammenhang zu körperlichen und materiellen Schäden für die Bürger.
In mehreren Städten und Bezirken wurden Fälle von illegaler Behandlung von Menschen durch einzelne Geistliche aufgedeckt.
So gab sich zum Beispiel SaidmahdihonSattorov, ein Einwohner des Bezirks Schahrinav mit dem Spitznamen "Shaykh Temur", der zuvor wegen Betrugs zu sieben Jahren Haft verurteilt worden war und ursprünglich keine religiöse Ausbildung hatte, als Geistlicher aus, wandte illegale religiöse Behandlungen an, hinderte Kinder daran, eine allgemeine Grundbildung zu erhalten, und erpresste sie.
Was hat dieser Mensch nicht alles Böses getan. Ich verstehe nicht, warum unser Volk auf sowas hereinfällt. Das Amulett und die heilenden Inschriften, die er selbst geschrieben hat, konnte er nicht einmal lesen, als er vor der Kamera dazu aufgefordert wurde. Als Antwort gab er zu, dass er die Schrift von seinem Vater gelernt habe. Er sagt, mein Vater hat so geschrieben und so habe ich es gelernt.
Es kamen sogar Leute aus anderen Ländern, um ihn zu besuchen, unsere Leute standen Schlange und küssten seine Schuhe. Was für ein Auto besaß er. Die Leute und die Bedürftigen standen Schlange und tranken das Wasser, mit dem er sich die Hände wusch. Was ist das? Welcher Islam ist das? Woher kommen solche Bräuche?
Besonders abstoßend sind in diesem Zusammenhang die unmoralischen Handlungen einiger so genannter Kleriker und Imam Khatibs, die den religiösen Glauben der Bürger missbrauchen.
Zwischen 2016 und 2024 wurden im Land 50 solcher Fälle aufgedeckt und die Täter strafrechtlich verfolgt.
In der Tat gibt es viele solcher Fälle, aber ich werde nicht zulassen, dass die unmoralischen Taten solcher Leute im Fernsehen gezeigt werden.
Der Prophet des Islam (s) verbot kategorisch, zu Wahrsagern und Zauberern zu gehen, und warnte: "Wer zu einem Wahrsager geht, dessen Gebete werden 40 Tage lang nicht angenommen, und wenn er dem Wahrsager glaubt, wird er vom Glauben ausgeschlossen...".
Eine weitere Frage ist, warum Eltern so sehr daran interessiert sind, ihren Kindern eine religiöse Ausbildung zu ermöglichen, insbesondere im Ausland, obwohl nach den Dokumenten, die nicht nur in unserem Land, sondern auch in den meisten Ländern der Welt angenommen wurden, die Abschlusszeugnisse von religiösen Bildungseinrichtungen anderer Länder nicht als gültig angesehen werden.
Die meisten Eltern sind der Ansicht, dass ihre Kinder nach einer religiösen Erziehung nicht unbedingt in staatlichen Strukturen arbeiten müssen. Stattdessen könnten sie Mullahs oder religiöse Persönlichkeiten werden und die Menschen werden sie ernähren und kleiden.
Die Verabschiedung des Gesetzes über die Ordnung der Traditionen, Feste und Riten in der Republik Tadschikistan ist ein wichtiger Schritt zur Gestaltung des gesellschaftlichen Lebens und zur Beseitigung von Fanatismus, künstlichen und kostspieligen Traditionen und Riten.
Dieses Gesetz wurde auf Basis der Vorschriften der Scharia verabschiedet. Es wurde von renommierten Theologen des Landes beraten und konsultiert. Religiöse Persönlichkeiten sollten gemeinsam mit den staatlichen Stellen zu seiner Umsetzung beitragen.
Es ist jedoch festzustellen, dass es immer noch Fälle gibt, in denen die Vorschriften für Feiern und Veranstaltungen, insbesondere für verbotene religiöse Zeremonien, nicht eingehalten werden.
Allein zwischen 2014 und 2023 wurden 5.620 Personen von den Strafverfolgungsbehörden wegen Verstoßes gegen die Vorschriften dieses Gesetzes zur Verantwortung gezogen.
Es ist jedoch zu betonen, dass die Zusammenarbeit zwischen staatlichen Organen und der Öffentlichkeit bei der Umsetzung des Gesetzes 'Über die Verantwortung der Eltern für die Bildung und Erziehung der Kinder in der Republik Tadschikistan nicht auf dem angemessenen Niveau erfolgt.
Von 2016 bis heute wurden 19.480 Personen wegen Nichteinhaltung der Anforderungen dieses Gesetzes verwaltungsrechtlich zur Verantwortung gezogen. Unter ihnen waren 1.170 Lehrkräfte und 18.310 Eltern.
Es ist alarmierend, dass Verstöße gegen die Anforderungen der oben genannten nationalen Gesetze am häufigsten von Beamten, Unternehmern, religiösen Persönlichkeiten, ihren Kindern und Verwandten begangen werden.
Es wird empfohlen, die Gesetze zur Regelung von Traditionen, Festen und Ritualen sowie zur Verantwortung der Eltern für die Bildung und Erziehung ihrer Kinder unter Berücksichtigung der gesammelten Erfahrungen in diesem Bereich zu überarbeiten und an die aktuellen Anforderungen anzupassen.
In Anbetracht dieser Umstände müssen alle staatlichen Strukturen und Organe, einschließlich der Leiter der Regionen, Städte und Bezirke, der Strafverfolgungsbehörden, der Gerichte, der Komitees für Jugendarbeit, der religiösen Komitees, der religiösen Vereinigungen und anderer öffentlicher Organisationen Aufklärungsarbeit leisten und andere wirksame Mittel und Methoden anwenden, um Extremismus, Aberglauben und Verstöße gegen gesetzlich festgelegte Einschränkungen zu verhindern, sowie wirksame Maßnahmen zur Verbesserung der Rechtskenntnisse der Bürger ergreifen.
In diesem Zusammenhang dürfen wir nicht vergessen, dass auf der nationalen Ebene verabschiedetes Gesetz nicht nur ein Gesetz ist, sondern eine geistige und soziale Reform des Landes, dass es das ideologische Klima und das soziale Leben der Menschen von Aberglauben und Vorurteilen befreien soll.
Wenn dieses Gesetz nicht zum Wohle des Volkes wäre, hätten viele Länder in nah und fern das von uns verabschiedete Gesetz nicht studiert und ein ähnliches Gesetz in ihren Ländern nicht eingeführt.
Ich habe gesehen, wie eine Familie an einem Tag drei Hochzeiten gefeiert und drei Schwiegertöchter mitgebracht hat.
In einer anderen Familie ist der Sohn 40 Jahre alt und noch nicht verheiratet.
Mädchen, die das Alter von 30 Jahren erreicht haben, können nicht heiraten, weil die Hochzeitskosten sehr hoch, wenn nicht unerschwinglich sind.
Ich weiß, und ihr sicher auch, dass in einigen Ländern Angehörige religiöser Konfessionen erst im hohen Alter heiraten wollen, keine Kinder haben wollen und schließlich sterben. Ist das wirklich der Sinn des Lebens? Gott hat seine Diener geschaffen, damit sie das Leben in dieser Welt genießen, ein gesegnetes Leben führen und ein Erbe hinterlassen. Was ist ein Erbe? Zunächst einmal Kinder.
Ich möchte euch noch etwas hinzufügen. Das gilt auch allen Menschen in Tadschikistan.
Wenn man ein Kind zur Welt bringt, ist es die heilige Pflicht der Eltern, es zu erziehen. Man muss ihm Lesen und Schreiben beibringen, man muss es zu guten Sitten und Moral erziehen, man muss ihm die Möglichkeit geben, einen Beruf zu erlernen, Wissenschaften zu studieren, Sprachen zu lernen.
Wir müssen uns den aktuellen Entwicklungen stellen.
Unsere Madhhab, die hanafitischeMadhhab, manifestiert dasselbe.
Wenn ein Kind ungebildet bleibt, keinen Beruf erlernt, keine Arbeit hat, auf der Straße bettelt, ein Verbrechen begeht oder Drogen nimmt, dann wird es im Leben immer leiden.
Unsere Aufgabe ist es, sie auszubilden, sie zu Meistern in Berufen und Künsten zu machen, sie in den Wissenschaften zu unterrichten, damit sie nach uns ein unabhängiges Leben führen können.
Liebe Brüder, liebe Landsleute, verehrte religiöse Führer, wir selbst waren einst Kinder, viele von uns sind noch klein, wir hatten Eltern, wie sehr haben sich die Erwachsenen um uns bemüht.
Sie haben ihr Brot nicht selbst gegessen und den Kindern überlassen, damit sie nicht hungern, barfuß und ohne Kleidung bleiben.
Vor allem für die Mädchen haben die Mütter hart gearbeitet, um sie großzuziehen und auf den Weg in die Selbstständigkeit zu schicken.
Oder stimmen Sie mir nicht zu? Wie hart habt ihr dafür gearbeitet.
Wenn ein Kind lesen und schreiben kann, kann es einen Beruf, ein Handwerk, eine Wissenschaft erlernen und überall auf der Welt Arbeit finden.
Es findet sein Brot und seinen Lebensunterhalt, es leidet nicht, es führt ein glückliches Leben.
Das ist die Aufgabe der Eltern.
Auf meinen Reisen spreche ich mit unseren Landsleuten.
Manche beklagen sich über ihre Eltern.Sie sagen: Meine Eltern haben in ihrem Leben dasselbe getan, was soll ich nun machen, Herr Präsident?
Ich habe eine Familie getroffen, die drei behinderte Kinder zu Hause hat, Junge und Mädchen sitzen im Rollstuhl und sind in der unteren Körperhälfte querschnittsgelähmt.
Die Kinder sind bereits einem Verwandten versprochen. Das ist grausam, ein archaischer Brauch aus vergangenen Jahrhunderten.
Der Ehemann dachte ständig darüber nach, wohin er mit seinen behinderten Kindern gehen und welche Art von Nachkommen er hinterlassen würde, und verließ schließlich die Familie.
Die junge Mutter muss nun allein für behinderte Kinder sorgen, ihre Eltern helfen ihr dabei.
In solchen Fällen tragen die Eltern die Hauptverantwortung.
Schauen Sie sich die islamische Welt an, welche Fortschritte sie macht.Sie bringen ihre Kinder auf die besten Universitäten der Welt, sie lehren sie Handwerk und Handel, ihre Kinder werden Wissenschaftler.
Sie fliegen in den Weltraum.
Sind das nicht Muslime?
Sie wissen, wie viele Erleichterungen das Gesetz gebracht hat, welche schwierigen Bräuche es für die Menschen beseitigt hat, wie sich das Leben vieler Familien verbessert hat, wie die Zahl der Eheschließungen gestiegen ist.
Liebe Anwesende,
nach der Analyse von Experten wird die Abweichung von der Essenz und dem Wesen der Religion, das mangelnde Verständnis ihrer humanistischen Werte zur Grundlage für Übertreibungen und manchmal für die Verwicklung der Bürger in Aberglauben und Extreme.
In unserem Volk gibt es ein beliebtes Sprichwort: "Der Allmächtige hat den Menschen nicht zum Bösen geschaffen".
Deshalb sollten wir verstehen, dass das Wesen der islamischen Religion und der toleranten Hanafi-Madhab darin besteht, bessere Lebensbedingungen für uns selbst und unsere Familien zu schaffen, einschließlich unserer Kinder, die der Allmächtige uns gegeben hat und bewahrt, um ihnen gute Möglichkeiten zu geben, sich zu bilden, unsere Häuser zu verbessern, die Lebensbedingungen unserer Kinder zu verbessern und unseren Wohnort zu verbessern.
In einem der Hadithe heißt es: "Der Beste unter den Menschen ist der, der Gutes tut.
Mit anderen Worten: Diejenigen, die dem Allmächtigen nahe sind, sind nicht die Verschwender und Maßlosen, die Heuchler und Hochmütigen, die Hadschis und andere, sondern diejenigen, deren Wohltaten Verwandten und Freunden, Nachbarn und Dorfbewohnern, Waisen, Invaliden und anderen Bedürftigen zugutekommen und deren Herzen vor Freude überfließen.
Diesen Menschen sei Dank!
In der Zeit vor der Unabhängigkeit haben von den 5 Millionen Einwohnern Tadschikistans nur 29 die Pilgerfahrt unternommen.
Doch seit der Unabhängigkeit und trotz der großen wirtschaftlichen Probleme, die durch den Bürgerkrieg entstanden sind und deren negative Auswirkungen auf unser Leben wir immer noch spüren, hat die Zahl der Pilgerfahrten zugenommen.
Allein im Jahr 2023 haben 63 Tausend Bürger des Landes die Umrah-Pilgerreise unternommen. Es wurde durchschnittlich mehr als 1 Milliarde 200 Millionen TJS ausgegeben.
Der Betrag, der für die Pilgerfahrt unserer Bürgerinnen und Bürger in der Zeit der Unabhängigkeit ausgegeben wurde, betrug fast 12 Milliarden TJS, was unter den heutigen Bedingungen, d.h. in einer Zeit, in der die meisten Länder der Welt einen negativen Prozess des wirtschaftlichen Niedergangs erleben und die Menschen in fast 80 Ländern der Welt unter Nahrungsmittelknappheit und Hunger leiden, für tadschikische Verhältnisse als ein sehr hoher Betrag angesehen wird.
Wenn dieses Geld für den Bau von Häusern, für die Verbesserung der Lebensbedingungen und der Ausbildung der Kinder, für die Bereitstellung von qualitativ hochwertigen Nahrungsmitteln, Kleidung und Schulmaterial, für die Unterstützung der Bedürftigen oder für die Durchführung von Verbesserungen ausgegeben würde, ginge es den Familien besser.
Ich erinnere daran, dass wir nichts gegen die Pilgerfahrten unserer Leute haben, aber ich betone, dass dieser Prozess nicht zu Vorurteilen, Nachahmung und Konkurrenz führen darf.
Zuerst müssen wir die Lebensbedingungen für uns und unsere Kinder verbessern, unsere Nachbarn rechts und links, unsere Verwandten unterstützen, wenn sie in Not sind, und dann versuchen, das Gotteshaus zu besuchen.
Wir müssen einen wichtigen Punkt bedenken: Wenn wir kein wohlhabendes Elternhaus haben, wenn unsere Wohnverhältnisse schlecht sind, wenn unsere Kinder Kleidung, Bücher und andere Lernmittel brauchen, wenn unsere Eltern nicht gedient haben, wenn sie ihre Herzen nicht erfreut haben, wenn sie sich nicht nach dem Befinden ihrer Lieben erkundigt haben, dann wird unsere Pilgerfahrt nicht den Anforderungen der islamischen Religion entsprechen.
Nach den Vorschriften der Scharia sollen Jungen und vor allem Mädchen ab dem Alter von 9-10 Jahren ein eigenes Zimmer haben, also getrennt schlafen.
Ob in allen Familien diese Möglichkeiten vorhanden sind? Ich habe die Kommission sogar angewiesen, bei denjenigen, die Hadsch machen wollen, die Wohn- und Lebensbedingungen ihrer Kinder und ihrer Familienmitglieder zu prüfen, um sicherzustellen, ob er für seine Familie auch notwendige Voraussetzungen geschaffen hat und es dort tatsächlich keine Probleme gibt.
Es gibt Menschen, die den Hadsch und die Umrah auf Kosten ihrer Kinder machen, die meist Arbeitsmigranten sind und selbst kleine Kinder haben, die sogar Kredite aufnehmen und ihre Familien unter die schwere Last des Lebens stellen. Sie haben kein Mitleid mit ihren Frauen und Kindern.
Liebe Mütter, Schwestern und Frauen, seid nachsichtiger und gebt euch nicht der Verschwendung hin. Warum seid ihr so grausam zu euren Familien?
Es gibt immer noch Leute, die nach ihrer Rückkehr doppelt so viel Geld ausgeben, um die Zeremonie der Rückkehr von der Pilgerfahrt einzuweihen.
Das hat zur Folge, dass die ganze Familie wegen des Hadsch oder der Umrah eines Familienmitgliedes für lange Zeit in finanzielle Not gerät.
Der Koran sagt immer wieder, dass "Allah niemandem mehr auferlegt, als er leisten kann".
Aber aufgrund unserer Unwissenheit sind wir Vorurteilen und Aberglauben ausgesetzt, führen solche kostspieligen Zeremonien durch, die nichts mit der Religion zu tun haben, halten uns nicht an die religiösen Vorschriften und schaffen Probleme für die Familie.
Sie machen Umrah und bezeichnen sich dann als Pilger (Hodscha), ohne zu wissen, dass sie damit eine Spaltung stiften.
Nach der Rückkehr werden manche von ihnen wie Braut und Bräutigam empfangen und mit Handkuss begrüßt.
Woher kommen diese Regelungen?
Die Tatsache ist, dass es keine Umrah gibt.
Schließlich gibt es dort, wo diese Menschen leben, Imame, Gemeinde- und Bezirksvorsitzende und Vertreter anderer Strafverfolgungsbehörden. Sie sin verpflichtet, den Menschen aufzuklären! Lasst ihr wissen, wofür sie ihr Geld ausgeben.
Viele Menschen glauben, dass der Hadsch oder die Umrah sie von ihren Sünden erlöst, eine Vorstellung, die jenseits der Logik und des Wesens unserer Religion liegt.
Besonders beunruhigend ist der jüngste Trend, dass immer mehr Frauen, darunter auch Frauen mit kleinen Kindern, die Pilgerfahrt unternehmen, ohne die Fähigkeit zu besitzen, das göttliche Wort zu verstehen oder das Wesen der Pilgerfahrt zum Haus Gottes zu begreifen.
Tatsächlich zeigen Studien, dass die meisten Frauen, die Hadsch oder Umrah machen, nach ihrer Rückkehr, um sich von anderen zu unterscheiden, die Kleidungskultur anderer Leute übernehmen und schließlich zu einem Propagandainstrument werden.
Sehr geehrte Damen und Herren, liebe Anwesende!
Der Hadsch ist wie das Gebet ein Mittel der Zurückhaltung, der Frömmigkeit und der Reue, das den Menschen zur Sparsamkeit, und zur Vollkommenheit führt.
Diese Gelegenheit wird jedem von uns durch das fünfmalige Gebet am Tag oder das einmalige Fasten im heiligen Monat Ramadan geboten.
Gott liebt die Frömmigkeit, fromm zu sein ist sicherlich gut.
Die Bedeutung der Frömmigkeit beschränkt sich jedoch nicht auf den Verzicht auf Nahrung, sondern bedeutet auch den Verzicht auf alle Arten von unanständigen und unmoralischen Handlungen und Taten, auf Verschwendung und Prahlerei, auf Vorurteile, Fanatismus und dergleichen.
In den letzten Jahren ist die Häufigkeit von Diabetes und Herzerkrankungen im Land gestiegen, eine der Ursachen ist Übergewicht.
Übergewicht, Diabetes und Herzkrankheiten sind die Bilanz der letzten Jahre. Fettleibigkeit entsteht, wenn man zu viel isst.
Anstatt einem Nachbarn, einem beh
Anstatt einem Nachbarn, einem behinderten Waisenkind oder einer armen Familie zu geben, konsumieren wir lieber für uns selbst. Wir essen zu viel und denken nicht daran, dass dies zu Krankheiten führen kann.
Wer sich mit wenig zufrieden gibt, seinen Appetit zügelt und maßvoll konsumiert, ist gesund. Gegen Diabetes hilft nur eines: Diät halten.
Es sei daran erinnert, dass Eitelkeit, Prahlerei und der Wunsch, sich über andere zu erheben, weder dem Allmächtigen noch den Dienern Allahs gefallen!
Nach der Rückkehr aus dem Hadsch die Kleidung zu wechseln, sein Verhalten den Menschen gegenüber zu ändern, Feste und Willkommensessen zu Ehren des Pilgers zu organisieren, ist nur ein Beweis dafür, Zwietracht zu säen, zu prahlen, sich in der Gesellschaft für etwas Besseres zu halten. Mit anderen Worten ist das ein Ausdruck von Eitelkeit.
Dabei heißt es im Koran: "Der Herr schaut nicht auf euer Aussehen und euren Reichtum, sondern der Herr schaut auf eure Herzen und eure Taten.
Man soll Gott und den Gesandten im Herzen tragen und nicht im Kopftuch, im Hidschab, im großen Turban, im langen Bart oder im langen Mantel. Mit Herz und Glauben!
Vor Gott sind wir und alle muslimischen Diener gleich.
Der liebe Gott fragt nicht, ob du ein Mullah bist, ob du edel geboren bist, ob du ein Gelehrter bist oder was auch immer - vor Ihm sind alle gleich - Er fragt dich auch nicht, ob du eine Pilgerfahrt gemacht hast. Heutzutage ist die Prahlerei mancher Pilger nach ihrer Rückkehr aus Mekka mit Worten nicht zu beschreiben. Jeder, ob blind oder taub, geht auf ihn zu und küsst ihm die Hand.
Auf dem Bild (auf dem Bildschirm) sieht man Schüler der 3. und 4. Klasse einer der Schulen, die zusammen mit Klassenleiter und 20 weiteren Mitschülern dem Pilger die Ehre erweisen. So etwas habe ich noch nie gesehen oder gelesen.
Ich nutze diese Gelegenheit, um mich an die Führer und Experten auf dem Gebiet der Religion, an die religiösen Persönlichkeiten, die eine große Verantwortung vor dem Volk, vor Gott und dem Gesandten haben, an die Mitarbeiter der Nationalen Akademie der Wissenschaften Tadschikistans und an andere Wissenschaftler, die sich in religiösen Fragen gut auskennen, zu wenden und sie aufzufordern, mit dem Volk zusammenzuarbeiten und die richtige Art und Weise der Ausführung der religiösen Gebote aufzuzeigen, damit die Menschen das Weiße vom Schwarzen und das Gute vom Bösen unterscheiden können.
In diesem Zusammenhang sagte der Prophet des Islam, Muhammad (s): "Wer eine Handlung ausführt, um Ruhm zu erlangen, und wer eine Handlung aus Heuchelei ausführt, damit die Menschen ihn verherrlichen, den wird der Allmächtige am Tag des Jüngsten Gerichts wegen seiner Heuchelei, d.h. wegen seiner Selbstdarstellung vor den Menschen, in Ungnade fallen lassen".
Dies sind nicht meine Worte, sondern die Worte des Propheten, überliefert in einem zuverlässigen Hadith.
Das muss man den Leuten erklären, das ist schließlich Ihre Aufgabe. Es gibt Familien, in denen man etwas Unangenehmes entdeckt. Ich habe oft erlebt, wie ein 3- oder 4-jähriges Kind verehrt und als Zeichen des Respekts auf einen besseren Platz verwiesen wurde. „Verehrte Hohheit, bitte steigen Sie auf, Sie sind der Hodschi-Baba (Hodschi)“. Ein 40-50-jähriger Mann folgt ihm, weist ihm den Platz zu und gießt ihm Wasser aus einem Krug, damit er sich die Hände wäscht.
Währenddessen sitzt ein 70-jähriger Greis ganz unten vor der Tür, ohne dass sich jemand um ihn kümmert. Was soll das? Wonach wird der Rang der Menschen bestimmt? Warum wird das den Leuten nicht erklärt?
Die islamische Shari'ah hat die einmalige Durchführung der Pilgerfahrt unter bestimmten Bedingungen festgelegt.
Auch der Prophet des Islam hat die Pilgerfahrt einmal durchgeführt.
Nicht zehnmal, nicht fünfmal, sondern einmal.
Wenn sie nämlich drei oder viermal kommen, wird es zu Fard, also verpflichtend, und die muslimische Gemeinschaft wird in Schwierigkeiten geraten.
Was die Umrah betrifft, so muss man wissen, dass die Umrah nicht verpflichtend ist und dass derjenige, der die Umrah verrichtet, nicht als Haddsch gilt, denn derjenige, der die Umrah verrichtet, muss trotzdem den Haddsch verrichten.
Ich betone noch einmal, dass die Umrah einem nicht den Status eines Hadschis verleihen, sie ist dem Gebet gleichgestellt, da sie zusammen mit dem Gebet eine Säule des Islam bilden. Es heißt, dass Ahmad nach Mekka und Medina ging und als derselbe Ahmad zurückkehrte! Nichts hat sich geändert. Er hat die Güte für sich erlangt.
Er bekam den begehrten Preis, er bekam ihn für sich allein. Ihm wurde kein anderer Titel gegeben, er blieb Ahmad!
Ihr irrt euch, meine Damen, wenn ihr glaubt, einen Hadsch gemacht zu haben. Ihr seid auf einer Reise, nicht auf einer Pilgerfahrt. Um den Segen zu erhalten, müsst ihr einen Monat lang fasten und fünfmal am Tag beten. Stattdessen solltet ihr euren Eltern und Ehemännern dienen. Sorgt dafür, dass eure Kinder gesund und gepflegt sind, und gesunde Ernährung erhalten.
Es gibt zwei Gruppen von Menschen, die den Hadsch nicht vollziehen dürfen: Die erste Gruppe sind diejenigen, die ihre Eltern betreuen, insbesondere diejenigen, deren Eltern behindert oder alt sind und der Betreuung bedürfen.
Sie dienen ihnen und erhalten ihre Segnungen, die so wertvoll sind wie die Belohnung von Hadsch. Wenn wir sagen, dass wir unsere Qibla (unsere Ka'ba) besuchen wollen, dann meinen wir unsere Eltern, unsere Väter. Wenn die Ka'ba in unserem Haus ist, warum sollten wir ihr dann nicht dienen?
Andere Menschen, die wohltätige Taten vollbringen, wie z.B. Straßen und Schulen bauen, Wasser zur Verfügung stellen, Brücken bauen, also Taten, die der Gesellschaft einen großen Nutzen bringen. Diese Taten gehören zur heutigen Wohltätigkeit.
Die Ausführung der Umrah bringt einem Menschen nur Gutes, und ein Gläubiger kann durch seine guten Taten noch mehr Segen in seiner Heimat finden.
Ist es richtig und angemessen, dass unser Nachbar, unser Bruder, unsere Schwester oder ein anderer Dorfbewohner Hunger leidet, während wir viel Geld ausgeben, um das Haus Gottes zu besuchen?
Oder haben wir minderjährige Kinder in unserem Haus und sind unseren väterlichen und mütterlichen Pflichten noch nicht nachgekommen, wenden uns aber dem Haus Gottes zu?
Lasst uns unseren Lebensraum verbessern und Bedingungen für unsere Kinder schaffen, sie mit Kleidung und gutem Essen versorgen.
Man lebt schließlich nicht mit trockenem Brot und kaltem Wasser.
Solche Fälle sind in unserem Land keine Seltenheit.
Können wir die Lebensbedingungen unseres Volkes verbessern bei solchen Ritualen, derartiger Religiosität und solch schwierigen religiösen Zeremonien?
Dabei hat Gott doch gesagt, dass die Freude des Volkes auch seine Freude ist.
Auch Khodscha Abdullah Ansori hat in diesem Zusammenhang gut gesprochen:
"Eine Seele zu fesseln, ist die größte Hadsch,Eine Seele zu erobern ist besser als Tausend mal Ka'ba zu besuchen."
Gewinnen Sie das Herz der Menschen. Berühren Sie die Herzen der Armen und der Behinderten, fühlen Sie mit den Familien der Trauernden, mit den Leidenden.
Tun Sie es zuerst selbst, liebe Dommulas!
Lasst uns die Zakat-ul-Fitr, die wir in einer Gemeinde oder einem Dorf sammeln, für die Reparatur oder den Wiederaufbau des Hauses eines Waisenkindes, eines Behinderten oder eines Obdachlosen verwenden. Wenn uns das gelingt, wie dankbar werden sie sein, und vor allem wird sich unsere eigene Seele erhellen. Wie gut ist das und wie gesegnet.
MawlonoJalaliddinBalkhi, als ob er eine solche Gewohnheit der Ausschweifung schon früh geahnt hätte, sagte: "Sucht den Allerhöchsten nicht in einem Haus aus Stein, eine solche Suche nach dem Allerhöchsten ist eine unvollkommene Suche, Er ist der Herr der ganzen Welt. Er ist im Herzen und in der Seele der Menschen der Welt, erkennt Ihn durch das Herz in der Würde des Menschen".
Wenn wir mit unserer Sprache, unserem Verhalten, unseren Taten prahlen, wenn wir große Turbane tragen, lange Bärte wachsen lassen, Kopftücher und Hijabs tragen, aber schlechte Absichten haben - dann ist das die Prahlerei. Sonst nichts.
Es geht um das, was im Herzen ist, es geht um das Herz, es geht um Aufrichtigkeit und Glauben, liebe Landsleute!
Einer unserer großen Vorfahren, Ahmad Jami, wandte sich an diejenigen, die den Weg zum Haus Gottes suchten, mit den Worten: "Erkennet, dass Gottes Existenz in eurem Sein ist und Seine Würde in eurem Sein".
In Anbetracht der Tatsache, dass die islamische Scharia in Übereinstimmung mit der Tradition des Propheten die Pilgerfahrt (also den Hadsch) für obligatorisch erklärt hat, werden das Komitee für Religion, Ordnung der Traditionen, Feste und Riten, das Zentrum für islamische Studien und der Rat der Ulema angewiesen, innerhalb von zwei Monaten die Bedingungen und Verfahren für Hadsch für die Bürger vorzubereiten, je nach den aktuellen Bedingungen des Landes und den materiellen Möglichkeiten der Einwohner.
Es wird empfohlen, dass der Ulema-Rat des Landes innerhalb von zwei Monaten eine Entscheidung in dieser Angelegenheit auf der Grundlage der Scharia-Normen trifft und Aufklärungsarbeit im Einklang mit der hanafitischen Religion leistet.
Sehr geehrte Damen und Herren!
Derzeit gibt es 3 Alten- und Behindertenheime mit 384 Bewohnern, davon 196 ältere Menschen, 4 Internate für psychisch Kranke mit 893 Bewohnern, davon 842 geistig Behinderte, 61 Internate, davon 14 republikanische Internate und 47 Internate mit kommunalem Status.
In diesen Einrichtungen stehen 7.706 Schülerinnen und Schüler unter ständiger Fürsorge und Betreuung des Staates. Darunter befinden sich 2.508 Mädchen, davon 108 Waisen, 1.431 vaterlose Kinder, 316 mutterlose Kinder, 121 Straßenkinder, 241 Kinder, deren Eltern an ansteckenden Krankheiten leiden und sich nicht um sie kümmern können, 42 Kinder, deren Eltern psychisch krank sind, 67 Kinder, deren Eltern drogenabhängig sind, 1.114 Kinder aus Familien mit niedrigem Einkommen und 3.773 Kinder mit Behinderungen.
Wir begehen all diese Verschwendungen und Vorurteile, Übertreibungen und Verirrungen in der Religion, Prahlerei und Heuchelei, Extremismus und manchmal Terror, angeblich im Namen des Allerhöchsten, während Tausende von Herzen, die unsere Vorfahren erfreuen wollten, es für besser hielten, unsere und eure Hilfe, Liebe und Barmherzigkeit zu brauchen, als Tausende von Umrundungen der Kaaba, außerhalb unserer Mauern, in einem Nachbarhaus, in unserem Dorf, in unserem Bezirk, in unserer Region, in unserem Land!
Wo sind die Lehren unserer Vorfahren, der Domullos, geblieben, die unsere Vorfahren in einem solchen humanistischen Geist erzogen haben?
Haben unsere religiösen Führer, die heute von der Gesellschaft respektiert werden, ihre wahre Mission vergessen?
Ich meine damit nicht, dass der Staat sich nicht um die Bewohner solcher Einrichtungen kümmern kann, sondern dass er den richtigen Weg im Leben und in der Gesellschaft finden muss, dass er die Öffentlichkeit im Geiste des Humanismus und nicht des Extremismus und des Aberglaubens erziehen muss!
Das ist die Aufgabe der Religionsgelehrten.
Der Prophet des Islam pflegte zu sagen: "Wer sich um ein Waisenkind kümmert, wird morgen, am Tag des Jüngsten Gerichts, an meiner Seite sein.
Tun Sie das. Das tun wir bereits, der Staat tut es auch. Immer wieder stelle ich allerdings fest, dass die Familie was Besonderes ist. Im Kreis der Familie zu sein, ist etwas anderes. Ungeachtet der besten Lebensbedingungen, die wir Ihnen geschafft haben, ist es zu fühlen, wie es diesen Menschen die Familie fehlt.
Liebe Landleute,
jede Nation und jedes Volk, deren Verhalten Anzeichen von Fanatismus und Aberglauben aufweist, ist eines sorgenfreien Lebens beraubt.
Das kann man auch am Beispiel einiger Länder der Welt unter den heutigen Bedingungen sehen.
Deshalb sollte unser Volk wachsam sein und sich nicht von der Propaganda der Feinde der Religion, der Rituale und der Madhhabs täuschen lassen.
Wir, das tadschikische Volk, haben immer die gemäßigte und tolerante Religion von Imam Abu Hanifa unterstützt und werden nicht zulassen, dass sich radikales religiöses und extremistisches Gedankengut unter der Bevölkerung unseres Landes ausbreitet, indem wir religiöse Gefühle ausnutzen.
In diesem Zusammenhang möchte ich an einen Gedanken erinnern, den ich wiederholt geäußert habe: Fanatismus ist eine Gefahr, die eine ernsthafte Bedrohung für die Gegenwart und Zukunft Tadschikistans und der Region darstellt.
Ich habe oft gesagt und sage es auch heute, dass Fanatismus Unwissenheit ist, die der Nation nur Unglück bringt.
Die mehr als 32-jährige Erfahrung unserer Zusammenarbeit mit den Ländern der islamischen Welt, insbesondere mit den arabischen Ländern, zeigt, dass die Hinwendung zur Wissenschaft, das Studium und die Entwicklung der mathematischen, naturwissenschaftlichen und technischen Wissenschaften, die Nutzung fortschrittlicher wissenschaftlicher Errungenschaften und die Einführung moderner Technologien zu einer beispiellosen Entwicklung führen, die das Verschwinden veralteter und überholter Vorstellungen zur Folge hat.
Nehmen wir als Beispiel das Entwicklungstempo der muslimischen Länder, wie Saudi-Arabien, die Vereinigten Arabischen Emirate, Katar, Kuwait, Bahrain und Malaysia, die sich rasant entwickeln.
Sie verstehen sehr gut, dass die einzige Möglichkeit zur Rettung der Menschheit die Wissenschaft und die Bildung der jungen Generation des Landes ist.
In diesem Sinne nutzen sie jede Gelegenheit, um die Jugend zu ermutigen, Wissenschaft und Bildung zu studieren und ihrem Volk ein menschenwürdiges Leben zu sichern.
Oder nehmen Sie die Ereignisse der letzten Jahre.
Wer war in der Lage, das Leben seiner Bürger, seiner Bevölkerung, der Menschen überhaupt zu retten, als die Welt von einer Pandemie heimgesucht wurde?
Sicherlich die Länder, in denen sich Wissenschaft, Technik, Technologie und wissenschaftliche Weltanschauung entwickelt haben, unabhängig von ihrer Einstellung zur Religion, und das Niveau der Aufklärung und Bildung der Bevölkerung dieser Länder gestiegen ist.
Was tun wir?
Als sich das Coronavirus auf der ganzen Welt ausbreitete, begannen viele Länder über die Erfindung eines Impfstoffes nachzudenken, und in unserem Land begannen fünf Mullahs in einem der Bezirke aus Aberglauben und Fanatismus, Gebete über dem Kopf einer infizierten Person zu rezitieren, in der Annahme, dass dies den Patienten heilen würde.
Es stellte sich jedoch heraus, dass sie sich bei dem Patienten angesteckt hatten. Sie starben alle über Nacht.
Vier Brüder starben innerhalb einer Woche.
Ihre Familien wurden ohne Ernährer und ihre Kinder als Waisen zurückgelassen.
Kann eine Person, die an COVID-19 leidet, durch Gebet geheilt werden?
Deshalb müssen wir unsere Kinder erziehen, unsere Wissenschaftler und Erfinder ausbilden, damit wir nicht immer auf die Hilfe anderer angewiesen sind.
Oder ein Fall, von dem ihr alle gehört habt: Ein Mullah, der als Arzt praktizierte, schlug eine alte Frau mit einem Stock, bis sie blutete, als ob er einen Geist austreiben wollte. Dann nahm er ein Messer, schnitt ihr den unteren Teil der Zunge ab, spaltete ihr die Lippe, und die alte Frau starb auf der Stelle. Ist das der Islam?Kann man dem Virus allein durch Gebetwiderstehen?
Wir alle haben von einem Fall gehört, in dem ein Mullah, ein Hexer, einer alten Frau das Zungenbein abgeschnitten hat, um einen bösen Geist aus ihrem Körper zu vertreiben.
Glauben Sie mir, das ist mehr als Fanatismus!
Einen Zauberspruch auf Papier zu schreiben, das selbst eine chemische Substanz enthält, Tinte zu verwenden, die ebenfalls eine chemische Substanz ist, sie mit Wasser zu verdünnen und zu trinken - das bedeutet, sich mit der eigenen Hand zu infizieren!
In diesem Zusammenhang möchte ich betonen, dass die Zukunft Tadschikistans von diesem Faktor, vom Bildungsniveau der Bevölkerung und von der Entwicklung von Wissenschaft und Technik abhängt und dass die Heranführung der Jugendlichen und jungen Erwachsenen an Wissenschaft, Wissen, Berufe und Handwerk im Mittelpunkt der Aufmerksamkeit aller Schichten der Gesellschaft stehen sollte.
Es ist auch die Pflicht der religiösen Führer, Jugendliche und Heranwachsende zum Studium weltlicher Wissenschaften und Kenntnisse, insbesondere Mathematik, Naturwissenschaften und Technik, anzuleiten.
ImomGhazoli sagt in seinem Buch „die Wiederbelebung der religiösen Wissenschaften“, dass die Forderung nach Wissenschaften, wie Medizin und Mathematik, die den Bedürfnissen der Gesellschaft entsprechen, eine Verpflichtung ist.
Fragen wir uns: Was ist unsere hohe wissenschaftliche Leistung? Was haben wir erfunden? Was produzieren wir? Wer sind unsere Forscher und Erfinder? Wer bildet sie aus? Wir alle. Ob zu Hause, in der Familie oder in der Schule, es kommt auf uns Eltern an. Wie lange wollen wir uns auf andere verlassen? Wie lange? Wie lange werden wir die Wirtschaft anderer Länder unterstützen?
Jeder in diesem Saal, angefangen bei mir, weiß, dass unsere Kleidung aus dem Ausland kommt. Wir bekommen sogar unsere Turbane und Mäntel aus dem Ausland. Sie sehen also, dass heute neue Technologien und Maschinen erfunden worden sind, sogar Drohnen. Sie sind zum Nutzen der Menschen. Die Taxis in den am weitesten entwickelten Städten der Welt sind fahrerlos, unter Eisnatz der modernen Technologien. Wo auch immer Sie es buchen, es wird Sie an Ihr Ziel bringen. Es braucht keinen Treibstoff, es fährt mit Strom.
Und was machen wir? Wo sind unsere Ingenieure, was treiben unsere Wissenschaftler? Warum bilden wir sie nicht aus?
Auch in der religiösen Erziehung haben wir keine Fortschritte gemacht, die Vertreter Tadschikistans belegen bei Koran-rezitationswettbewerben den ersten Platz, aber bei der Interpretation und dem Inhalt belegen sie den letzten Platz, weil sie ihn gut rezitieren, aber seine Bedeutung nicht verstehen und nicht interpretieren. Wenn wir einen Vers oder einen Hadith lesen, müssen wir zuerst seine Bedeutung verstehen und sie den Menschen erklären. Und wir müssen wissen, wo jeder Vers, jeder Hadith gelesen wird und bei welcher Gelegenheit.
Sehr geehrte Mitbürgerinnen und Mitbürger,
die islamische Religion erkennt die Vielsprachigkeit, Meinungsvielfalt und Multikulturalität der verschiedenen Völker und Nationen an.
Im Heiligen Koran wird dieser Gedanke beispielsweise im 13. Vers der Sure Hujurot deutlich zum Ausdruck gebracht:
"Wahrlich, Wir haben euch als Mann und Frau erschaffen und euch zu Völkern und Stämmen gemacht, damit ihr einander erkennt."
Das heißt, Menschen in Form von Völkern und Stämmen sind Gottes Wille, sie sollen sich gerade durch Nationalität, Sitten, Sprache und Kultur, besondere Kleidung und andere Elemente voneinander unterscheiden.
Sonst wissen die Menschen nicht, welchem Volk, welchem Stamm, welcher Nationalität sie angehören.
Die Nachahmung fremder Kulturen in der Kleidung, d.h. das Tragen fremder Kleidung, genannt Satr und Hijab, ist ein weiteres drängendes Problem für unsere Gesellschaft.
Die Entfremdung von Kleidungsetiketten und Ritualen ist eine kulturelle Entfremdung, die die Unabhängigkeit des Denkens und die nationale und kulturelle Identität einer Nation untergräbt.
Wer fremde Kleidung trägt, gibt an, etwas Besonderes zu sein. Sie glauben, dass sie sich von den anderen unterscheiden, dass sie intelligent sind, dass sie den anderen überlegen sind. In Wirklichkeit sind sie nichts, die meisten sind Analphabeten.
Heute sind Gruppen entstanden, die alle unter einer Parole vereinen und verändern wollen, nicht um islamische Ziele zu erreichen, sondern um ihre egoistischen Pläne zu verwirklichen.
Wie aus zuverlässigen Quellen hervorgeht, waren zurzeitAbū Hanīfasauch viele Rechtsgelehrte und Theologen Zeugen des Missbrauchs der Religion für politische Interessen, aber keiner hatte den Mut, sich offen gegen die Willkür und das Abweichen vom rechten Weg auszusprechen.
Wie wir heute beobachten können, versuchen extremistische Gruppen und diejenigen, die das Fremde verehren, uns von unserem Staat und unserer Nation, unserer tadschikischen Herkunft und den soliden Fundamenten unserer uralten Geschichte und Zivilisation wegzuziehen, um durch religiöse Propaganda ihre niederträchtigen Ziele zu erreichen.
Der Islam hat nicht die Kleidung gebracht, sondern alle Völker, Nationen und Stämme haben ihre nationale Kleidung den islamischen Bedingungen angepasst.
Die Realität zeigt, dass jede Nation aufgrund ihrer kulturellen Erfahrung in der Kleidung unverwechselbare Bräuche und Traditionen hat, die die materiellen und geistigen Werte ihrer Vergangenheit widerspiegeln; jede Nation ist an der Form und dem Stil ihrer Kleidung erkennbar.
So tragen die Araber beispielsweise ihre Nationaltracht sowohl zu Hause als auch im Ausland und sind stolz darauf.
Es ist ihre eigene Nationaltracht, nicht die islamische.
Aber warum tragen andere nicht unsere Nationaltracht?
Ich habe bereits gesagt, dass die tadschikische Nationaltracht, wie z. B. Atlas und Tschakan, dank der UNESCO in der Welt bekannt wurde.
Auch unsere Frauen - die tadschikischen Mütter - hatten ihren eigenen Stil der Nationaltracht und haben uns ein Erbe hinterlassen, das neben Schönheit und Vielfalt auch die ethischen Normen und Überzeugungen unseres alten Volkes widerspiegelt.
In dieser Hinsicht müssen wir das Eindringen sogenannter religiöser Kleidung vermeiden, die nicht unseren religiösen Bedürfnissen entspricht und unseren Bräuchen und unserer Kultur fremd ist, um unsere Authentizität und unsere nationalen Werte zu schützen.
Anstatt die Kleidung anderer zu imitieren, ist es nicht besser, gebildet und tugendhaft zu sein und unsere Eltern und Ehemänner mit Respekt zu behandeln?
Liebe Mitbürgerinnen und Mitbürger,
ich habe es schon tausendmal gesagt und ich wiederhole es noch einmal. Das tadschikische Volk hat eine mehr als 6.000 Jahre alte Geschichte, Zivilisation und Kultur. Das Navruz-Fest hat eine mehr als 6.000 Jahre alte Geschichte.
Die antike Stadt Sarazm wurde von Wissenschaftlern aus aller Welt erforscht. Die UNESCO hat entschieden, dass die Geschichte dieser antiken Stadt mehr als fünfeinhalbtausend Jahre alt ist.
Dies ist ein Beweis für das Alter des tadschikischen Volkes - unseres Volkes.
Wir sind Arier, Vertreter der indoeuropäischen Zivilisation und Kultur, wir haben das Recht, uns modern zu kleiden, wir hatten in der Vergangenheit eine schöne und fortschrittliche Art, uns zu kleiden.
Jeder, der die Geschichte des tadschikischen Volkes gelesen hat, weiß, dass die Arier ein großes Volk waren. Sie waren groß und hatten lange Gesichter.
Historische Artefakte, die in unseren Museen und auf der ganzen Welt gefunden wurden - wie die Festung Kuruschi Kabir, Tachtin Sangin, Sarazm und antike Kleidungsstücke- liefern Beweise darüber, wieunsere Vorfahren (Männer und Frauen) damals gekleidet waren. Warum sollten wir also die Kleidung anderer Völker übernehmen?
Warum sollten wir unserer Kultur, unserer Sprache, unserer Geschichte und unseren Bräuchen gegenüber undankbar sein? Warum eigentlich? Genau das versuchen die Feinde des tadschikischen Volkes.
Zuerst werden sie uns unsere Bräuche und Rituale nehmen, dann werden sie uns unsere Sprache und Kultur nehmen, dann wird der Staat verschwinden und mit ihm die Nation. Wir dürfen das nicht zulassen!
In einer meiner Reden habe ich gesagt, und ich sage es auch heute: Ich bin stolz darauf, in erster Linie Tadschike und in zweiter Linie ein Moslem zu sein.
Das Komitee für Frauen- und Familienangelegenheiten wird beauftragt, in Zusammenarbeit mit einheimischen Designern eine schöne Vielfalt von nationalen Kleidungsdesigns zu entwickeln und vorzustellen, die den religiösen und ethischen Bedürfnissen unserer Frauen, Schwestern und Mütter entsprechen.
Der Ulema-Rat des Islamischen Zentrums wird gebeten, innerhalb eines Monats seine Meinung zu dieser Frage im Rahmen der Interessen des Staates Tadschikistan und der nationalen Kultur im Einklang mit den Werten der hanafitischen Religion zu äußern.
Sehr geehrte Religionsvertreter!
Sie wissen sehr gut, dass ein Geistlicher zu sein bedeutet, Verantwortung vor Gott und den Menschen zu tragen.
Eine solche Verantwortung verlangt, dass jeder von Ihnen vor allem selbst ein Vorbild ist in dem, was er sagt, was er tut, wie er handelt und wie er sich an die menschliche Moral hält.
In bestimmten Phasen der Geschichte hat der Missbrauch der Religion und religiöser Werte durch den Klerus dazu geführt, dass die Menschen eine falsche Vorstellung von ihrem Status und ihrer Identität haben.
Infolgedessen glauben manche Menschen, die Tätigkeit eines Mullahs oder einer religiösen Figur sei ein Beruf; solche Menschen nutzen ihren Status als Mullah als Mittel zum Lebensunterhalt.
In einigen muslimischen Ländern stehen beispielsweise religiöse Persönlichkeiten monatelang in den Moscheen Schlange, um wenigstens ein paar Mal Imam zu werden. Aber auch hier nicht, um ein Gehalt zu erhalten, sondern aus Frömmigkeit und Nächstenliebe.
Mullah ist kein Beruf, sondern ein unparteiischer Dienst auf dem Weg Gottes für die Menschen, d.h. um Gottes Segen zu erlangen.
Ich wiederhole: nicht wegen des Geldes, sondern wegen des Segens. Ich möchte niemandem auf die Füße treten, aber was tun unsere Mullahs?
Um die Zahl der Gläubigen und der jenigen, die Zakat-ul-Ruza und Imamatbeiträge zahlen, zu erhöhen oder um eigene Überlegenheit zu demonstrieren, unterteilen sie die Bewohner eines Viertels in verschiedene Gruppen ein.
Ein gläubiger Hadith unterstreicht dies: "Das Beste, was ein Mensch isst, ist das Ergebnis harter Arbeit.
Von Boboi Adam bis zu unserem Propheten Muhammad (s) hatten alle Propheten einen Beruf (Schafhirte, Schneider, Kaufmann).
Der Prophet Noah war Zimmermann, Idris war Schneider, Soleh war Kaufmann, Dawood war Schmied, Sulaimon war Korbflechter, sie alle verdienten ihren Lebensunterhalt durch ehrliche Arbeit.
Der Kern der Lehren der Weltreligionen und des Islam ist ein ehrlich verdientes Stück Brot und Spenden aus ehrlicher Arbeit.
In der Ansprache des Staatsoberhauptes an das Palament wurde das Jahr 2024 zum "Jahr der Rechtsaufklärung" erklärt.
Ziel dieser Entscheidung ist es, das Niveau der juristischen Bildung der Bürger zu erhöhen, demokratische Werte zu fördern und die Institution der Menschenrechte zu erhöhen.
Eines der Hauptziele des Jahres der Rechtserziehung ist es, die Bürger im Geiste der Achtung vor dem Gesetz und der Gewährleistung seiner Vorrangstellung zu erziehen und eine Methode der effektiven Zusammenarbeit zwischen dem Staat und den Institutionen der Zivilgesellschaft im Bereich der Rechtserziehung der Bürger zu schaffen.
In dieser Hinsicht müssen die zuständigen staatlichen Organe, die Strukturen der Zivilgesellschaft und die Öffentlichkeit, insbesondere die religiösen Persönlichkeiten, ihre unmittelbare Verantwortung für die Anhebung des Bildungsniveaus der Bevölkerung des Landes unter Beweis stellen, einschließlich eines tiefen und bedingungslosen Verständnisses der Bestimmungen des ersten Artikels der Verfassung, wonach die Republik Tadschikistan ein souveräner, demokratischer, rechtsstaatlicher, säkularer und einheitlicher sozialer Staat ist, insbesondere im Hinblick auf den säkularen Charakter des Staates.
Ein verantwortungsbewusster religiöser Mensch, der das Vaterland, die Nation und den Staat liebt, wird niemals auf gute Taten, die moralische Erziehung der Gesellschaft und die Beseitigung bestehender Mängel verzichten und zur Verbesserung des Vaterlandes und zur allseitigen Entwicklung des Landes beitragen.
Vielleicht wissen Sie besser als alle anderen, dass die Verbundenheit mit dem Vaterland, der Patriotismus, aus dem Glauben kommt.
Es ist Ihre treue und gewissenhafte Aufgabe, die Bevölkerung, insbesondere die Jugend und die jungen Menschen, über die Bedeutung des Respekts gegenüber den Eltern, den älteren Menschen, des anständigen Verhaltens, insbesondere der Kommunikations- und Verhaltenskultur auf den Straßen, Wegen und öffentlichen Plätzen, der Familienethik und vieler anderer sozialer Fragen zu erziehen.
Mit anderen Worten, die Moschee sollte als ein Ort des Glaubens eine wertvolle erzieherische und moralische Rolle im Leben der Gesellschaft spielen, anstatt ein Ort des Klatsches und der Verleumdung, der politischen Diskussion und der Irreführung der Menschen zu sein.
Der Allmächtige hat die Ethik der Moschee in Ayat 9 der Sure Jum'ah des heiligen Korans klar dargelegt: "Wenn das Namaz vorüber ist, dann zerstreut euch im Land, sucht Allahs Gunst und denkt oft an Ihn...".
Eines Tages kam Hazrat Umar in eine Moschee, in der eine Gruppe von Menschen saß.
Er befahl den Menschen, die Moschee zu verlassen.
Er fügte hinzu: "Wartet ihr darauf, dass Gold und Silber vom Himmel regnet? Steht auf und geht eurer Arbeit nach!
Das heißt, die Menschen müssen hart arbeiten. Nichts geschieht von selbst, wenn man nichts tut. Manche sagen, Gott ist der Geber, aber nein, das ist er nicht. Wenn man nicht sät, wenn man nicht arbeitet, wenn man das Land nicht nutzt, dann passiert nichts. Wenn die Bauern im letzten Jahr nicht gearbeitet hätten, was würde jetzt auf den Märkten passieren?
Religiöse Persönlichkeiten können und müssen ihre religiöse Pflicht und zivile Mission erfüllen, indem sie die Spiritualität der Gesellschaft korrigieren, Sittenlosigkeit und Kriminalität verhindern, den Zerfall junger Familien verhindern, die Einhaltung der Gesetze, die Traditionen, Feste und Rituale regeln, sicherstellen, den Extremismus der Jugend verhindern, illegale religiöse Lehren verhindern und unter den heutigen äußerst schwierigen und krisenhaften Bedingungen die richtigen Ermahnungen zu guten und wohltätigen Taten geben.
Die Arbeit in dieser Richtung sollte so organisiert werden, dass jeder, vom Stadt- und Bezirksvorsteher über den Vorsitzenden der Jamoat und Mahalla bis hin zum religiösen Führer, den Eltern und Lehrern, sich vor dem Gesetz und der Gesellschaft dafür verantwortlich fühlt, dass mindestens eine Person zum Extremisten geworden ist.
Wir sollten dankbar sein, dass wir ein wohlhabendes und freies Vaterland haben, dass wir seine Luft atmen, dass wir mit dem Brot, dem Salz und dem Wasser dieses alten Vaterlandes aufgewachsen sind, dass wir unsere Kinder und Enkelkinder in einer friedlichen Umgebung aufziehen können.
Wir sollten dankbar sein, dass Sie und ich ein Mutterland und einen Staat haben, dass wir Mitglied in allen internationalen Organisationen der Welt sind und eine Stimme unter den mächtigsten Ländern der Welt haben, dass wir auf der internationalen Bühne als ein aktives Land bekannt und geachtet sind, dass wir der Urheber von fünf Initiativen von Weltrang sind.
Lasst uns also unser Vaterland, das Land unserer Vorfahren, den Frieden, die Ruhe und die politische Stabilität, das Brot und das Salz ehren und hart dafür arbeiten, um den Wohlstand unseres geliebten Tadschikistans und die Entwicklung unseres unabhängigen Staates zu fördern.
Wir werden nicht zulassen, dass unsere Kinder, die unsere Zukunft, unser künftiger Segen und unser Glück sind, zu einem Werkzeug in fremden Händen werden und die zivilisierte tadschikische Nation in der Weltarena in Verruf bringen.
Wir sollten immer daran denken, dass nur moderne Führungskräfte, d.h. Spezialisten, die den Anforderungen der modernen Welt entsprechen, die wahren Herren ihres Landes und ihres Staates sein können, die die Entwicklung des Staates verschönern und die Gesellschaft voranbringen.
Im dritten Jahrtausend werden nur die Staaten und Nationen, die über fortgeschrittene Wissenschaft und Kenntnisse, moderne Technik und Technologien verfügen, in der Lage sein, ihre Existenz und ihren Fortschritt zu schützen.
Deshalb ist jeder von uns für das Schicksal unserer Heimat, unseres Staates und unserer Nation für die gegenwärtigen und zukünftigen Generationen verantwortlich. Es ist notwendig, das Bildungssystem zu entwickeln, die Bedingungen dafür zu schaffen, dass unsere Kinder keine Analphabeten bleiben, dass sie Wissenschaften studieren und sich Wissen aneignen, dass sie moderne Berufe und Handwerke beherrschen.
Das ist die wichtigste Aufgabe der Eltern, der Pädagogen, der Leiter aller staatlichen Strukturen und Organe, der Intellektuellen, der Aktivisten, der Zivilgesellschaft und der gesamten Gesellschaft, einschließlich der religiösen Persönlichkeiten.
Ich wiederhole: Niemand wird uns unser Muslimsein und unseren Gottesdienst wegnehmen.
Aber es ist schwierig, den Fortschritt des Staates, den Wohlstand des Vaterlandes, die Verbesserung des Lebensstandards und der Lebensqualität der Menschen allein durch den Gottesdienst zu gewährleisten.
Die Anforderungen der neuen Zeit sind andere.
Wir müssen lesen, Wissenschaften studieren, exakte und mathematische Wissenschaften entwickeln, die neuesten Techniken und Technologien beherrschen, arbeiten und uns anstrengen, damit unser Leben heute besser ist als gestern und unser Morgen besser ist als heute.
Lasst uns unsere Kinder so erziehen, dass sie uns unterstützen und für uns sorgen, damit sie Wissenschaftler, gebildete und moderne Spezialisten werden und würdige humanistische Umgangsformen besitzen.
Wir müssen den Lebensstandard und die Lebensqualität unserer Bevölkerung weiter verbessern.
Wir alle haben Kinder in die Welt gesetzt und sie großgezogen, damit sie uns im Alter unterstützen.
Wir müssen daran denken, dass die Anführer der terroristischen und extremistischen Gruppen, die unsere und eure Kinder in ihre Reihen aufnehmen, die Schmerzen und Schwierigkeiten bei der Geburt und Erziehung unserer Kinder nicht kennen, keine schlaflosen Nächte haben und unseren Kindern kein Brot und Wasser geben.
Deshalb sind unsere Kinder für sie wertlos, in kurzer Zeit machen sie sie zu Selbstmordterroristen und verfolgen ihre bösen Ziele.
Nach ihrem Verlust trauern nur Vater und Mutter.
Wir sollten nicht zulassen, dass die Namen unserer Kinder als Terroristen oder Extremisten in die Geschichte der Nation eingehen.
Das schadet der Ehre der tadschikischen Eltern, der tadschikischen Kultur und der alten Nation.
Deshalb sollten wir unsere Kinder erziehen, ihnen Wissenschaft beibringen, sie Bücher lesen lehren, damit sie im Leben nicht leiden, nicht auf Abwege geraten und sich um ihre Eltern kümmern.
Aus diesem Grund ist dieses Thema auch in der Verfassung verankert, die besagt, dass Kinder verpflichtet sind, für ihre Eltern im Alter zu sorgen.
Wir müssen den Zusammenhalt, die Solidarität, den Frieden, die Stabilität der Gesellschaft und die nationale Einheit, die unser nationaler Schutzschild gegen die Gefahren der modernen Zeit sind, als unseren Augapfel betrachten, denn unsere Stärke liegt in unserer Einheit, unserem Zusammenhalt, unserem Patriotismus und unserer selbstlosen Arbeit für das Wohlergehen unseres Vaterlandes und die Entwicklung unseres Staates.
Liebe junge Männer und Frauen, Herren des unabhängigen Tadschikistans von heute und morgen!
Ich appelliere an Sie, die Unabhängigkeit und Freiheit zu verteidigen, die das beste Geschenk für das freiheitsliebende tadschikische Volk sind!
Liebt unser Vaterland, pflegt es und bleibt ihm treu, denn es ist das Erbe unserer Vorfahren!
Seid stolz darauf, Tadschiken zu sein, denn unsere Vorfahren, die würdigen Söhne des tadschikischen Volkes, haben einen großen Beitrag zur Entwicklung der menschlichen Kultur und Zivilisation, zur Erhellung des menschlichen Weges des Zusammenlebens und der Solidarität geleistet.
Seid bereit, unser heiliges Land zu verteidigen, damit unsere glorreichen Schwestern und Mütter dort in Frieden und Sicherheit leben können.
Beweist, dass ihr zum Geschlecht und Stamm von Kyros dem Großen, Mukanna, Spitamen, Devaschtitsch, Temurmalik, Vose` und Tausenden von tapferen Söhnen unseres Vaterlandes gehört!
Ich glaube an euren Stolz, an eure Intelligenz, an eure geistige und körperliche Kraft, an euren Stolz auf Unabhängigkeit, Freiheit und Patriotismus, an eure Tapferkeit und euren Mut.
Liebe Landsleute!
Ich habe es oft gesagt und ich wiederhole es auch heute, dass wir in unserem Leben klug und weitsichtig sein sollen, dass wir uns nicht den einseitigen Zielen der interessierten Gruppen beugen sollen, dass wir uns daran erinnern sollen, dass niemand an die Verbesserung unserer Heimat, unserer Häuser und Familien denkt, dass wir unsere angestammte Heimat selbst aufbauen und verbessern und den künftigen Generationen einen zivilisierten und entwickelten Staat hinterlassen sollen!
Ich weiß, dass wir Hunderte von Problemen und Unzulänglichkeiten haben.
Wir haben gerade erst begonnen, einen Staat aufzubauen!
Unser Staat ist wie eine junge Familie, die verheiratet und von den Eltern getrennt lebt: Er hat noch viele Schwierigkeiten zu bewältigen.
Aber ich kann mit Zuversicht sagen, dass wir alle bestehenden Unzulänglichkeiten und Probleme überwinden können.
Wir haben gemeinsam die Schwierigkeiten des Bürgerkrieges überwunden und diese guten Zeiten erlebt, obwohl einige gesagt haben, dass wir von der politischen Landkarte der Welt verschwinden werden, aber wir haben es nicht zugelassen.
Aber wir sind nicht das geworden, was sie sich erhofft hatten. Ihre Kugeln verfehlten den Boden.
Entgegen den Wünschen und Plänen der Feinde der Nation sind wir wiedergeboren, haben unseren Staat gerettet, die Nation geeint und sind die Herren unseres Landes geworden.
Der Tag ist nicht mehr fern, an dem wir ein besseres Leben führen und unsere Namen in goldenen Lettern in die Geschichte des Landes einschreiben werden.
Denn mein Volk, das stolze Volk Tadschikistans, hat die Kraft, dieses hohe Ziel zu erreichen!
Ich möchte noch einmal dem ganzen ruhmreichen Volk Tadschikistans zum Beginn des gesegneten Monats Ramadan gratulieren.
Ich wünsche dem ganzen Volk Tadschikistans Gesundheit, ein behagliches Heim, Gnade und Segen und Ihnen allen, verehrte Anwesende, Erfolg bei der Verteidigung der Unabhängigkeit und Freiheit des Vaterlandes und bei der Verteidigung der wahren nationalen und religiösen Werte.
Bleiben Sie gesund!